
Darius Milhaud
Compositeur français né le 4 septembre 1892 à Aix-en-Provence, mort le 22 juin 1974 à Genève
Darius Milhaud est un compositeur français né à Marseille, le 4 septembre 1892. Il passe son enfance à Aix-en-Provence et débute l’apprentissage du violon à 7 ans auprès de Léo Bruguier. Cinq ans plus tard, il intègre le quatuor à cordes de son maître. Il s’y familiarise avec le répertoire classique et romantique, et y découvre les quatuors de Franck et Debussy. Arrivé à Paris en 1909, il s’enthousiasme pour la musique contemporaine grâce aux spectacles des Ballets russes et aux concerts de la Société musicale indépendante (SMI). Au Conservatoire, il étudie l’harmonie et la fugue mais, surtout, il fait la rencontre capitale d’André Gedalge, son professeur de contrepoint, de composition et d’orchestration, dont l’attention soutenue à la continuité mélodique le marque. Il tisse des liens durables avec plusieurs jeunes compositeurs : Honegger, Ibert, Cliquet et Wiéner. En 1914, il fait la connaissance de Koechlin, avec qui il prend l’habitude, pendant quelques années, d’analyser des œuvres contemporaines. En raison de problèmes de santé, Milhaud n’est pas mobilisé lors de la Première Guerre mondiale. En 1917, il part pour le Brésil comme secrétaire de Paul Claudel, qui y est nommé ministre plénipotentiaire, et y découvre une musique qui le marque profondément.
Il rentre après la guerre et un groupe de jeunes musiciens prend l’habitude de se retrouver chez lui tous les samedis. En même temps, ils prennent possession d’un atelier de peinture de la rue Huyghens, où ils donnent des concerts de musique contemporaine qui rencontrent un succès extraordinaire. À la suite de l’un d’entre eux, Henri Collet fait paraître son plus célèbre article dans la revue Comoedia du 16 janvier 1920 : « Les Cinq Russes, les Six Français et Erik Satie ». Le Groupe des Six est né ! Tous ont souligné ce que leur groupement avait de libre sur le plan esthétique. Le Groupe des Six est avant tout amical et beaucoup de ces amitiés sont restées vives tout au long de leur vie. Mais, formidable caisse de résonance, le groupe sert également leur carrière. Grâce à l’activité infatigable de Jean Cocteau – qui distille des idées plus poétiques que réellement théoriques –, la reconnaissance du Groupe des Six est bien plus importante sur le moment que celle à laquelle chacun aurait pu accéder seul. Rapidement, les musiciens sont « lancés ».
Durant l’entre-deux-guerres, le jazz exerce une influence importante sur la musique française, à distance souvent, peu de compositeurs ayant l’occasion d’aller l’écouter directement aux États-Unis. Grâce à une tournée de concerts en 1922, Milhaud est l’un des rares à découvrir le « vrai » jazz. La musique qu’il entend est pour lui une révélation bouleversante. Durant quelques années, le Brésil et les États-Unis exercent alors sur lui une influence forte et passagère, qui donne naissance à certaines de ses œuvres les plus populaires.
Les années 1920 sont extrêmement riches pour Milhaud, qui compose avec régularité et un succès grandissant, et qui entreprend également plusieurs tournées internationales – USA (1922 et 1927), URSS (1926). Il occupe alors une place importante dans le paysage musical français. En 1925, il épouse sa cousine Madeleine. Dans les années 1930, il compose énormément pour le cinéma, mais sa vie est perturbée par des crises de rhumatisme de plus en plus violentes, qui l’invalident jusqu’à le forcer à ne se déplacer qu’en chaise roulante à partir de la fin de la décennie suivante.
La Deuxième Guerre mondiale le frappe de plein fouet. Il assiste encore à la création de sa Médée à l’Opéra de Paris en mai 1940, puis l’Occupation le contraint à s’exiler aux États-Unis. Henri Sauguet et Roger Désormière mettent ses partitions en sécurité chez Arthur Honegger et Désormière paie le loyer de Milhaud pendant toute l’Occupation.
Peu après son arrivée aux États-Unis, Milhaud commence à enseigner au Mills College près de San Francisco. Il ne rentre en France qu’en 1947. La dernière partie de sa vie est partagée à peu près également entre les deux côtés de l’Atlantique : à son retour, il est nommé professeur de composition au Conservatoire de Paris. Mais, jusqu’en 1971, il conserve son poste au Mills College et donne également des cours à l’académie d’été d’Aspen dans le Colorado. Créatif jusqu’à la fin de sa vie, il s’éteint à Genève le 22 juin 1974, laissant quatre cent quarante-trois œuvres achevées.
© Ircam-Centre Pompidou, 2019
Par Philippe Cathé
Membre du Groupe des Six, Darius Milhaud compte parmi les compositeurs français de la génération qui arrive juste après Debussy et qui doit prendre ses distances avec la musique influencée par le symbolisme, quelle que soit la fascination que celle-ci exerce. La polytonalité qu’il théorise est pour lui à la fois une manière avant-gardiste de sortir de la tonalité, mais aussi une opportunité de distinguer une voie latine dans le diatonisme, par opposition au chromatisme de Schoenberg qu’il tient pour germanique. Milhaud occupe une place essentielle parmi les artistes de l’entre-deux-guerres en France et en Europe, jusqu’à ce que la Deuxième Guerre mondiale l’oblige à l’exil aux États-Unis.
Le langage mélodique
« L’essence même de la musique est la mélodie1. »
Darius Milhaud
Le langage musical de Milhaud se développe en plusieurs temps, liés à des rencontres de jeunesse qui voient les préoccupations de plusieurs de ses maîtres entrer en résonance profonde avec ses propres intuitions et ses attentes musicales tout d’abord informulées. Juste après celle de son premier professeur de violon, la première et la plus forte influence qu’il subit est celle du compositeur André Gedalge, fondamentale dans l’évolution de son œuvre.
Désespérant de lui voir « acquérir un langage conventionnel » alors que, à 19 ans, il montre déjà une personnalité musicale affirmée, ses premiers professeurs d’harmonie lui conseillent de travailler plutôt le contrepoint avec Gedalge. La première rencontre avec le maître désarçonne le jeune musicien : alors qu’il lui joue le début de sa première Sonate pour piano et violon (1911) op. 3, Gedalge lui reproche de répéter dix-sept fois la même note dans la première page et lui déclare qu’il ne sait pas écrire une mélodie ! L’attention de son professeur pour la ligne marque durablement le compositeur qui retient comme un grand enseignement cette demande récurrente de « huit mesures qu’on puisse jouer sans accompagnement2 ». Le jaillissement permanent de la mélodie chez Milhaud lui doit beaucoup. Dans son étude comparée des manuscrits et de la version éditée d’Alissa (1913, révisé en 1931) op. 9, suite de mélodies pour voix et piano, Barbara Kelly montre à quel point le compositeur est attentif à ajouter de l’intérêt à la mélodie – même lorsque celle-ci en présentait déjà, indique-t-elle –, mais également aux lignes du piano, dans la révision qu’il opère au moment d’éditer chez Heugel sa partition, dix-huit ans après sa composition3.
La mélodie de Milhaud est souvent – mais pas exclusivement – diatonique (Symphonie de chambre n° 1 « Le Printemps**» (1917) op. 43, parmi d’innombrables exemples). Elle est parfois tonale (thème du deuxième mouvement du neuvième Quatuor à cordes (1935) op. 140), surtout lorsque l’inspiration du compositeur puise dans la musique populaire, modale très souvent (les thèmes et les modes utilisés sont d’une grande diversité dès ses premières œuvres, comme dans les deux volumes de pièces pour piano intitulées Le Printemps (1915-1919 et 1920) op. 25 et op. 66), mais elle est aussi chromatique lorsque Milhaud en ressent la nécessité (comme dans le Choral de la Quatrième Symphonie pour dixtuor à cordes (1921) op. 74). Dans tous les cas, la mélodie prime sur les autres éléments de son langage.
La polytonalité
La seconde rencontre capitale pour le jeune Milhaud a lieu en janvier 1914 lorsqu’il fait la connaissance de Charles Koechlin. La modernité du langage de son aîné bouleverse et séduit le compositeur : « En face de votre musique, Cliquet et moi avons l’impression d’être devant la musique d’un magicien appartenant à la génération qui viendra après la nôtre4. », lui écrit-il. Les deux hommes prennent l’habitude d’analyser ensemble de la musique. Ils commencent par Le Sacre du printemps de Stravinsky lors d’un séjour de Koechlin chez Milhaud à Aix-en-Provence en juillet 1914 et poursuivent durant les années suivantes. Au programme de ces séances, on trouve entre autres des mélodies, Les Choéphores (1915) op. 24 et Alissa op. 9 de Milhaud, la Sonate pour piano et alto op. 53, des mélodies et les Chansons de Bilitis op. 39, ainsi que le Quatuor à cordes n° 2 op. 57 de Koechlin, ou encore des œuvres de Bartók et de Schoenberg, Pierrot lunaire (1912) entre autres5. Dans nombre de ces œuvres, particulièrement celles de Koechlin des années 1905-1908, et dans Le Sacre du printemps créé en mai 1913, Milhaud découvre un élément de langage qui entre en résonance avec ses attentes les plus profondes : la polytonalité. Il s’y intéresse jusqu’à en faire un élément essentiel de son langage musical, « sans système préconçu », dit-il, et en ayant « l’impression d’avoir continué, poursuivi ce qui était en moi, logiquement, dans un esprit de renouvellement et d’évolution normale, mais non absolument révolutionnaire6 ».
En 1923, Milhaud tente une synthèse partielle de son langage et des potentialités de la polytonalité dans un article fondamental, intitulé « Polytonalité et atonalité », qu’il remet à La Revue musicale. Il y définit la polytonalité et l’atonalité comme « l’une, le développement de l’harmonie et du contrepoint diatoniques, l’autre, celui du chromatisme7 ». Le diatonisme de sa propre mélodie – souvent teinté d’une modalité utilisant à sa manière très libre les anciens modes communs au chant grégorien et à nombre de mélodies populaires – indique bien de quel côté penche sa sensibilité. Toujours dans cet article, il distingue deux développements principaux de la polytonalité, à la fois de manière mélodique, comme superposition de lignes ayant chacune sa diatonie propre – sa manière principale –, et de manière harmonique – qui est davantage celle de Koechlin –, allant jusqu’à de « riches contrepoints d’accords8 ». Systématiquement ou presque, il explore les superpositions de deux accords et généralise même à trois accords et plus, se prenant à rêver à l’enseignement de ces moyens nouveaux : « Nous pouvons imaginer à l’infini l’étude des superpositions tonales qui devraient faire l’objet d’un supplément pour les traités d’harmonie qui servent de base aux études des différentes écoles de musique9 ». Dès cette époque, le compositeur a trouvé son style, qui se révèle d’une exceptionnelle fertilité. Les quatre cent quarante-trois œuvres qu’il nous a laissées en témoignent.
L’usage de la polytonalité est constant et varié chez Milhaud. Il utilise principalement une polytonalité et une polymodalité mélodiques. Souvent limitée à une bi- ou à une tri-tonalité, elle peut être douce comme dans le mouvement lent de sa Sonatine pour clarinette et piano (1927) op. 100, rêveuse dans le mouvement lent de son Concerto pour marimba et vibraphone (1947) op. 278, espiègle au début de son deuxième Concerto pour piano (1941) op. 225, ou virtuose et malicieuse dans « Tais-toi, babillarde », troisième des Quatre Chansons de Ronsard (1940) op. 223. Mais elle peut aussi exprimer toutes les nuances de la violence, comme au début de sa huitième Symphonie, « Rhodanienne**» (1957) op. 362, ou du désespoir lorsqu’elle accompagne les lamentations d’Orphée au deuxième acte des Malheurs d’Orphée (1924) op. 85.
Si le choix des mélanges de tonalités est en partie dicté par l’expression, il l’est aussi par la recherche de symétries qui prennent volontiers chez Milhaud une valeur structurelle. Ainsi, dans L’Homme et son Désir (1918) op. 48, il dispose son orchestre de solistes en plusieurs ensembles. Dans le premier mouvement de ce ballet, il accentue ces regroupements en écrivant des imitations serrées entre eux, en do majeur pour le premier quatuor, en mi majeur pour le deuxième, et en la bémol majeur pour le troisième : ces trois tonalités ne sont pas choisies au hasard, mais partagent l’octave en trois parties égales (do-mi-la bémol).
La polytonalité acquiert enfin une véritable signification qui vient renforcer de son figuralisme le sens dramatique de plus d’une œuvre lyrique. À la fin des Euménides (1917-1923) op. 41, lorsqu’Eschyle introduit l’idée de pardon pour briser le cycle de la vengeance et de la violence, Milhaud utilise jusqu’à six tonalités en même temps pour figurer la discorde, puis, très progressivement, les élimine pour conclure dans un seul ton lorsque la concorde triomphe.
Mais on n’aura pas compris le langage de Milhaud sans cette phrase capitale de son autobiographie dans laquelle il évoque le moment où il se familiarise avec les superpositions polytonales, explorant toutes les combinaisons possibles d’accords, ainsi que leurs multiples renversements : « Leur audition me satisfaisait plus particulièrement que les autres [les accords classés utilisés par les générations précédentes], car un accord polytonal est plus subtil dans la douceur, plus violent dans la force10 ». Plus subtil dans la douceur, plus violent dans la force ! Voilà la clef de voûte de l’écriture de Milhaud : élargir les possibilités expressives et obtenir dans les forte une sonorité plus crue et dans les piano une douceur plus grande grâce à ses sonorités polytonales.
Le lien au folklore
Dans de nombreuses œuvres, Darius Milhaud entretient un rapport fort et décomplexé avec les thèmes issus du folklore, un peu à la manière d’un Bartók. Le diatonisme de la plupart de ces thèmes permet leur incorporation aisée dans la musique. Dans ses Entretiens avec Claude Rostand, Milhaud indique que, depuis le Poème sur un cantique de Camargue (1913) op. 13, où il commence par un folklore connu dès l’enfance, il explore divers patrimoines, le folklore juif, puis celui d’Amérique du Sud, les styles afro-américains, avant de s’intéresser à la musique des Antilles et de la Martinique : « Évidemment, il n’est pas question pour moi de prendre des thèmes populaires et de les harmoniser sans les heurter […]. Si l’on reprend ainsi des thèmes populaires anciens, c’est dans le but de les faire revivre, leur donner une vigueur nouvelle11 ».
La façon dont il accueille l’influence de l’Amérique du Sud est emblématique de ses différentes techniques de composition. Il vit et travaille au Brésil durant près de deux ans et y découvre une musique qui l’enthousiasme. À l’opposé du discours colonialiste méprisant encore en vogue à son époque – très notable dans certaines critiques acerbes de sa Création du monde (1923) op. 81, dans lequel il utilise les rythmes et les échelles du jazz naissant –, il exprime son admiration pour la musique brésilienne : « Il serait souhaitable que les musiciens brésiliens comprissent l’importance des compositeurs de tangos, maxixes, sambas et cateretês comme Tupynamba et le génial Nazareth. La richesse rythmique, la fantaisie indéfiniment renouvelée, la verve, l’entrain, l’invention mélodique d’une imagination prodigieuse, qui se trouvent dans chaque œuvre de ces deux maîtres, font de ces derniers la gloire et le joyau de l’Art brésilien12 ».
Les différentes œuvres nées de cette influence montrent bien la diversité de ses manières de composer, depuis Le Bœuf sur le toit (1919) op. 58, dans lequel, à part le thème principal du rondo qui est de Milhaud, le reste utilise plus d’une vingtaine de mélodies authentiquement brésiliennes (écrites par des compositeurs qui étaient presque tous encore vivants au moment de la création), organisées en un collage virtuose et libre à la manière des œuvres cubistes, jusqu’aux Saudades do Brazil (1920-1921) op. 67, dans lesquels tous les thèmes sont originaux et inventés par Milhaud lui-même, dans le style de ce qu’il a entendu au Brésil, en passant par L’Homme et son Désir op. 48, dans lequel quelques thèmes brésiliens subissent un « intense processus d’élaboration13 ». Le même traitement se retrouve dans d’autres œuvres, comme dans Kentuckiana (1948) op. 287, sous-titrée « Divertissement sur vingt airs du Kentucky », vingt airs qui deviennent, sous sa plume, du pur Milhaud.
Un Français de Provence et de religion israélite
Durant l’entre-deux-guerres, le Brésil et les États-Unis exercent sur Milhaud un attrait si fort qu’on le croit généralement durable, parce qu’il a donné naissance à certaines de ses œuvres les plus populaires. Il n’a pourtant été que passager, ne s’exerçant pour l’essentiel que de 1919 à 1923. Cinq ans et quelques œuvres seulement : au regard de l’ensemble de sa production, c’est bien peu. Car, si Milhaud s’est ouvert ponctuellement à des influences variées, il reste avant tout le musicien qu’il décrit à la première phrase de son autobiographie : « Je suis un Français de Provence et de religion israélite14 ».
Chaque mot mérite d’être pris dans l’ordre adopté par Milhaud pour comprendre son esthétique et ses priorités. Les caractères les plus consensuels et les techniques que l’on prête à la musique française se retrouvent dans sa musique : sens de la mesure jusqu’à la brièveté, orchestration limpide et variée, capable de nombreuses couleurs, même avec un effectif modeste. On pense alors à ses six symphonies de chambre qui ont valeur de manifeste. La première, op. 43 (1917), par exemple, est écrite pour neuf instruments et dure quatre minutes. Même lorsqu’il se lance dans des œuvres plus longues ou pour grand orchestre, Milhaud reste clair. Et puis, il y a le diatonisme des lignes mélodiques qui est, pour lui, une caractéristique latine et qu’il oppose au chromatisme germanique – vision simplifiée pour comprendre l’histoire de la musique, mais utile pour approcher sa musique. Français, il l’est aussi par cet amour de la langue et de la poésie qui lui font choisir les vers de nombreux poètes français, Jammes et Mallarmé plus souvent que les autres, Claudel encore davantage.
La Provence se retrouve dans le titre et dans les thèmes de plusieurs œuvres, de la Suite provençale (1936) op. 152 aux Quatre Chants populaires de Provence (1938) op. 194, de La Cueillette des citrons (1949-1950) op. 298, intermède provençal, à l’Ouverture méditerranéenne (1953) op. 330. La Provence ramène invariablement Milhaud à son enfance heureuse, à ces années où il composait dans le bosquet du jardin de la propriété familiale, « sillonné de petit chemins bordés de fusains, de lauriers, d’agnuscastus, de néfliers du Japon, d’arbousiers [qui] étaient plus particulièrement [son] domaine15 ». Les emprunts de Milhaud à la musique provençale montrent sa liberté habituelle. Pour sa Suite provençale, il indique que les thèmes sont du XVIIIe siècle, que nombre d’entre eux sont de Campra, mais que, « comme pour le folklore, il ne faut utiliser ces thèmes empruntés que pour en faire une musique neuve et personnelle. C’est pourquoi il faut opérer avec beaucoup de liberté, et ne pas s’embarrasser de scrupules respectueux qui n’ont rien à voir ici16 ».
Quant à la judéité de Milhaud, elle prend place dans un œcuménisme assumé. Les préoccupations liturgiques spécifiquement juives n’apparaissent qu’avec le traumatisme de la Deuxième Guerre mondiale. Entre 1944 et 1948, en effet, il écrit plusieurs œuvres sur des textes bibliques ou liturgiques, Borechou-Schema Israël (1944) op. 239, Kaddish (1945)op. 250, le Service sacré pour le samedi matin (1947) op. 279 et Lekha Dodi (1948) op. 290. Suivent plusieurs œuvres dont, sur un texte de Jean Cassou, la cantate pour chœur et orchestre Le Château de feu (1954) op. 338, œuvre non spécifiquement juive, mais écrite « à la mémoire des Juifs tués pendant la guerre par les Nazis ». Quant à l’œcuménisme, présent partout dans son œuvre, on le trouve dans l’une de celles à laquelle il attache le plus d’importance dans son autobiographie : Pacem in Terris (1963) op. 404, une fresque symphonique et chorale de trois quarts d’heure, composée sur le texte même de l’encyclique du pape Jean XXIII, qui y dénonce « avec véhémence la discrimination, le racisme, l’injustice, l’atteinte à la liberté, les armes atomiques, et exprim[e] avec ferveur un désir de paix universelle17 ».
Les différents genres
« En jetant [un] regard en arrière sur l’ensemble de ma production, je ne considère pas que celle-ci reflète une évolution véritable au sens où on l’entend habituellement, c’est-à-dire quelque chose qui puisse donner une impression de progression, de croissance […]. Je ne vois rien de tel en ce qui me concerne. Je distingue plutôt une série de voies différentes qui me sollicitent tour à tour selon l’œuvre à écrire18 ».
À l’inverse de la plupart des compositeurs du XXe siècle, soucieux d’afficher le renouvellement de leur art au fil de leur carrière, Milhaud insiste sur son absence dans son œuvre, ce qui souligne en même temps la continuité et l’unité de son style. De fait, il est de ces compositeurs qui, arrivés tôt à une maturité musicale, ont trouvé leur style et n’éprouvent pas le besoin de le transformer ensuite, s’estimant suffisamment sollicités par les contraintes spécifiques des différents genres qu’ils abordent.
C’est ainsi que ses premières compositions explorent et renouvellent la mélodie avec piano et la musique de chambre – on compte généralement au nombre de ses premières réussites les Sept Poèmes de la Connaissance de l’Est (1912-1913) op. 7, les Poèmes juifs (1916) op. 34 ou la Sonate pour piano, flûte, clarinette et hautbois (1918) op. 47. En parallèle apparaissent les vastes fresques de L’Orestie d’Eschyle dans la traduction de Claudel (op. 14, 24 et 41, respectivement de 1913, 1915 et 1917-1923), les premiers ballets – presque tous déjà mentionnés –, les premières œuvres symphoniques telles la deuxième Suite symphonique (d’après Protée) (1919) op. 57 – dont la création provoque un scandale –, les premiers opéras, les premiers concertos et la série si originale des six symphonies de chambre et des trois opéras-minutes, les premières, œuvres de quelques minutes écrites pour des ensembles de quatre à dix instrumentistes, et les seconds synthétisant en moins de dix minutes des histoires mythologiques comme L’Enlèvement d’Europe, L’Abandon d’Ariane ou La Délivrance de Thésée, op. 94 (1927) 98 (1927) et 99 (1927). Ces œuvres lyriques sont précédées de plusieurs autres dans lesquelles on trouve déjà la netteté dans le dessin des personnages et la brièveté des scènes, des airs et des ensembles : Les Malheurs d’Orphée, op. 85 (1924) et Esther de Carpentras, op. 89 (1925), sur des livrets d’Armand Lunel, et Le Pauvre Matelot, op. 92 (1926), sur un livret de Jean Cocteau. Viennent ensuite les grands opéras, Christophe Colomb (1928, révisé en 1968) op. 102 et ses projections cinématographiques, Maximilien (1930) op. 110, Médée (1938) op. 191, sur un livret de Madeleine Milhaud, Bolivar (1943) op. 236, d’après Supervielle, David (1952-1953) op. 320 et Fiesta (1958) op. 370, sur un livret de Boris Vian. Dans tous les cas, Milhaud utilise toute la palette de ses moyens pour susciter musicalement des sentiments exprimés par les personnages dans le texte : la tonalité limpide ou les influences populaires claires de certains passages enjoués, la vivacité rythmique de scènes dynamiques contrastent avec les interrogations du chœur parlé de Christophe Colomb, se demandant si un autre monde existe, ou avec la polytonalité âpre des passages les plus déchirants – lamentation d’Orphée au deuxième acte de l’opéra de Lunel, par exemple, ou début instrumental du troisième acte du Pauvre Matelot, avant l’ultime résolution du drame qui se joue sur scène. Les opéras de Milhaud sont parfois discutés de son temps, sans que la diversité de leur réception ne permette une réelle synthèse : ainsi, son Christophe Colomb, composé sur le texte de Claudel, suscite-t-il un grand enthousiasme lors de sa création à Berlin en 1930 – on parle de vingt rappels à la fin de chaque acte –, sans pour autant être repris à Paris dans les années suivantes. Ce succès à l’étranger contribue au rayonnement de son œuvre et à la place de plus en plus éminente qui lui est reconnue en France.
En parallèle à ces activités, le début du cinéma sonore marque également le début de ses nombreuses musiques de films, la suite des musiques de scène, le renouveau des cantates sur des textes issus de la Bible ou sur des vers de Desnos, Claudel, Carême, Supervielle, Lunel ou Cassou. Tous ces voies, Milhaud les empruntent en même temps, composant chemin faisant cinq concertos ou concertinos pour piano, quatre pour violon, trois pour alto – le premier créé par Paul Hindemith –, deux pour violoncelle, une dizaine d’autres encore, des sonates, des duos, des trios, dix-huit quatuors à cordes, douze – grandes – symphonies, etc.
La curiosité de Darius Milhaud et l’originalité de son œuvre
L’œuvre immense de Milhaud est parsemée d’expérimentations, qui ne remettent pas en cause son langage mais le montrent toujours soucieux d’écrire une musique appropriée à son sujet. Dans L’Homme et son Désir (1918) op. 48, il invente le solo de percussions, composant les premières pages uniquement destinées aux percussions. Il écrit également des pages concertantes pour des instruments jusque-là peu représentés dans le répertoire soliste : Concerto pour batterie et petit orchestre (1929-1930) op. 109, Concerto pour marimba et vibraphone op. 278, Concertino d’hiver pour trombone et cordes (1953) op. 327. À partir de la musique de scène pour Le Château des papes op. 120, en 1932, il utilise régulièrement les Ondes Martenot. Si l’on peut considérer que l’usage de la musique concrète en 1956 dans Le Mariage de la feuille et du cliché n’est pas représentatif de son style, en revanche, l’instrumentation et l’usage particulier qu’il fait du chœur dans La Mort du tyran (1932) op. 116, l’est. Pour s’accorder à la violence du texte, Milhaud demande au chœur de parler, de scander, de hurler presque certaines phrases tandis que, plaçant les percussions au premier plan, il choisit trois instruments mélodiques – un piccolo, une clarinette et un tuba – qui jouent dans des registres tellement différents qu’ils ne peuvent se fondre et qu’on entend trois lignes musicales indépendantes.
Dans plusieurs autres œuvres également, Milhaud adopte un dispositif particulier, tel celui de la Musique pour San Francisco (1971) op. 436, dans laquelle la participation du public est nécessaire, ou encore les célèbres quatorzième et quinzième Quatuor à cordes (1948-1949), qui peuvent être joués séparément ou en même temps, et former ainsi l’Octuor op. 291.
Autant d’aspects qui ne nous laissent apercevoir, dans toute son œuvre, nulle pose, nulle affectation, mais la sincérité d’un compositeur toute sa vie fidèle à la musique qu’il voulait entendre.
- Darius MILHAUD, Entretiens avec Claude Rostand [1952], Paris, Belfond, 1992, p. 23.
- http://www.musimem.com/gedalge.htm, consulté le 1er décembre 2017.
- Barbara L. KELLY, « Milhaud’s Alissa Manuscripts », Journal of the Royal Musical Association, CXXI/2 (1996), p. 229-245.
- Lettre de Darius Milhaud à Charles Koechlin, mars 1915, « Charles Koechlin 1867-1950, Correspondance »*, La Revue musicale,* 348-350 (1982), p. 24.
- Aude CAILLET, « Défense et illustration de la musique française moderne. Les Conférences de Charles Koechlin de 1915 à 1918 », dans Philippe CATHE, Sylvie DOUCHE et Michel DUCHESNEAU (sous la dir. de), Charles Koechlin, compositeur et humaniste, Paris, Vrin, 2010, p. 111.
- Darius MILHAUD, Entretiens avec Claude Rostand, op. cit., p. 31.
- Darius MILHAUD, « Polytonalité et atonalité » (La Revue musicale, 4 (1923)), repris dans Darius MILHAUD, Notes sur la musique, Paris, Flammarion, 1982, p. 188.
- Ibid., p. 183.
- Ibid., p. 182.
- Darius MILHAUD, Ma Vie heureuse [1974], Paris, Belfond, 1987, p. 60.
- Darius MILHAUD, Entretiens avec Claude Rostand, op. cit., p. 83.
- Darius MILHAUD, « Brésil » (La Revue musicale, 1 (1920)), repris dans Darius MILHAUD, Notes sur la musique, op. cit., p. 61.
- Manoel ARANHA CORREA DO LAGO, « Brazilian Sources in Milhaud’s Le Bœuf sur le toit: A Discussion and a Musical Analysis », Latin American Music Review, XXIII / 1 (2002), p. 9. L’identification des emprunts et des thèmes originaux est due à Aloysio ALENCAR PINTO, « Darius Milhaud eLe Bœuf sur le toit », Concert Program Temporada Oficial de Ballet de 1980, Rio de Janeiro, 1980, et à Manoel Aranha Corrêa do Lago dans l’article cité.
- Darius MILHAUD, Ma Vie heureuse, op. cit., p. 9.
- Darius MILHAUD, Ma Vie heureuse, op. cit., p. 15.
- Darius MILHAUD, Entretiens avec Claude Rostand, op. cit., p. 85.
- Darius MILHAUD, Ma Vie heureuse, op. cit., p. 279-280.
- Darius MILHAUD, Entretiens avec Claude Rostand, op. cit., p. 67-68.
© Ircam-Centre Pompidou, 2019
- Musique soliste (sauf voix)
- Suite cinq pièces pour piano (1913), 25 mn 10 s, Durand
- Mazurka pour piano (1914), 1 mn 15 s, Eschig
- Sonate pour piano (1916), 18 mn, Salabert
- Printemps (Vol. I) pour piano (1915-1919), 6 mn 10 s, Eschig
- Tango des Fratellini pour piano (extrait du « Bœuf sur le Toit ») (1919), 1 mn 45 s, Eschig
- Caramel mou (Shimmy) pour piano (1920), 3 mn 14 s, Eschig
- Printemps (Vol. II) pour piano (1919-1920), 5 mn 20 s, Eschig
- Saudades do Brazil pour piano (1920-1921), 19 mn 50 s, Eschig
- Trois Rag Caprices pour piano (1922), 6 mn 2 s, Universal Edition
- Polka (L'Éventail de Jeanne) pour piano (1927), Heugel
- Choral pour piano (1930), Inédit
- Sonate pour orgue (1931), 19 mn 43 s, Belwin & Mills
- L'Automne pour piano (1932), 7 mn, Salabert
- L'Album de Madame Bovary pour piano (1933), 13 mn 30 s
- Promenade (Le Tour de l'exposition) pour piano (1933), Salabert
- Quatre romances sans paroles pour piano (1933), 4 mn, Salabert
- Trois Valses pour piano (1933), 3 mn 23 s
- Choral (Hommage à Paderewski) pour piano (1941), 2 mn 10 s, Boosey & Hawkes
- Four sketches (Esquisses) pour piano (1941), 10 mn 15 s, Mercury Music
- Pastorale pour orgue (1941), 3 mn 29 s, Belwin & Mills
- Touches blanches pour piano (1941)
- Touches noires pour piano (1941)
- Neuf préludes pour orgue (1942), 13 mn 5 s, Belwin & Mills
- La Muse ménagère pour piano (1944), 21 mn 25 s
- Une journée pour piano (1946), 6 mn 30 s
- Méditation pour piano (1947), Inédit
- Accueil amical pour piano (1944-1948), Heugel
- L'enfant aime pour piano (1948), 9 mn 15 s, Belwin & Mills
- Deuxième sonate pour piano (1949), 15 mn 45 s, Heugel
- Enfantines pour piano, d'après Trois poèmes de Jean Cocteau (1950), Eschig
- Jeu pour piano (1950), 1 mn 36 s, Billaudot
- Le candélabre à sept branches pour piano (1951), 10 mn, Israeli Music Publications
- Hymne de glorification pour piano (1953-1954), 7 mn, Eschig
- Petite suite pour orgue (1955), 6 mn 9 s, Eschig
- Sonatine pour piano (1956), 7 mn, Transatlantique
- Valse en forme de rondo (La couronne de Marguerite) pour piano (1956), Salabert
- Le Globe Trotter pour piano (1956-1957), 19 mn 15 s, Belwin & Mills
- Les charmes de la vie « Hommage à Watteau », pour piano (1957), 19 mn 45 s, Belwin & Mills
- Segovania pour guitare (1957), 2 mn 30 s, Heugel
- Sonatine pastorale pour violon (1960), 3 mn 20 s
- Musique de chambre
- Première sonate pour violon et piano (1911), 30 mn, Durand
- Premier quatuor pour quatuor à cordes (1912), 13 mn 25 s, Durand
- Le Printemps pour violon et piano (1914), 2 mn 25 s, Durand
- Sonate pour piano et deux violons (1914), 15 mn 35 s, Durand
- Deuxième quatuor pour quatuor à cordes (1914-1915), 23 mn 25 s, Durand
- Troisième quatuor (avec chant) pour quatuor à cordes (1916), 20 mn 5 s, Durand
- Deuxième sonate pour violon et piano (1917), 16 mn, Durand
- Quatrième quatuor pour quatuor à cordes (1918), 9 mn 45 s, Salabert
- Sonate pour piano, flûte, hautbois et clarinette (1918), 10 mn, Durand
- Le Bœuf sur le toit pour violon et piano (1919), 19 mn, Eschig
- Caramel mou pour clarinette, trompette, trombone, piano, saxophone ou chant (1920), 3 mn 14 s, Eschig
- Cinquième quatuor pour quatuor à cordes (1920), 20 mn 40 s, Salabert
- Sixième quatuor pour quatuor à cordes (1922), 8 mn 45 s, Universal Edition
- Sonatine pour flûte et piano (1922), 7 mn 50 s, Durand
- Trois Rag Caprices pour orchestre de chambre (1922), 8 mn, Universal Edition
- Septième quatuor pour quatuor à cordes (1925), 12 mn 40 s, Universal Edition
- La Création du monde pour piano et quatuor à cordes (1926), 15 mn, Eschig
- Sonatine pour clarinette et piano (1927), 8 mn 55 s, Durand
- Trois caprices de Paganini pour violon et piano (traités en duos concertants) (1927), 9 mn 15 s, Heugel
- Huitième quatuor pour quatuor à cordes (1932), 12 mn 45 s
- Suite pour ondes Martenot et piano (1932), 10 mn, Cerda
- Exemple musical pour pipeau et piano (1934)
- Neuvième quatuor pour quatuor à cordes (1935), 18 mn 10 s
- Pastorale pour hautbois, clarinette et basson (1935), 3 mn 50 s
- Suite pour piano, violon et clarinette (1936), 11 mn 50 s, Salabert
- Le Carnaval de Londres d'après l'Opéra du Gueux, pour orchestre de chambre (1937), 30 mn, Salabert
- Scaramouche pour deux pianos (1937), 8 mn, Salabert
- Suite d'après Corrette pour hautbois, clarinette et basson (1937), 8 mn 30 s
- La Cheminée du roi René pour quintette à vents (1939), 11 mn 13 s
- Dixième quatuor (Birthday Quartet) pour quatuor à cordes (1940), 15 mn 15 s, Salabert
- Indicatif et marche pour les bons d'armement pour cuivres et batterie (1940), Inédit
- Opus Americanum no 2 pour orchestre de chambre (1940), 31 mn 25 s, Elkan Vogel
- Sonatine pour deux violons (1940), 3 mn 20 s, Mercury Music
- Sonatine à trois pour violon, alto et violoncelle (1940), 8 mn 20 s, Mercury Music
- Eglogue Madrigal pour clarinette et piano (extrait de Four Sketches) (1941), Elkan Vogel
- Eglogue Madrigal (extrait de Four sketches) pour quintette à vents (1941), Mercury Music
- Four sketches pour orchestre de chambre (1941), 9 mn, Mercury Music
- Sonatine pour violon et alto (1941), 9 mn, Mercury Music
- Onzième quatuor pour quatuor à cordes (1942), 15 mn 45 s, Salabert
- La Libertadora (suite de danse) pour deux pianos (1943), 6 mn, Ahn et Simrock
- Les Songes pour deux pianos (1943), 6 mn 12 s
- Quatre visages pour alto et piano (1943), 14 mn, Heugel
- Deuxième sonate pour alto et piano (1944), 11 mn 35 s, Heugel
- Jeux de printemps pour orchestre de chambre (1944), 20 mn, Salabert
- La Muse ménagère pour orchestre de chambre (1944), 22 mn, Elkan Vogel
- Le bal martiniquais pour deux pianos (1944), 7 mn 16 s, Belwin & Mills
- Première sonate pour alto et piano, sur des thèmes anonymes et inédits du XVIIIe siècle (1944), 13 mn 5 s, Heugel
- Danses de Jacaremirim pour violon et piano (1945), 4 mn 45 s, Belwin & Mills
- Douzième quatuor pour quatuor à cordes (1945), 14 mn 5 s, Salabert
- Duo pour deux violons (1945), 4 mn 26 s, Mercury Music
- Élegie pour violoncelle et piano (1945), 4 mn 35 s, Boosey & Hawkes
- Sonate pour violon et clavecin (1945), 9 mn 40 s, Elkan Vogel
- Farandoleurs pour violon et piano (1946), 2 mn 20 s, Salabert
- Treizième quatuor pour quatuor à cordes (1946), 10 mn 40 s, Salabert
- Carnaval à la Nouvelle Orléans pour deux pianos (1947), 8 mn 15 s, Belwin & Mills
- Sept danses sur des airs palestiniens pour ensemble (1946-1947), Inédit
- Trio à cordes pour violon, alto et violoncelle (1947), 13 mn 30 s, Heugel
- Kentuckiana (divertissement sur vingt airs du Kentucky) pour deux pianos (1948), 6 mn 20 s, Elkan Vogel
- L'Apothéose de Molière d'après Baptiste Anet, pour orchestre de chambre (1948), 10 mn
- Octuor à cordes (1948), 16 mn 40 s, Heugel
- Paris pour quatre pianos (1948), 9 mn 27 s, Eschig
- Quatorzième quatuor pour quatuor à cordes (1948), 15 mn 45 s, Heugel
- Quinzième quatuor pour quatuor à cordes (1948), 15 mn 45 s, Heugel
- Les rêves de Jacob pour quintette à vent et cordes (1949), 13 mn 30 s, Heugel
- Dix-huitième quatuor pour quatuor à cordes (1950), 25 mn 30 s, Heugel
- Dix-septième quatuor pour quatuor à cordes (1950), 20 mn 40 s, Heugel
- Seizième quatuor pour quatuor à cordes (1950), 16 mn 40 s, Heugel
- Premier quintette pour quintette de clavier et cordes (1951), 14 mn, Heugel
- Deuxième quintette pour quintette à cordes (1952), 9 mn 25 s, Heugel
- Sonatine pour violon et violoncelle (1953), 7 mn 20 s, Heugel
- Troisième quintette pour quintette à cordes (1953), 15 mn 20 s, Heugel
- Caprice pour clarinette et piano (1954), Billaudot
- Danse pour saxophone et piano (1954), Billaudot
- Eglogue pour flûte et piano (1954), Inédit
- Sonatine pour hautbois et piano (1954), 11 mn, Durand
- Duo concertant pour clarinette et piano (1956), 9 mn 45 s, Heugel
- Quatrième quintette pour quintette à cordes (1956), 20 mn 5 s, Heugel
- Aspen Serenade pour orchestre de chambre (1957), 16 mn 5 s, Heugel
- Le Globe Trotter pour orchestre de chambre (1956-1957), 18 mn, Belwin & Mills
- Les charmes de la vie « Hommage à Watteau », pour orchestre de chambre (1957), 20 mn, Belwin & Mills
- Divertissement pour quintette à vents (1958), 11 mn 30 s, Heugel
- Sextuor à cordes (1958), 13 mn 44 s, Heugel
- Sonate pour violoncelle et piano (1959), 13 mn 35 s, Salabert
- Sonatine pour alto et violoncelle (1959), 17 mn 50 s, Heugel
- Concert de chambre pour piano, quintette à cordes et quintette à vent (1961), 14 mn, Eschig
- Neige sur le fleuve pour ensemble (1961), Inédit
- Fanfare pour deux trompettes et deux trombones (1962), Heugel
- Septuor à cordes (1964), 15 mn 20 s, Heugel
- Élégie pour Pierre pour alto et percussion (1965), Inédit
- Musique pour Lisbonne pour orchestre de chambre (1966), 21 mn, Eschig
- Quatuor pour piano, violon, alto et violoncelle (1966), 20 mn, Durand
- Trio pour piano, violon et violoncelle (1968), 14 mn 5 s, Heugel
- Musique pour Ars Nova pour treize instrument, avec groupe aléatoire pour chaque morceau (1969), 12 mn, Eschig
- Musique pour Graz pour orchestre de chambre (1968-1969), 15 mn 30 s, Universal Edition
- Six danses en trois mouvements pour deux pianos (1969-1970), 6 mn 7 s, Eschig
- Hommage à Igor Strawinsky pour quatuor à cordes (1971), Boosey & Hawkes
- Études (sur des thèmes liturgiques du Comtat Venaissin) pour quatuor à cordes (1973), 10 mn 40 s, Eschig
- Quintette à vent (1973), 17 mn, Eschig
- Musique instrumentale d'ensemble
- Première suite symphonique d'après la Brebis égarée (1913-1914), 18 mn, Eschig
- Première symphonie « Le Printemps » (1917), 4 mn, Universal Edition
- Deuxième symphonie « Pastorale » (1918), 4 mn, Universal Edition
- L'homme et son désir pour grand orchestre (1918), 20 mn, Universal Edition
- Deuxième suite symphonique d'après Protée (1919), 19 mn 40 s, Durand
- scénique Le Bœuf sur le toit ballet, pour ensemble (1919), 19 mn, Eschig
- scénique Marche Nuptiale ballet, pour ensemble (1921), Salabert
- Quatrième symphonie (1921), 6 mn, Universal Edition
- Saudades do Brazil pour grand orchestre (1920-1921), 22 mn, Eschig
- Sérénade en trois parties (1920-1921), 11 mn 50 s, Universal Edition
- Troisième symphonie « Sérénade » (1921), 3 mn, Universal Edition
- Cinquième symphonie (1922), 5 mn, Universal Edition
- scénique La Création du monde ballet, pour ensemble (1923), 15 mn, Eschig
- scénique Le train bleu ballet, pour ensemble (1924), 22 mn 15 s, Heugel
- Deux hymnes pour grand orchestre (1925), 3 mn, Universal Edition
- scénique Polka (L'Éventail de Jeanne) spectacle collectif, pour ensemble (1927), Heugel
- scénique La bien-aimée ballet d'après Schubert et Liszt, pour orchestre (1928), Universal Edition
- Suite de Maximilien pour grand orchestre (1930), 20 mn, Universal Edition
- scénique Les Songes ballet, pour ensemble (1933), 30 mn, Salabert
- Fragments dramatiques pour ensemble (1936), Inédit
- Introduction et marche funèbre pour grand orchestre (1936), 6 mn 30 s
- Introduction et marche funèbre pour orchestre d'harmonie (1936), 6 mn 30 s
- Suite provencale pour grand orchestre (1936), 16 mn, Salabert
- scénique Suite provencale ballet, pour ensemble (1936), 16 mn, Salabert
- Cortège funèbre pour grand orchestre (1939), 14 mn
- Fanfare pour ensemble (1939), Inédit
- Première symphonie pour grand orchestre (1939), 27 mn, Heugel
- Introduction et Allegro (orchestration de deux fragments de La Sultane de Couperin) pour grand orchestre (1940), 6 mn 45 s, Elkan Vogel
- scénique Moïse ballet, pour ensemble (1940), 31 mn 25 s, Elkan Vogel
- Opus Americanum no 2 pour grand orchestre (1940), 21 mn 25 s, Elkan Vogel
- Mills Fanfare (La Fanfare du Moulin) pour cordes (1941), Inédit
- Fanfare de la liberté pour ensemble (1942), Inédit
- Deuxième symphonie pour grand orchestre (1944), 27 mn, Heugel
- Jeux de printemps pour grand orchestre (1944), 20 mn, Salabert
- Suite française pour grand orchestre (1944), 17 mn, Belwin & Mills
- Suite française pour orchestre d'harmonie (1944), 14 mn, Belwin & Mills
- Deux marches pour grand orchestre (1945), 5 mn 5 s, Schirmer
- Deux marches pour orchestre d'harmonie (1945), 5 mn 5 s, Schirmer
- scénique Introduction / Marche / Fête de la Victoire complément à l'arrangement en ballet de la Suite Française (op. 248), pour ensemble (1945), Belwin & Mills
- Le bal martiniquais pour grand orchestre (1945), 7 mn 15 s, Elkan Vogel
- scénique Les cloches ballet, pour ensemble (1946), 27 mn, Eschig
- Quatrième symphonie (1848) pour grand orchestre (1947), 28 mn 6 s, Salabert
- scénique 'Adame Miroir ballet, pour ensemble (1948), 18 mn, Heugel
- Kentuckiana (divertissement sur vingt airs du Kentucky) pour grand orchestre (1948), 10 mn 20 s, Elkan Vogel
- scénique La cueillette des citrons ballet, pour ensemble (1949), 20 mn, Heugel
- West Point Suite pour orchestre d'harmonie (1951), 7 mn 50 s
- scénique Vendanges ballet, pour ensemble (1952), 50 mn, Eschig
- Cinquième symphonie pour grand orchestre (1953), 26 mn, Heugel
- Ouverture méditerannéenne pour grand orchestre (1953), 6 mn 20 s, Heugel
- Suite campagnarde pour grand orchestre (1953), 9 mn 55 s, Heugel
- Pensée amicale pour orchestre à cordes (1955), Inédit
- Septième symphonie pour grand orchestre (1955), 15 mn, Heugel
- Sixième symphonie pour grand orchestre (1955), 27 mn 15 s, Heugel
- Valse en forme de rondo (La couronne de Marguerite) pour grand orchestre (1956), Salabert
- Huitième symphonie (Rhodanienne) pour grand orchestre (1957), 21 mn 10 s, Heugel
- scénique La Rose des vents ballet et deux chansons, pour ensemble (1957), 22 mn, Salabert
- Symphoniette pour orchestre à cordes (1957), 10 mn, Heugel
- scénique La branche des oiseaux ballet, pour ensemble (1958-1959), 30 mn, Heugel
- Neuvième symphonie pour grand orchestre (1959), 16 mn 40 s, Heugel
- Paris pour grand orchestre (1959), 9 mn 55 s, Eschig
- Aubade pour grand orchestre (1960), 10 mn, Heugel
- Dixième symphonie pour grand orchestre (1960), 22 mn 5 s, Heugel
- Les funérailles de Phocion (Hommage à Nicolas Poussin) pour grand orchestre (1960), 8 mn, Salabert
- A Frenchman in New York pour grand orchestre (1962), 21 mn, Salabert
- Douzième symphonie (Rurale) pour grand orchestre (1962), 16 mn 40 s, Heugel
- Ouverture philharmonique pour grand orchestre (1962), 9 mn, Transatlantique
- Meurtre d'un grand chef d'État pour grand orchestre (1963), 3 mn, Eschig
- Ôde pour les morts des guerres pour grand orchestre (1963), 15 mn, Eschig
- Musique pour Prague pour grand orchestre (1965), 14 mn 10 s, Eschig
- Musique pour l'Indiana pour grand orchestre (1966), 19 mn 15 s, Eschig
- Musique pour la Nouvelle Orléans pour grand orchestre (1966), 27 mn 15 s, Eschig
- Promenade concert pour grand orchestre (1967), 13 mn, Eschig
- Symphonie pour l'univers claudélien pour grand orchestre (1968), 25 mn, Eschig
- Suite en sol pour grand orchestre (1969), 18 mn, Eschig
- Musique de théâtre pour orchestre d'harmonie (1970), 12 mn, Eschig
- scénique Fugue du Massacre ballet, pour ensemble (1971), Salabert
- Musique pour San Francisco pour grand orchestre (1971), 10 mn 40 s, Eschig
- Ôde pour Jérusalem pour grand orchestre (1972), 13 mn 5 s, Eschig
- Musique concertante
- Suite anglaise pour accordéon et orchestre (), 15 mn
- Suite anglaise pour ondes Martenot et orchestre (), 10 mn
- Poème sur un cantique de Camargue pour piano et orchestre (1913)
- Cinéma-Fantaisie pour violon et orchestre (1919), 19 mn, Eschig
- Ballade pour piano et orchestre (1920), 12 mn, Universal Edition
- Cinq études pour piano et orchestre (1920), 10 mn, Universal Edition
- Le Carnaval d'Aix pour piano et orchestre, d'après Salade (1926), 15 mn 30 s, Heugel
- Premier concerto pour violon et orchestre (1927), 9 mn, Heugel
- Premier concerto pour alto et orchestre (1929), 15 mn, Universal Edition
- Concerto pour batterie et orchestre (1929-1930), 7 mn, Universal Edition
- Premier concerto pour piano et orchestre (1933), 12 mn, Salabert
- Concertino de printemps pour violon et orchestre (1934), 9 mn, Salabert
- Premier concerto pour violoncelle et orchestre (1934), 15 mn, Salabert
- Concerto pour flûte, violon et orchestre (1938), 18 mn, Salabert
- Fantaisie pastorale pour piano et orchestre (1938), 10 mn, Salabert
- Scaramouche pour saxophone et orchestre (1939), 8 mn, Salabert
- Concerto pour clarinette et orchestre (1941), 20 mn 10 s, Elkan Vogel
- Deuxième concerto pour piano et orchestre (1941), 13 mn, Heugel
- Premier concerto pour deux pianos et orchestre (1941), 16 mn, Elkan Vogel
- Scaramouche pour clarinette et orchestre (1941), 8 mn, Salabert
- Suite anglaise pour violon et orchestre (1942), 15 mn, Boosey & Hawkes
- Suite anglaise pour harmonica et orchestre (1942), 15 mn, Boosey & Hawkes
- Air pour alto et orchestre (1944), Inédit
- Deuxième concerto pour violoncelle et orchestre (1945), 18 mn
- Deuxième concerto pour violon et orchestre (1946), 23 mn
- Troisième concerto pour piano et orchestre (1946), 19 mn
- Concerto pour marimba, vibraphone et orchestre (1947), 18 mn 50 s, Enoch
- Quatrième concerto pour piano et orchestre (1949), 18 mn 45 s, Heugel
- Concertino d'été pour alto et orchestre (1950), 14 mn 25 s, Heugel
- Suite Opus 300 pour deux pianos et orchestre (1950), 18 mn 15 s, Heugel
- Concertino d'Automne pour deux pianos et orchestre (1951), 11 mn, Heugel
- Suite concertante pour piano et orchestre (1952), 18 mn 50 s, Enoch
- Concertino d'hiver pour trombone et orchestre (1953), 12 mn 15 s
- Concerto pour harpe et orchestre (1953), 22 mn, Eschig
- Suite cisalpine (sur des airs piémontais) pour violoncelle et orchestre (1954), 20 mn, Eschig
- Deuxième concerto pour alto et orchestre (1954-1955), 20 mn, Heugel
- Qinquième concerto pour piano et orchestre (1955), 19 mn, Eschig
- Concerto pour hautbois et orchestre (1957), 18 mn 30 s, Heugel
- Concert royal (troisième concerto) pour violon et orchestre (1958), 20 mn, Eschig
- Symphonie concertante pour trompette, cor, basson, contrebasse et orchestre (1959), 11 mn, Heugel
- Deuxième concerto pour deux pianos et orchestre (1961), 21 mn, Eschig
- Concerto pour clavecin et orchestre (1964), 17 mn, Salabert
- Music for Boston pour violon et orchestre (1965), 13 mn, Elkan Vogel
- Stanford Serenade pour hautbois et orchestre (1969), 12 mn 5 s, Eschig
- Musique vocale et instrument(s)
- Désespoir pour voix et piano (1909)
- Alissa pour voix et piano, d'après la « Porte étroite » d'André Gide (1931, 1913), 32 mn 28 s, Heugel
- scénique I. Agamemnon opéra pour soprano, chœur d'hommes et orchestre (1913), 10 mn, Heugel
- Sept poèmes de la connaissance de l'Est pour voix et piano (1912-1913), 14 mn 35 s, Salabert
- Trois poèmes de Lucile de Chateaubriand pour voix et piano (1931, 1913), Salabert
- scénique La brebis égarée opéra en trois actes pour voix soliste et orchestre (1910-1914), Eschig
- Quatre poèmes de Léo Latil pour voix et piano (1914), 13 mn, Durand
- Trois poèmes romantiques pour voix et instrument (1913-1914), Inédit
- Trois poèmes romantiques pour voix et instrument (1914), Inédit
- D'un cahier inédit du journal d'Eugénie de Guérin pour voix et piano (1915), 8 mn 40 s, Combre
- Deux poèmes d'amour pour voix et piano (1915), 5 mn 55 s, Schirmer
- Deux poèmes de Coventry Patmore pour voix et piano (1915), 8 mn 35 s, Heugel
- scénique II. Les Choephores opéra pour soprano, baryton, récitant, chœur mixte et orchestre (1915), 30 mn, Heugel
- L'arbre exotique (Allusion aux malheurs d'un exilé) pour chant et piano (1915), Inédit
- Child Poems pour voix et piano (1916), 13 mn
- N°34 de l'Église habillée de feuilles pour quatuor vocal et piano à six mains (1916), Inédit
- Poèmes juifs pour voix et piano (1916), 16 mn 10 s, Eschig
- Trois poèmes pour chant et piano ou chant et orchestre de chambre (1916), Inédit
- Chansons Bas pour voix et piano (1917), 4 mn 15 s, Eschig
- Le retour de l'enfant prodigue cantate pour quintette vocal et orchestre (1917), 42 mn, Universal Edition
- Quatre poèmes pour baryton pour voix et piano (1915-1917), 13 mn, Durand
- Verso Carioca pour chant et piano (1917), Inédit
- Deux petits airs pour voix et piano (1918), 2 mn 5 s, Eschig
- scénique L'homme et son désir ballet, pour quatuor vocal et ensemble (1918), 16 mn 10 s, Universal Edition
- Poèmes de Francis Jammes pour voix et piano (1910-1918), Inédit
- Les soirées de Petrograd pour voix et piano (1919), 10 mn, Durand
- Machines agricoles pastorales pour chant, pour voix et orchestre de chambre (1919), 12 mn, Universal Edition
- Caramel mou (Shimmy) pour voix et orchestre de chambre (1920), 3 mn 14 s, Eschig
- Catalogue de fleurs pour voix et piano (1920), 5 mn 20 s, Durand
- Catalogue de fleurs pour voix et orchestre de chambre (1920), 5 mn 20 s, Durand
- Cocktail pour voix et trois clarinettes (1920), Elkan Vogel
- Feuilles de température pour chant et piano (1920), Inédit
- Trois poèmes de Jean Cocteau pour voix et piano (1920), 2 mn 30 s, Eschig
- Poème (du journal intime de Léo Latil) pour voix et piano (1921), 4 mn 30 s, Eschig
- scénique III. Les Euménides opéra en trois actes pour voix soliste, chœur mixte et orchestre (1917-1922), 1 h 30 mn, Heugel
- Quatre poèmes de Catulle pour voix et violon (1923), 3 mn 5 s, Heugel
- Récitatifs pour « Une éducation manquée » d'Emmanuel Chabrier pour voix et orchestre (1923), Enoch
- Sixième symphonie (1923), 6 mn, Universal Edition
- scénique Les malheurs d'Orphée opéra en trois actes pour baryton, soprano, voix soliste et orchestre (1924), 35 mn, Heugel
- scénique Salade ballet chanté en deux actes, pour voix soliste et ensemble (1924), 40 mn, Heugel
- Chants populaires hébraïques pour voix et orchestre (1925), 10 mn 50 s, Heugel
- Deux hymnes pour voix et piano (1925), 3 mn, Universal Edition
- scénique Esther de Carpentras opéra bouffe en deux actes pour voix soliste et orchestre (1925), 1 h 5 mn, Heugel
- Six chants populaires hébraïques pour voix et piano (1925), 10 mn 50 s, Heugel
- scénique Le pauvre matelot complainte en trois actes pour quatre voix et orchestre (1926), 45 mn, Heugel
- scénique L'abandon d'Ariane opéra, pour voix soliste, sextuor vocal et orchestre (1927), 9 mn, Universal Edition
- scénique L'enlèvement d'Europe opéra, pour voix soliste, sextuor vocal et orchestre (1927), 10 mn, Universal Edition
- scénique La délivrance de Thésée opéra, pour voix soliste, quatuor vocal et orchestre (1927), 8 mn, Universal Edition
- Prières journalières à l'usage des Juifs du Comtat Venaissin pour voix et piano (1927), 7 mn 36 s, Heugel
- Cantate pour louer le Seigneur pour chœur mixte, chœur d'enfants et orchestre (1928), 10 mn, Universal Edition
- scénique Christophe Colomb opéra en deux actes et vingt-sept tableaux, pour voix soliste, chœur mixte et orchestre (1928), Universal Edition
- Vocalise pour voix et piano (1928), 1 mn 50 s
- A Flower given to my child pour voix et piano (1930), Inédit
- scénique Maximilien opéra en trois actes et neuf tableaux, pour voix soliste, chœur mixte et orchestre (1930), Universal Edition
- À propos de bottes pour voix, chœur mixte et piano (ou violon et violoncelle) (1932), 16 mn, Durand
- Adages pour quatuor vocal et ensemble (1932), 13 mn 45 s, Salabert
- L'annonce faite à Marie pour quatuor vocal et ensemble (1932), 19 mn, Salabert
- La mort du tyran pour chœur mixte et orchestre (1932), 6 mn 10 s, Le Chant du Monde
- Un petit peu de musique pour voix, chœur mixte et piano (ou violon et violoncelle) (1932), 13 mn 20 s, Durand
- Deux chansons pour voix et piano (1933), 2 mn 35 s, Enoch
- Liturgie comtadine cinq chants de Roscha Haschana, pour voix et piano (1933), 6 mn, Heugel
- Liturgie comtadine cinq chants de Rosch Haschana pour voix et orchestre (1933), 6 mn, Salabert
- Les amours de Ronsard pour quatuor vocal et ensemble (1934), 11 mn 7 s, Salabert
- Les amours de Ronsard pour chœur mixte et orchestre (1934), 11 mn 7 s, Salabert
- Pan et la Syrinx cantate pour soprano, baryton et quatuor vocal et ensemble (1934), 15 mn, Salabert
- Un petit peu d'exercice pour voix, chœur mixte et piano (ou violon et violoncelle) (1934), 17 mn 40 s, Durand
- La sagesse pour quatre voix, récitant, chœur mixte et orchestre (1935), 60 mn, Heugel
- Six chansons de théâtre pour voix et piano (1936), 5 mn 5 s, Heugel
- Trois chansons de négresse pour voix et piano (1935-1936), 6 mn, Salabert
- Trois chansons de troubadour pour voix et piano (1936), 5 mn 45 s, Salabert
- Cantate de l'inauguration du Musée de l'Homme pour quatuor vocal et ensemble (1937), 20 mn, Salabert
- Cantate nuptiale d'après le Cantique des Cantiques, pour voix et orchestre (1937), 10 mn, Heugel
- Chanson du capitaine ; java de la femme pour voix et piano (1937), 7 mn 10 s, Salabert
- Chansons de l'opéra du gueux pour voix et orchestre (1937), Salabert
- Cinq chansons pour voix et piano (1936-1937), 12 mn, Salabert
- Cinq chansons pour voix et orchestre (1937), 6 mn, Salabert
- Fête de la musique (ballet céleste) pour voix et ensemble (1936-1937), Inédit
- Prends cette rose pour duo de voix et orchestre symphonique (1937), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Quatrain pour chant et piano (1937), Inédit
- Rondeau pour chant et piano (1937), Inédit
- Trois chansons de négresse pour voix et orchestre (1936-1937), 6 mn, Salabert
- Cantate de l'enfant et de la mère pour récitant et ensemble (1938), 9 mn 35 s, Heugel
- Les quatre éléments pour voix et piano (1938), 7 mn 50 s, Billaudot
- Magali chant populaire provençal pour chœur mixte et orchestre (1938), 1 mn 40 s, Le Chant du Monde
- scénique Médée opéra en un acte, pour cinq voix, chœur mixte et orchestre (1938), 1 h 10 mn, Heugel
- Récréation œuvre facile pour enfants, pour voix et piano (1938), 1 mn 55 s, Heugel
- Trois élégies pour duo de voix et orchestre à cordes (1939), Boosey & Hawkes
- Couronne de gloire cantate pour voix et orchestre de chambre (1940), 23 mn, Transatlantique
- Cours de solfège : Papillon, Papillonette pour voix d'enfants et piano (1940), Inédit
- Le voyage d'été pour voix et piano (1940), 16 mn 41 s, Heugel
- Quatre chansons de Ronsard pour voix et orchestre (1940), 8 mn 30 s, Boosey & Hawkes
- Quatre chansons de Ronsard pour voix et piano (1941), 8 mn 40 s, Boosey & Hawkes
- Caïn et Abel pour voix parlée et ensemble (1942), Inédit
- Cinq prières pour voix et orgue (1942), 8 mn 55 s, Heugel
- Rêves (Textes anonymes du XXe siècle) pour voix et piano (1942), 6 mn 14 s, Heugel
- scénique Bolivar opéra en trois actes, pour voix soliste, chœur mixte et orchestre (1943)
- Borechou-Schema Israel pour cantor, chœur mixte et orgue (1944), 2 mn 55 s, Schirmer
- La libération des Antilles pour voix et piano (1944), 8 mn 16 s, Belwin & Mills
- Printemps lointain pour chant et piano (1944), Inédit
- Kaddish pour cantor, chœur ad libitum et orgue (1945), 4 mn 10 s, Schirmer
- Chants de misère pour voix et piano (1946), 7 mn 50 s, Heugel
- Troisième symphonie (Te Deum) pour grand orchestre (1946), 31 mn 25 s, Heugel
- Service sacré pour baryton, récitant, chœur mixte et orgue (1947), 60 mn, Salabert
- Service sacré pour baryton, récitant, chœur mixte et orchestre (1947), 60 mn, Salabert
- Trois poèmes pour voix et piano (1947), 7 mn 5 s, Heugel
- L'Choh Dodi pour cantor, chœur mixte et orgue (1948), 2 mn 30 s, Schirmer
- Ballade nocturne pour voix et piano (1949), 2 mn 10 s, Heugel
- Barba Garibo divertissement sur des thèmes de folklore mentonnais pour chœur mixte et orchestre (1949-1950), 20 mn 40 s, Heugel
- Le château de feu pour chœur mixte et orchestre (1950), 12 mn 30 s, Eschig
- Les temps faciles pour chant et piano (1950), Inédit
- Cantata from proverbs pour chœur de femmes et orchestre de chambre (1951), 9 mn 50 s, Mercury Music
- Miracles of faith pour ténor, récitant, chœur mixte et orchestre (1951), 19 mn 45 s, Schirmer
- Petites légendes pour voix et piano (1952), 16 mn 10 s, Heugel
- scénique David opéra en cinq actes, pour voix soliste, chœur mixte et orchestre (1952-1953), Israeli Music Publications
- Service pour la veille du Sabbat pour chœur d'enfants et orgue (1955), 5 mn 30 s, Heugel
- Fontaines et sources pour voix et piano (1956), 7 mn 50 s, Billaudot
- Fontaines et sources pour voix et orchestre (1956), 7 mn 50 s, Billaudot
- Le Chat pour chant et piano (1956), Inédit
- Le mariage de la feuille et du cliché fantaisie pour voix, récitant, chœur mixte et orchestre (1956), 29 mn, Heugel
- Les quatre éléments (nouvelle version) pour voix et orchestre (1956), 5 mn 30 s, Billaudot
- Tristesses pour voix et piano (1956), 40 mn, Heugel
- Écoutez mes enfants pour chant et orgue (1957), Inédit
- scénique Fiesta opéra en un acte, pour voix soliste et orchestre (1958), 22 mn 30 s, Heugel
- Tragédie humaine pour chœur mixte et orchestre (1958), 27 mn 5 s, Salabert
- Cantate de la croix de charité pour soprano, ténor, chœur mixte et orchestre (1959-1960), 22 mn 15 s, Heugel
- Cantate sur des textes de Chaucer (Captivity, Escape, Rejection) pour chœur mixte et orchestre (1960), 15 mn 25 s, Heugel
- Invocation à l'ange Raphaël cantate en quatre parties, pour chœur de femmes et orchestre (1962), 14 mn, Eschig
- Suite de quatrains pour récitant et ensemble (1962), 12 mn, Salabert
- Caroles pour chœur mixte et orchestre (1963), 12 mn, Eschig
- Pacem in Terris pour contralto, baryton, chœur mixte et orchestre (1963), 46 mn, Salabert
- Suite de sonnets pour quatuor vocal et ensemble (1963), 17 mn, Eschig
- Adieu pour voix, flûte, alto et harpe (1964), 10 mn, Elkan Vogel
- Hommage à Comenius pour duo de voix et orchestre symphonique (1964), 16 mn, Eschig
- L'amour chante pour voix et piano (1964)
- Cantata from Job pour baryton, chœur mixte et orgue (1965), 16 mn 55 s
- scénique La mère coupable opéra pour huit voix et orchestre (1964-1965), 1 h 45 mn, Ricordi
- Cantate de l'initiation (Bar-mitzvah Israël 1948-1961) pour chœur mixte et orchestre (ou chœur et orgue) (1966), 14 mn 13 s, Heugel
- Cantate de psaumes pour baryton et orchestre (1967), Universal Edition
- Vezelay (La Colline inspirée) pour voix et ensemble (1967), Inédit
- scénique Saint Louis roi de France opéra oratorio en deux parties pour deux sopranos, ténor, basse, chœur mixte et orchestre (1970), 1 h 30 mn, Eschig
- Ani Maamin, un chant perdu et retrouvé pour soprano, quatre récitants, chœur mixte et orchestre (1972), 1 h 10 mn, Eschig
- Musique vocale a cappella
- Devant sa main nue pour quatuor vocal ou chœur de femmes (), 4 mn 15 s, Salabert
- Deux poèmes pour quatuor vocal ou chœur mixte (1916-1919), 4 mn 22 s, Durand
- Psaume 126 pour chœur d'hommes (1921), 4 mn 50 s, Universal Edition
- Deux élégies romaines pour quatuor vocal ou chœur de femmes (1932), 2 mn 50 s, Salabert
- Deux poèmes de Cendrars pour quatuor vocal ou chœur mixte (1932), 3 mn 25 s, Salabert
- Cantique du Rhône pour quatuor vocal ou chœur mixte (1936), 9 mn, Elkan Vogel
- Cantate de la paix pour chœur d'hommes et d'enfants (1937), 9 mn 40 s, Schirmer
- Les deux cités pour chœur mixte (1937), 13 mn 5 s, Schirmer
- Main tendue à tous pour chœur mixte (1937), 4 mn
- Incantations poèmes aztèques pour chœur d'hommes (1939), 7 mn 30 s, Eschig
- Quatrains valaisans pour chœur mixte (1939), 3 mn 30 s, Heugel
- Cantate de la guerre pour chœur mixte (1940), 10 mn 45 s, Schirmer
- Sornettes pour deux voix d'enfants (1940), Inédit
- Six sonnets composés au secret pour quatuor vocal ou chœur mixte (1946), 12 mn 30 s, Elkan Vogel
- Naissance de Vénus cantate pour chœur mixte (1949), 5 mn, Heugel
- Trois psaumes de David pour chœur mixte (1954), 15 mn 45 s, Eschig
- Deux poèmes pour quatuor vocal ou chœur mixte (1955), 4 mn 20 s, Heugel
- Huit poèmes de Jorge Guillen pour chœur mixte (1958), 14 mn 40 s, Heugel
- Traversée pour chœur mixte (1961), 6 mn 15 s, Salabert
- Adam pour soprano, deux ténors et deux barytons (1964), Inédit
- Promesse de Dieu pour chœur mixte (1971), 10 mn 15 s, Eschig
- Les momies d'Égypte pour chœur mixte (1972), 20 mn, Universal Edition
- Effectif non spécifié
- À la Toussaint (1911)
- Le château (1914), Inédit
- Poèmes du Gitanjali (1914), Inédit
- Notre Dame de Sarrance (Hymne, chant) (1915), Inédit
- Deux poèmes de Rimbaud (1917), Inédit
- Pièce de circonstance (1926), Inédit
- Quatrain (1929), Inédit
- Quatrain (1935), Inédit
- Pledge to Mills chant d'étudiants (1945), Inédit
- Préparatif à la mort et allégorie maritime (1963), Inédit
Source et détails du catalogue
Compositions pour la scène
- Protée (Paul Claudel, 1913)
- L’Ours et la Lune (Paul Claudel, 1918)
- L’annonce faite à Marie (Paul Claudel, 1932)
- Le château des papes (André de Richaud, 1932)
- Le cycle de la création (Dom Sturzo, 1934)
- Se plaire sur une même fleur (Felix Moreno y Posuonel, 1934)
- Le Faiseur (Balzac, 1935)
- Bertrand de Born (Valmy Baisse, 1936)
- Bolivar (Jules Supervielle, 1935-1936)
- Amal ou la Lettre du roi (Rabîndranâth Tagore, André Gide, 1936)
- Le Conquérant (Jean Mistler, 1936)
- La Folle du ciel (Henri-René Lenormand, 1936)
- Jules César (Shakespeare, Simone Jollivet, 1936)
- Quatorze juillet (Romain Rolland, 1936)
- Tu ne m’échapperas jamais (Margaret Kennedy, 1936)
- Le Voyageur sans bagages (Jean Anouilh, 1936)
- La Duchesse d’Amalfi (John Webster, Henri Fluchère, 1937)
- Hécube (Euripide, André de Richaud, 1937)
- Liberté (Spectacle collectif, 1937)
- Macbeth (Shakespeare, 1937)
- Le médecin volant (Molière, Charles Vildrac, 1937)
- Naissance d’une cité (Jean Richard Bloch, spectacle collectif, 1937)
- L’Opéra du gueux (John Gay, 1937)
- Roméo et Juliette (Shakespeare, A. Jouve, 1937)
- Le Trompeur de Séville (André Obey, 1937)
- Le Bal des voleurs (Jean Anouilh, 1938)
- La Première Famille (Jules Supervielle, 1938)
- Tricolore (Pierre Lestringuez, 1938)
- Hamlet (Jules Laforgue, 1939)
- Un petit ange de rien du tout (Claude-André Puget, 1940)
- L’annonce faite à Marie (Paul Claudel, 1942)
- Lidoire (Georges Courteline, 1946)
- La Maison de Bernarda Alba (Garcia Lorca, 1947)
- Le jeu de Robin et Marion (d’après Adam de la Halle, 1948)
- Sheherazade (Jules Supervielle, 1948)
- Le conte d’hiver (Shakespeare, Claude-André Puget, 1950)
- Christophe Colomb (Paul Claudel, 1952)
- Saul (André Gide, 1954)
- Juanito (Pierre Humblot, 1955)
- Protée; (Paul Claudel, 1955)
- Mother Courage (Bertold Brecht, 1959)
- Judith (Jean Giraudoux, 1961)
- Jérusalem à Carpentras (Armand Lunel, 1966)
- L’Histoire de Tobie et Sara (Paul Claudel, 1967)
Compositions pour le cinéma
- Actualités filmées (1928)
- La P’tite Lilie (Alberto Cavalcanti, 1929)
- Hallo everybody (Hans Richter, 1933)
- Madame Bovary (Jean Renoir, 1933)
- L’Hippocampe (Jean Painlevé, 1934)
- Tartarin de Tarascon (Raymond Bernard, 1934)
- Voix d’enfants (Reynaud et la Manécanterie, 1935)
- The Beloved Vagabond (Curtis Bernhard, 1936)
- La Citadelle du silence (Marcel L’Herbier, 1937)
- La Conquête du Ciel (Hans Richter, 1937)
- Grands feux (Alexandre Alexeieff, 1937)
- Mollenard (Robert Siodmak, 1937)
- Les Otages (Raymond Bernard, 1938)
- La Tragédie impériale, Raspoutine (Marcel L’Herbier, 1938)
- Cavalcade de l’amour (Raymond Bernard, 1939)
- Espoir (André Malraux, 1939)
- Gulf Stream (Alexandre Alexeieff, 1939)
- Islands (Alberto Cavalcanti, 1939)
- The private affairs of Bel Ami (Albert Lewyn, 1946)
- Dreams that money can buy (Hans Richter, 1947)
- Gauguin (Alain Resnais, 1950)
- La Vie commence demain (Nicole Vedrès, 1950)
- Ils étaient tous des volontaires (documentaire pour le dixième anniversaire de la Libération, 1954)
- Celles qui n’étaient plus (Colpi, 1957)
- Paul Claudel (André Gillet, 1968)
Compositions pour la radio (Radio France)
- Agamemnon, Eschyle (1938)
- Voyage au pays du rêve, Ravenne (1939)
- Le Grand Testament, N. Franck (1948)
- La Fin du Monde, Blaise Cendrars (1949)
- Le repos du septième jour, Paul Claudel (1950)
- Samaël, André Spire (1953)
- Le Dibbouk, Shalom Anski (1963)
Compositions pour la télévision
- Peron et Evita (documentaire, 1958)
- Burma Road (documentaire, 1959)
Montage musical
- Étude poétique, Claude Roy (1954)
- 1973
- Quintette à vent, 17 mn, Eschig
- Études (sur des thèmes liturgiques du Comtat Venaissin) pour quatuor à cordes, 10 mn 40 s, Eschig
- 1972
- Ani Maamin, un chant perdu et retrouvé pour soprano, quatre récitants, chœur mixte et orchestre, 1 h 10 mn, Eschig
- Les momies d'Égypte pour chœur mixte, 20 mn, Universal Edition
- Ôde pour Jérusalem pour grand orchestre, 13 mn 5 s, Eschig
- 1971
- scénique Fugue du Massacre ballet, pour ensemble, Salabert
- Hommage à Igor Strawinsky pour quatuor à cordes, Boosey & Hawkes
- Musique pour San Francisco pour grand orchestre, 10 mn 40 s, Eschig
- Promesse de Dieu pour chœur mixte, 10 mn 15 s, Eschig
- 1970
- Musique de théâtre pour orchestre d'harmonie, 12 mn, Eschig
- scénique Saint Louis roi de France opéra oratorio en deux parties pour deux sopranos, ténor, basse, chœur mixte et orchestre, 1 h 30 mn, Eschig
- Six danses en trois mouvements pour deux pianos, 6 mn 7 s, Eschig
- 1969
- Musique pour Ars Nova pour treize instrument, avec groupe aléatoire pour chaque morceau, 12 mn, Eschig
- Musique pour Graz pour orchestre de chambre, 15 mn 30 s, Universal Edition
- Stanford Serenade pour hautbois et orchestre, 12 mn 5 s, Eschig
- Suite en sol pour grand orchestre, 18 mn, Eschig
- 1968
- Symphonie pour l'univers claudélien pour grand orchestre, 25 mn, Eschig
- Trio pour piano, violon et violoncelle, 14 mn 5 s, Heugel
- 1967
- Cantate de psaumes pour baryton et orchestre, Universal Edition
- Promenade concert pour grand orchestre, 13 mn, Eschig
- Vezelay (La Colline inspirée) pour voix et ensemble, Inédit
- 1966
- Cantate de l'initiation (Bar-mitzvah Israël 1948-1961) pour chœur mixte et orchestre (ou chœur et orgue), 14 mn 13 s, Heugel
- Musique pour Lisbonne pour orchestre de chambre, 21 mn, Eschig
- Musique pour l'Indiana pour grand orchestre, 19 mn 15 s, Eschig
- Musique pour la Nouvelle Orléans pour grand orchestre, 27 mn 15 s, Eschig
- Quatuor pour piano, violon, alto et violoncelle, 20 mn, Durand
- 1965
- Cantata from Job pour baryton, chœur mixte et orgue, 16 mn 55 s
- scénique La mère coupable opéra pour huit voix et orchestre, 1 h 45 mn, Ricordi
- Music for Boston pour violon et orchestre, 13 mn, Elkan Vogel
- Musique pour Prague pour grand orchestre, 14 mn 10 s, Eschig
- Élégie pour Pierre pour alto et percussion, Inédit
- 1964
- Adam pour soprano, deux ténors et deux barytons, Inédit
- Adieu pour voix, flûte, alto et harpe, 10 mn, Elkan Vogel
- Concerto pour clavecin et orchestre, 17 mn, Salabert
- Hommage à Comenius pour duo de voix et orchestre symphonique, 16 mn, Eschig
- L'amour chante pour voix et piano
- Septuor à cordes, 15 mn 20 s, Heugel
- 1963
- Caroles pour chœur mixte et orchestre, 12 mn, Eschig
- Meurtre d'un grand chef d'État pour grand orchestre, 3 mn, Eschig
- Pacem in Terris pour contralto, baryton, chœur mixte et orchestre, 46 mn, Salabert
- Préparatif à la mort et allégorie maritime, Inédit
- Suite de sonnets pour quatuor vocal et ensemble, 17 mn, Eschig
- Ôde pour les morts des guerres pour grand orchestre, 15 mn, Eschig
- 1962
- A Frenchman in New York pour grand orchestre, 21 mn, Salabert
- Douzième symphonie (Rurale) pour grand orchestre, 16 mn 40 s, Heugel
- Fanfare pour deux trompettes et deux trombones, Heugel
- Invocation à l'ange Raphaël cantate en quatre parties, pour chœur de femmes et orchestre, 14 mn, Eschig
- Ouverture philharmonique pour grand orchestre, 9 mn, Transatlantique
- Suite de quatrains pour récitant et ensemble, 12 mn, Salabert
- 1961
- Concert de chambre pour piano, quintette à cordes et quintette à vent, 14 mn, Eschig
- Deuxième concerto pour deux pianos et orchestre, 21 mn, Eschig
- Neige sur le fleuve pour ensemble, Inédit
- Traversée pour chœur mixte, 6 mn 15 s, Salabert
- 1960
- Aubade pour grand orchestre, 10 mn, Heugel
- Cantate de la croix de charité pour soprano, ténor, chœur mixte et orchestre, 22 mn 15 s, Heugel
- Cantate sur des textes de Chaucer (Captivity, Escape, Rejection) pour chœur mixte et orchestre, 15 mn 25 s, Heugel
- Dixième symphonie pour grand orchestre, 22 mn 5 s, Heugel
- Les funérailles de Phocion (Hommage à Nicolas Poussin) pour grand orchestre, 8 mn, Salabert
- Sonatine pastorale pour violon, 3 mn 20 s
- 1959
- scénique La branche des oiseaux ballet, pour ensemble, 30 mn, Heugel
- Neuvième symphonie pour grand orchestre, 16 mn 40 s, Heugel
- Paris pour grand orchestre, 9 mn 55 s, Eschig
- Sonate pour violoncelle et piano, 13 mn 35 s, Salabert
- Sonatine pour alto et violoncelle, 17 mn 50 s, Heugel
- Symphonie concertante pour trompette, cor, basson, contrebasse et orchestre, 11 mn, Heugel
- 1958
- Concert royal (troisième concerto) pour violon et orchestre, 20 mn, Eschig
- Divertissement pour quintette à vents, 11 mn 30 s, Heugel
- scénique Fiesta opéra en un acte, pour voix soliste et orchestre, 22 mn 30 s, Heugel
- Huit poèmes de Jorge Guillen pour chœur mixte, 14 mn 40 s, Heugel
- Sextuor à cordes, 13 mn 44 s, Heugel
- Tragédie humaine pour chœur mixte et orchestre, 27 mn 5 s, Salabert
- 1957
- Aspen Serenade pour orchestre de chambre, 16 mn 5 s, Heugel
- Concerto pour hautbois et orchestre, 18 mn 30 s, Heugel
- Huitième symphonie (Rhodanienne) pour grand orchestre, 21 mn 10 s, Heugel
- scénique La Rose des vents ballet et deux chansons, pour ensemble, 22 mn, Salabert
- Le Globe Trotter pour piano, 19 mn 15 s, Belwin & Mills
- Le Globe Trotter pour orchestre de chambre, 18 mn, Belwin & Mills
- Les charmes de la vie « Hommage à Watteau », pour piano, 19 mn 45 s, Belwin & Mills
- Les charmes de la vie « Hommage à Watteau », pour orchestre de chambre, 20 mn, Belwin & Mills
- Segovania pour guitare, 2 mn 30 s, Heugel
- Symphoniette pour orchestre à cordes, 10 mn, Heugel
- Écoutez mes enfants pour chant et orgue, Inédit
- 1956
- Duo concertant pour clarinette et piano, 9 mn 45 s, Heugel
- Fontaines et sources pour voix et piano, 7 mn 50 s, Billaudot
- Fontaines et sources pour voix et orchestre, 7 mn 50 s, Billaudot
- Le Chat pour chant et piano, Inédit
- Le mariage de la feuille et du cliché fantaisie pour voix, récitant, chœur mixte et orchestre, 29 mn, Heugel
- Les quatre éléments (nouvelle version) pour voix et orchestre, 5 mn 30 s, Billaudot
- Quatrième quintette pour quintette à cordes, 20 mn 5 s, Heugel
- Sonatine pour piano, 7 mn, Transatlantique
- Tristesses pour voix et piano, 40 mn, Heugel
- Valse en forme de rondo (La couronne de Marguerite) pour piano, Salabert
- Valse en forme de rondo (La couronne de Marguerite) pour grand orchestre, Salabert
- 1955
- Deux poèmes pour quatuor vocal ou chœur mixte, 4 mn 20 s, Heugel
- Deuxième concerto pour alto et orchestre, 20 mn, Heugel
- Pensée amicale pour orchestre à cordes, Inédit
- Petite suite pour orgue, 6 mn 9 s, Eschig
- Qinquième concerto pour piano et orchestre, 19 mn, Eschig
- Septième symphonie pour grand orchestre, 15 mn, Heugel
- Service pour la veille du Sabbat pour chœur d'enfants et orgue, 5 mn 30 s, Heugel
- Sixième symphonie pour grand orchestre, 27 mn 15 s, Heugel
- 1954
- Caprice pour clarinette et piano, Billaudot
- Danse pour saxophone et piano, Billaudot
- Eglogue pour flûte et piano, Inédit
- Hymne de glorification pour piano, 7 mn, Eschig
- Sonatine pour hautbois et piano, 11 mn, Durand
- Suite cisalpine (sur des airs piémontais) pour violoncelle et orchestre, 20 mn, Eschig
- Trois psaumes de David pour chœur mixte, 15 mn 45 s, Eschig
- 1953
- Cinquième symphonie pour grand orchestre, 26 mn, Heugel
- Concertino d'hiver pour trombone et orchestre, 12 mn 15 s
- Concerto pour harpe et orchestre, 22 mn, Eschig
- scénique David opéra en cinq actes, pour voix soliste, chœur mixte et orchestre, Israeli Music Publications
- Ouverture méditerannéenne pour grand orchestre, 6 mn 20 s, Heugel
- Sonatine pour violon et violoncelle, 7 mn 20 s, Heugel
- Suite campagnarde pour grand orchestre, 9 mn 55 s, Heugel
- Troisième quintette pour quintette à cordes, 15 mn 20 s, Heugel
- 1952
- Deuxième quintette pour quintette à cordes, 9 mn 25 s, Heugel
- Petites légendes pour voix et piano, 16 mn 10 s, Heugel
- Suite concertante pour piano et orchestre, 18 mn 50 s, Enoch
- scénique Vendanges ballet, pour ensemble, 50 mn, Eschig
- 1951
- Cantata from proverbs pour chœur de femmes et orchestre de chambre, 9 mn 50 s, Mercury Music
- Concertino d'Automne pour deux pianos et orchestre, 11 mn, Heugel
- Le candélabre à sept branches pour piano, 10 mn, Israeli Music Publications
- Miracles of faith pour ténor, récitant, chœur mixte et orchestre, 19 mn 45 s, Schirmer
- Premier quintette pour quintette de clavier et cordes, 14 mn, Heugel
- West Point Suite pour orchestre d'harmonie, 7 mn 50 s
- 1950
- Barba Garibo divertissement sur des thèmes de folklore mentonnais pour chœur mixte et orchestre, 20 mn 40 s, Heugel
- Concertino d'été pour alto et orchestre, 14 mn 25 s, Heugel
- Dix-huitième quatuor pour quatuor à cordes, 25 mn 30 s, Heugel
- Dix-septième quatuor pour quatuor à cordes, 20 mn 40 s, Heugel
- Enfantines pour piano, d'après Trois poèmes de Jean Cocteau, Eschig
- Jeu pour piano, 1 mn 36 s, Billaudot
- Le château de feu pour chœur mixte et orchestre, 12 mn 30 s, Eschig
- Les temps faciles pour chant et piano, Inédit
- Seizième quatuor pour quatuor à cordes, 16 mn 40 s, Heugel
- Suite Opus 300 pour deux pianos et orchestre, 18 mn 15 s, Heugel
- 1949
- Ballade nocturne pour voix et piano, 2 mn 10 s, Heugel
- Deuxième sonate pour piano, 15 mn 45 s, Heugel
- scénique La cueillette des citrons ballet, pour ensemble, 20 mn, Heugel
- Les rêves de Jacob pour quintette à vent et cordes, 13 mn 30 s, Heugel
- Naissance de Vénus cantate pour chœur mixte, 5 mn, Heugel
- Quatrième concerto pour piano et orchestre, 18 mn 45 s, Heugel
- 1948
- scénique 'Adame Miroir ballet, pour ensemble, 18 mn, Heugel
- Accueil amical pour piano, Heugel
- Kentuckiana (divertissement sur vingt airs du Kentucky) pour deux pianos, 6 mn 20 s, Elkan Vogel
- Kentuckiana (divertissement sur vingt airs du Kentucky) pour grand orchestre, 10 mn 20 s, Elkan Vogel
- L'Apothéose de Molière d'après Baptiste Anet, pour orchestre de chambre, 10 mn
- L'Choh Dodi pour cantor, chœur mixte et orgue, 2 mn 30 s, Schirmer
- L'enfant aime pour piano, 9 mn 15 s, Belwin & Mills
- Octuor à cordes, 16 mn 40 s, Heugel
- Paris pour quatre pianos, 9 mn 27 s, Eschig
- Quatorzième quatuor pour quatuor à cordes, 15 mn 45 s, Heugel
- Quinzième quatuor pour quatuor à cordes, 15 mn 45 s, Heugel
- 1947
- Carnaval à la Nouvelle Orléans pour deux pianos, 8 mn 15 s, Belwin & Mills
- Concerto pour marimba, vibraphone et orchestre, 18 mn 50 s, Enoch
- Méditation pour piano, Inédit
- Quatrième symphonie (1848) pour grand orchestre, 28 mn 6 s, Salabert
- Sept danses sur des airs palestiniens pour ensemble, Inédit
- Service sacré pour baryton, récitant, chœur mixte et orgue, 60 mn, Salabert
- Service sacré pour baryton, récitant, chœur mixte et orchestre, 60 mn, Salabert
- Trio à cordes pour violon, alto et violoncelle, 13 mn 30 s, Heugel
- Trois poèmes pour voix et piano, 7 mn 5 s, Heugel
- 1946
- Chants de misère pour voix et piano, 7 mn 50 s, Heugel
- Deuxième concerto pour violon et orchestre, 23 mn
- Farandoleurs pour violon et piano, 2 mn 20 s, Salabert
- scénique Les cloches ballet, pour ensemble, 27 mn, Eschig
- Six sonnets composés au secret pour quatuor vocal ou chœur mixte, 12 mn 30 s, Elkan Vogel
- Treizième quatuor pour quatuor à cordes, 10 mn 40 s, Salabert
- Troisième concerto pour piano et orchestre, 19 mn
- Troisième symphonie (Te Deum) pour grand orchestre, 31 mn 25 s, Heugel
- Une journée pour piano, 6 mn 30 s
- 1945
- Danses de Jacaremirim pour violon et piano, 4 mn 45 s, Belwin & Mills
- Deux marches pour grand orchestre, 5 mn 5 s, Schirmer
- Deux marches pour orchestre d'harmonie, 5 mn 5 s, Schirmer
- Deuxième concerto pour violoncelle et orchestre, 18 mn
- Douzième quatuor pour quatuor à cordes, 14 mn 5 s, Salabert
- Duo pour deux violons, 4 mn 26 s, Mercury Music
- scénique Introduction / Marche / Fête de la Victoire complément à l'arrangement en ballet de la Suite Française (op. 248), pour ensemble, Belwin & Mills
- Kaddish pour cantor, chœur ad libitum et orgue, 4 mn 10 s, Schirmer
- Le bal martiniquais pour grand orchestre, 7 mn 15 s, Elkan Vogel
- Pledge to Mills chant d'étudiants, Inédit
- Sonate pour violon et clavecin, 9 mn 40 s, Elkan Vogel
- Élegie pour violoncelle et piano, 4 mn 35 s, Boosey & Hawkes
- 1944
- Air pour alto et orchestre, Inédit
- Borechou-Schema Israel pour cantor, chœur mixte et orgue, 2 mn 55 s, Schirmer
- Deuxième sonate pour alto et piano, 11 mn 35 s, Heugel
- Deuxième symphonie pour grand orchestre, 27 mn, Heugel
- Jeux de printemps pour orchestre de chambre, 20 mn, Salabert
- Jeux de printemps pour grand orchestre, 20 mn, Salabert
- La Muse ménagère pour piano, 21 mn 25 s
- La Muse ménagère pour orchestre de chambre, 22 mn, Elkan Vogel
- La libération des Antilles pour voix et piano, 8 mn 16 s, Belwin & Mills
- Le bal martiniquais pour deux pianos, 7 mn 16 s, Belwin & Mills
- Première sonate pour alto et piano, sur des thèmes anonymes et inédits du XVIIIe siècle, 13 mn 5 s, Heugel
- Printemps lointain pour chant et piano, Inédit
- Suite française pour grand orchestre, 17 mn, Belwin & Mills
- Suite française pour orchestre d'harmonie, 14 mn, Belwin & Mills
- 1943
- scénique Bolivar opéra en trois actes, pour voix soliste, chœur mixte et orchestre
- La Libertadora (suite de danse) pour deux pianos, 6 mn, Ahn et Simrock
- Les Songes pour deux pianos, 6 mn 12 s
- Quatre visages pour alto et piano, 14 mn, Heugel
- 1942
- Caïn et Abel pour voix parlée et ensemble, Inédit
- Cinq prières pour voix et orgue, 8 mn 55 s, Heugel
- Fanfare de la liberté pour ensemble, Inédit
- Neuf préludes pour orgue, 13 mn 5 s, Belwin & Mills
- Onzième quatuor pour quatuor à cordes, 15 mn 45 s, Salabert
- Rêves (Textes anonymes du XXe siècle) pour voix et piano, 6 mn 14 s, Heugel
- Suite anglaise pour violon et orchestre, 15 mn, Boosey & Hawkes
- Suite anglaise pour harmonica et orchestre, 15 mn, Boosey & Hawkes
- 1941
- Choral (Hommage à Paderewski) pour piano, 2 mn 10 s, Boosey & Hawkes
- Concerto pour clarinette et orchestre, 20 mn 10 s, Elkan Vogel
- Deuxième concerto pour piano et orchestre, 13 mn, Heugel
- Eglogue Madrigal pour clarinette et piano (extrait de Four Sketches), Elkan Vogel
- Eglogue Madrigal (extrait de Four sketches) pour quintette à vents, Mercury Music
- Four sketches pour orchestre de chambre, 9 mn, Mercury Music
- Four sketches (Esquisses) pour piano, 10 mn 15 s, Mercury Music
- Mills Fanfare (La Fanfare du Moulin) pour cordes, Inédit
- Pastorale pour orgue, 3 mn 29 s, Belwin & Mills
- Premier concerto pour deux pianos et orchestre, 16 mn, Elkan Vogel
- Quatre chansons de Ronsard pour voix et piano, 8 mn 40 s, Boosey & Hawkes
- Scaramouche pour clarinette et orchestre, 8 mn, Salabert
- Sonatine pour violon et alto, 9 mn, Mercury Music
- Touches blanches pour piano
- Touches noires pour piano
- 1940
- Cantate de la guerre pour chœur mixte, 10 mn 45 s, Schirmer
- Couronne de gloire cantate pour voix et orchestre de chambre, 23 mn, Transatlantique
- Cours de solfège : Papillon, Papillonette pour voix d'enfants et piano, Inédit
- Dixième quatuor (Birthday Quartet) pour quatuor à cordes, 15 mn 15 s, Salabert
- Indicatif et marche pour les bons d'armement pour cuivres et batterie, Inédit
- Introduction et Allegro (orchestration de deux fragments de La Sultane de Couperin) pour grand orchestre, 6 mn 45 s, Elkan Vogel
- Le voyage d'été pour voix et piano, 16 mn 41 s, Heugel
- scénique Moïse ballet, pour ensemble, 31 mn 25 s, Elkan Vogel
- Opus Americanum no 2 pour orchestre de chambre, 31 mn 25 s, Elkan Vogel
- Opus Americanum no 2 pour grand orchestre, 21 mn 25 s, Elkan Vogel
- Quatre chansons de Ronsard pour voix et orchestre, 8 mn 30 s, Boosey & Hawkes
- Sonatine pour deux violons, 3 mn 20 s, Mercury Music
- Sonatine à trois pour violon, alto et violoncelle, 8 mn 20 s, Mercury Music
- Sornettes pour deux voix d'enfants, Inédit
- 1939
- Cortège funèbre pour grand orchestre, 14 mn
- Fanfare pour ensemble, Inédit
- Incantations poèmes aztèques pour chœur d'hommes, 7 mn 30 s, Eschig
- La Cheminée du roi René pour quintette à vents, 11 mn 13 s
- Première symphonie pour grand orchestre, 27 mn, Heugel
- Quatrains valaisans pour chœur mixte, 3 mn 30 s, Heugel
- Scaramouche pour saxophone et orchestre, 8 mn, Salabert
- Trois élégies pour duo de voix et orchestre à cordes, Boosey & Hawkes
- 1938
- Cantate de l'enfant et de la mère pour récitant et ensemble, 9 mn 35 s, Heugel
- Concerto pour flûte, violon et orchestre, 18 mn, Salabert
- Fantaisie pastorale pour piano et orchestre, 10 mn, Salabert
- Les quatre éléments pour voix et piano, 7 mn 50 s, Billaudot
- Magali chant populaire provençal pour chœur mixte et orchestre, 1 mn 40 s, Le Chant du Monde
- scénique Médée opéra en un acte, pour cinq voix, chœur mixte et orchestre, 1 h 10 mn, Heugel
- Récréation œuvre facile pour enfants, pour voix et piano, 1 mn 55 s, Heugel
- 1937
- Cantate de l'inauguration du Musée de l'Homme pour quatuor vocal et ensemble, 20 mn, Salabert
- Cantate de la paix pour chœur d'hommes et d'enfants, 9 mn 40 s, Schirmer
- Cantate nuptiale d'après le Cantique des Cantiques, pour voix et orchestre, 10 mn, Heugel
- Chanson du capitaine ; java de la femme pour voix et piano, 7 mn 10 s, Salabert
- Chansons de l'opéra du gueux pour voix et orchestre, Salabert
- Cinq chansons pour voix et piano, 12 mn, Salabert
- Cinq chansons pour voix et orchestre, 6 mn, Salabert
- Fête de la musique (ballet céleste) pour voix et ensemble, Inédit
- Le Carnaval de Londres d'après l'Opéra du Gueux, pour orchestre de chambre, 30 mn, Salabert
- Les deux cités pour chœur mixte, 13 mn 5 s, Schirmer
- Main tendue à tous pour chœur mixte, 4 mn
- Prends cette rose pour duo de voix et orchestre symphonique, 4 mn, Boosey & Hawkes
- Quatrain pour chant et piano, Inédit
- Rondeau pour chant et piano, Inédit
- Scaramouche pour deux pianos, 8 mn, Salabert
- Suite d'après Corrette pour hautbois, clarinette et basson, 8 mn 30 s
- Trois chansons de négresse pour voix et orchestre, 6 mn, Salabert
- 1936
- Cantique du Rhône pour quatuor vocal ou chœur mixte, 9 mn, Elkan Vogel
- Fragments dramatiques pour ensemble, Inédit
- Introduction et marche funèbre pour grand orchestre, 6 mn 30 s
- Introduction et marche funèbre pour orchestre d'harmonie, 6 mn 30 s
- Six chansons de théâtre pour voix et piano, 5 mn 5 s, Heugel
- Suite pour piano, violon et clarinette, 11 mn 50 s, Salabert
- Suite provencale pour grand orchestre, 16 mn, Salabert
- scénique Suite provencale ballet, pour ensemble, 16 mn, Salabert
- Trois chansons de négresse pour voix et piano, 6 mn, Salabert
- Trois chansons de troubadour pour voix et piano, 5 mn 45 s, Salabert
- 1935
- La sagesse pour quatre voix, récitant, chœur mixte et orchestre, 60 mn, Heugel
- Neuvième quatuor pour quatuor à cordes, 18 mn 10 s
- Pastorale pour hautbois, clarinette et basson, 3 mn 50 s
- Quatrain, Inédit
- 1934
- Concertino de printemps pour violon et orchestre, 9 mn, Salabert
- Exemple musical pour pipeau et piano
- Les amours de Ronsard pour quatuor vocal et ensemble, 11 mn 7 s, Salabert
- Les amours de Ronsard pour chœur mixte et orchestre, 11 mn 7 s, Salabert
- Pan et la Syrinx cantate pour soprano, baryton et quatuor vocal et ensemble, 15 mn, Salabert
- Premier concerto pour violoncelle et orchestre, 15 mn, Salabert
- Un petit peu d'exercice pour voix, chœur mixte et piano (ou violon et violoncelle), 17 mn 40 s, Durand
- 1933
- Deux chansons pour voix et piano, 2 mn 35 s, Enoch
- L'Album de Madame Bovary pour piano, 13 mn 30 s
- scénique Les Songes ballet, pour ensemble, 30 mn, Salabert
- Liturgie comtadine cinq chants de Roscha Haschana, pour voix et piano, 6 mn, Heugel
- Liturgie comtadine cinq chants de Rosch Haschana pour voix et orchestre, 6 mn, Salabert
- Premier concerto pour piano et orchestre, 12 mn, Salabert
- Promenade (Le Tour de l'exposition) pour piano, Salabert
- Quatre romances sans paroles pour piano, 4 mn, Salabert
- Trois Valses pour piano, 3 mn 23 s
- 1932
- Adages pour quatuor vocal et ensemble, 13 mn 45 s, Salabert
- Deux poèmes de Cendrars pour quatuor vocal ou chœur mixte, 3 mn 25 s, Salabert
- Deux élégies romaines pour quatuor vocal ou chœur de femmes, 2 mn 50 s, Salabert
- Huitième quatuor pour quatuor à cordes, 12 mn 45 s
- L'Automne pour piano, 7 mn, Salabert
- L'annonce faite à Marie pour quatuor vocal et ensemble, 19 mn, Salabert
- La mort du tyran pour chœur mixte et orchestre, 6 mn 10 s, Le Chant du Monde
- Suite pour ondes Martenot et piano, 10 mn, Cerda
- Un petit peu de musique pour voix, chœur mixte et piano (ou violon et violoncelle), 13 mn 20 s, Durand
- À propos de bottes pour voix, chœur mixte et piano (ou violon et violoncelle), 16 mn, Durand
- 1931
- Sonate pour orgue, 19 mn 43 s, Belwin & Mills
- 1930
- A Flower given to my child pour voix et piano, Inédit
- Choral pour piano, Inédit
- Concerto pour batterie et orchestre, 7 mn, Universal Edition
- scénique Maximilien opéra en trois actes et neuf tableaux, pour voix soliste, chœur mixte et orchestre, Universal Edition
- Suite de Maximilien pour grand orchestre, 20 mn, Universal Edition
- 1929
- Premier concerto pour alto et orchestre, 15 mn, Universal Edition
- Quatrain, Inédit
- 1928
- Cantate pour louer le Seigneur pour chœur mixte, chœur d'enfants et orchestre, 10 mn, Universal Edition
- scénique Christophe Colomb opéra en deux actes et vingt-sept tableaux, pour voix soliste, chœur mixte et orchestre, Universal Edition
- scénique La bien-aimée ballet d'après Schubert et Liszt, pour orchestre, Universal Edition
- Vocalise pour voix et piano, 1 mn 50 s
- 1927
- scénique L'abandon d'Ariane opéra, pour voix soliste, sextuor vocal et orchestre, 9 mn, Universal Edition
- scénique L'enlèvement d'Europe opéra, pour voix soliste, sextuor vocal et orchestre, 10 mn, Universal Edition
- scénique La délivrance de Thésée opéra, pour voix soliste, quatuor vocal et orchestre, 8 mn, Universal Edition
- Polka (L'Éventail de Jeanne) pour piano, Heugel
- scénique Polka (L'Éventail de Jeanne) spectacle collectif, pour ensemble, Heugel
- Premier concerto pour violon et orchestre, 9 mn, Heugel
- Prières journalières à l'usage des Juifs du Comtat Venaissin pour voix et piano, 7 mn 36 s, Heugel
- Sonatine pour clarinette et piano, 8 mn 55 s, Durand
- Trois caprices de Paganini pour violon et piano (traités en duos concertants), 9 mn 15 s, Heugel
- 1926
- La Création du monde pour piano et quatuor à cordes, 15 mn, Eschig
- Le Carnaval d'Aix pour piano et orchestre, d'après Salade, 15 mn 30 s, Heugel
- scénique Le pauvre matelot complainte en trois actes pour quatre voix et orchestre, 45 mn, Heugel
- Pièce de circonstance, Inédit
- 1925
- Chants populaires hébraïques pour voix et orchestre, 10 mn 50 s, Heugel
- Deux hymnes pour grand orchestre, 3 mn, Universal Edition
- Deux hymnes pour voix et piano, 3 mn, Universal Edition
- scénique Esther de Carpentras opéra bouffe en deux actes pour voix soliste et orchestre, 1 h 5 mn, Heugel
- Septième quatuor pour quatuor à cordes, 12 mn 40 s, Universal Edition
- Six chants populaires hébraïques pour voix et piano, 10 mn 50 s, Heugel
- 1924
- scénique Le train bleu ballet, pour ensemble, 22 mn 15 s, Heugel
- scénique Les malheurs d'Orphée opéra en trois actes pour baryton, soprano, voix soliste et orchestre, 35 mn, Heugel
- scénique Salade ballet chanté en deux actes, pour voix soliste et ensemble, 40 mn, Heugel
- 1923
- scénique La Création du monde ballet, pour ensemble, 15 mn, Eschig
- Quatre poèmes de Catulle pour voix et violon, 3 mn 5 s, Heugel
- Récitatifs pour « Une éducation manquée » d'Emmanuel Chabrier pour voix et orchestre, Enoch
- Sixième symphonie, 6 mn, Universal Edition
- 1922
- Cinquième symphonie, 5 mn, Universal Edition
- scénique III. Les Euménides opéra en trois actes pour voix soliste, chœur mixte et orchestre, 1 h 30 mn, Heugel
- Sixième quatuor pour quatuor à cordes, 8 mn 45 s, Universal Edition
- Sonatine pour flûte et piano, 7 mn 50 s, Durand
- Trois Rag Caprices pour piano, 6 mn 2 s, Universal Edition
- Trois Rag Caprices pour orchestre de chambre, 8 mn, Universal Edition
- 1921
- scénique Marche Nuptiale ballet, pour ensemble, Salabert
- Poème (du journal intime de Léo Latil) pour voix et piano, 4 mn 30 s, Eschig
- Psaume 126 pour chœur d'hommes, 4 mn 50 s, Universal Edition
- Quatrième symphonie, 6 mn, Universal Edition
- Saudades do Brazil pour piano, 19 mn 50 s, Eschig
- Saudades do Brazil pour grand orchestre, 22 mn, Eschig
- Sérénade en trois parties, 11 mn 50 s, Universal Edition
- Troisième symphonie « Sérénade », 3 mn, Universal Edition
- 1920
- Ballade pour piano et orchestre, 12 mn, Universal Edition
- Caramel mou pour clarinette, trompette, trombone, piano, saxophone ou chant, 3 mn 14 s, Eschig
- Caramel mou (Shimmy) pour piano, 3 mn 14 s, Eschig
- Caramel mou (Shimmy) pour voix et orchestre de chambre, 3 mn 14 s, Eschig
- Catalogue de fleurs pour voix et piano, 5 mn 20 s, Durand
- Catalogue de fleurs pour voix et orchestre de chambre, 5 mn 20 s, Durand
- Cinq études pour piano et orchestre, 10 mn, Universal Edition
- Cinquième quatuor pour quatuor à cordes, 20 mn 40 s, Salabert
- Cocktail pour voix et trois clarinettes, Elkan Vogel
- Feuilles de température pour chant et piano, Inédit
- Printemps (Vol. II) pour piano, 5 mn 20 s, Eschig
- Trois poèmes de Jean Cocteau pour voix et piano, 2 mn 30 s, Eschig
- 1919
- Cinéma-Fantaisie pour violon et orchestre, 19 mn, Eschig
- Deux poèmes pour quatuor vocal ou chœur mixte, 4 mn 22 s, Durand
- Deuxième suite symphonique d'après Protée, 19 mn 40 s, Durand
- Le Bœuf sur le toit pour violon et piano, 19 mn, Eschig
- scénique Le Bœuf sur le toit ballet, pour ensemble, 19 mn, Eschig
- Les soirées de Petrograd pour voix et piano, 10 mn, Durand
- Machines agricoles pastorales pour chant, pour voix et orchestre de chambre, 12 mn, Universal Edition
- Printemps (Vol. I) pour piano, 6 mn 10 s, Eschig
- Tango des Fratellini pour piano (extrait du « Bœuf sur le Toit »), 1 mn 45 s, Eschig
- 1918
- Deux petits airs pour voix et piano, 2 mn 5 s, Eschig
- Deuxième symphonie « Pastorale », 4 mn, Universal Edition
- L'homme et son désir pour grand orchestre, 20 mn, Universal Edition
- scénique L'homme et son désir ballet, pour quatuor vocal et ensemble, 16 mn 10 s, Universal Edition
- Poèmes de Francis Jammes pour voix et piano, Inédit
- Quatrième quatuor pour quatuor à cordes, 9 mn 45 s, Salabert
- Sonate pour piano, flûte, hautbois et clarinette, 10 mn, Durand
- 1917
- Chansons Bas pour voix et piano, 4 mn 15 s, Eschig
- Deux poèmes de Rimbaud, Inédit
- Deuxième sonate pour violon et piano, 16 mn, Durand
- Le retour de l'enfant prodigue cantate pour quintette vocal et orchestre, 42 mn, Universal Edition
- Première symphonie « Le Printemps », 4 mn, Universal Edition
- Quatre poèmes pour baryton pour voix et piano, 13 mn, Durand
- Verso Carioca pour chant et piano, Inédit
- 1916
- Child Poems pour voix et piano, 13 mn
- N°34 de l'Église habillée de feuilles pour quatuor vocal et piano à six mains, Inédit
- Poèmes juifs pour voix et piano, 16 mn 10 s, Eschig
- Sonate pour piano, 18 mn, Salabert
- Trois poèmes pour chant et piano ou chant et orchestre de chambre, Inédit
- Troisième quatuor (avec chant) pour quatuor à cordes, 20 mn 5 s, Durand
- 1915
- D'un cahier inédit du journal d'Eugénie de Guérin pour voix et piano, 8 mn 40 s, Combre
- Deux poèmes d'amour pour voix et piano, 5 mn 55 s, Schirmer
- Deux poèmes de Coventry Patmore pour voix et piano, 8 mn 35 s, Heugel
- Deuxième quatuor pour quatuor à cordes, 23 mn 25 s, Durand
- scénique II. Les Choephores opéra pour soprano, baryton, récitant, chœur mixte et orchestre, 30 mn, Heugel
- L'arbre exotique (Allusion aux malheurs d'un exilé) pour chant et piano, Inédit
- Notre Dame de Sarrance (Hymne, chant), Inédit
- 1914
- scénique La brebis égarée opéra en trois actes pour voix soliste et orchestre, Eschig
- Le Printemps pour violon et piano, 2 mn 25 s, Durand
- Le château, Inédit
- Mazurka pour piano, 1 mn 15 s, Eschig
- Poèmes du Gitanjali, Inédit
- Première suite symphonique d'après la Brebis égarée, 18 mn, Eschig
- Quatre poèmes de Léo Latil pour voix et piano, 13 mn, Durand
- Sonate pour piano et deux violons, 15 mn 35 s, Durand
- Trois poèmes romantiques pour voix et instrument, Inédit
- Trois poèmes romantiques pour voix et instrument, Inédit
- 1913
- Alissa pour voix et piano, d'après la « Porte étroite » d'André Gide, 32 mn 28 s, Heugel
- scénique I. Agamemnon opéra pour soprano, chœur d'hommes et orchestre, 10 mn, Heugel
- Poème sur un cantique de Camargue pour piano et orchestre
- Sept poèmes de la connaissance de l'Est pour voix et piano, 14 mn 35 s, Salabert
- Suite cinq pièces pour piano, 25 mn 10 s, Durand
- Trois poèmes de Lucile de Chateaubriand pour voix et piano, Salabert
- 1912
- Premier quatuor pour quatuor à cordes, 13 mn 25 s, Durand
- 1911
- Première sonate pour violon et piano, 30 mn, Durand
- À la Toussaint
- 1909
- Désespoir pour voix et piano
- Date de composition inconnue
- Devant sa main nue pour quatuor vocal ou chœur de femmes, 4 mn 15 s, Salabert
- Suite anglaise pour accordéon et orchestre, 15 mn
- Suite anglaise pour ondes Martenot et orchestre, 10 mn
Source(s) du catalogue
Compositions pour la scène
- Protée (Paul Claudel, 1913)
- L’Ours et la Lune (Paul Claudel, 1918)
- L’annonce faite à Marie (Paul Claudel, 1932)
- Le château des papes (André de Richaud, 1932)
- Le cycle de la création (Dom Sturzo, 1934)
- Se plaire sur une même fleur (Felix Moreno y Posuonel, 1934)
- Le Faiseur (Balzac, 1935)
- Bertrand de Born (Valmy Baisse, 1936)
- Bolivar (Jules Supervielle, 1935-1936)
- Amal ou la Lettre du roi (Rabîndranâth Tagore, André Gide, 1936)
- Le Conquérant (Jean Mistler, 1936)
- La Folle du ciel (Henri-René Lenormand, 1936)
- Jules César (Shakespeare, Simone Jollivet, 1936)
- Quatorze juillet (Romain Rolland, 1936)
- Tu ne m’échapperas jamais (Margaret Kennedy, 1936)
- Le Voyageur sans bagages (Jean Anouilh, 1936)
- La Duchesse d’Amalfi (John Webster, Henri Fluchère, 1937)
- Hécube (Euripide, André de Richaud, 1937)
- Liberté (Spectacle collectif, 1937)
- Macbeth (Shakespeare, 1937)
- Le médecin volant (Molière, Charles Vildrac, 1937)
- Naissance d’une cité (Jean Richard Bloch, spectacle collectif, 1937)
- L’Opéra du gueux (John Gay, 1937)
- Roméo et Juliette (Shakespeare, A. Jouve, 1937)
- Le Trompeur de Séville (André Obey, 1937)
- Le Bal des voleurs (Jean Anouilh, 1938)
- La Première Famille (Jules Supervielle, 1938)
- Tricolore (Pierre Lestringuez, 1938)
- Hamlet (Jules Laforgue, 1939)
- Un petit ange de rien du tout (Claude-André Puget, 1940)
- L’annonce faite à Marie (Paul Claudel, 1942)
- Lidoire (Georges Courteline, 1946)
- La Maison de Bernarda Alba (Garcia Lorca, 1947)
- Le jeu de Robin et Marion (d’après Adam de la Halle, 1948)
- Sheherazade (Jules Supervielle, 1948)
- Le conte d’hiver (Shakespeare, Claude-André Puget, 1950)
- Christophe Colomb (Paul Claudel, 1952)
- Saul (André Gide, 1954)
- Juanito (Pierre Humblot, 1955)
- Protée; (Paul Claudel, 1955)
- Mother Courage (Bertold Brecht, 1959)
- Judith (Jean Giraudoux, 1961)
- Jérusalem à Carpentras (Armand Lunel, 1966)
- L’Histoire de Tobie et Sara (Paul Claudel, 1967)
Compositions pour le cinéma
- Actualités filmées (1928)
- La P’tite Lilie (Alberto Cavalcanti, 1929)
- Hallo everybody (Hans Richter, 1933)
- Madame Bovary (Jean Renoir, 1933)
- L’Hippocampe (Jean Painlevé, 1934)
- Tartarin de Tarascon (Raymond Bernard, 1934)
- Voix d’enfants (Reynaud et la Manécanterie, 1935)
- The Beloved Vagabond (Curtis Bernhard, 1936)
- La Citadelle du silence (Marcel L’Herbier, 1937)
- La Conquête du Ciel (Hans Richter, 1937)
- Grands feux (Alexandre Alexeieff, 1937)
- Mollenard (Robert Siodmak, 1937)
- Les Otages (Raymond Bernard, 1938)
- La Tragédie impériale, Raspoutine (Marcel L’Herbier, 1938)
- Cavalcade de l’amour (Raymond Bernard, 1939)
- Espoir (André Malraux, 1939)
- Gulf Stream (Alexandre Alexeieff, 1939)
- Islands (Alberto Cavalcanti, 1939)
- The private affairs of Bel Ami (Albert Lewyn, 1946)
- Dreams that money can buy (Hans Richter, 1947)
- Gauguin (Alain Resnais, 1950)
- La Vie commence demain (Nicole Vedrès, 1950)
- Ils étaient tous des volontaires (documentaire pour le dixième anniversaire de la Libération, 1954)
- Celles qui n’étaient plus (Colpi, 1957)
- Paul Claudel (André Gillet, 1968)
Compositions pour la radio (Radio France)
- Agamemnon, Eschyle (1938)
- Voyage au pays du rêve, Ravenne (1939)
- Le Grand Testament, N. Franck (1948)
- La Fin du Monde, Blaise Cendrars (1949)
- Le repos du septième jour, Paul Claudel (1950)
- Samaël, André Spire (1953)
- Le Dibbouk, Shalom Anski (1963)
Compositions pour la télévision
- Peron et Evita (documentaire, 1958)
- Burma Road (documentaire, 1959)
Montage musical
- Étude poétique, Claude Roy (1954)
Bibliographie
- Darius MILHAUD, Notes sur la musique, Paris, Flammarion, 1982.
- Darius MILHAUD, Ma Vie heureuse, Paris, Belfond, 1987.
- Darius MILHAUD, Entretiens avec Claude Rostand [1952], Paris, Belfond, 1992.
- Darius Milhaud. Compositeur et expérimentateur, sous la direction de Jacinthe HARBEC et Marie-Noëlle LAVOIE, Paris, Vrin, 2014.
- Jean COCTEAU, Le Coq et l’Arlequin [1918], Paris, Stock, 1979.
- Paul COLLAER, Darius Milhaud, Genève / Paris, Slatkine, 1982.
- Jeremy DRAKE, The Operas of Darius Milhaud, Londres / New York, Garland, 1989.
- Jeremy DRAKE, « Milhaud, Darius », Grove Music Online, 2001, lien vérifié le 12 mars 2018.
- Giordano FERRARI, « Alle fonti della drammaturgia musicale del secolo XX. A proposito delle Choéphores di Darius Milhaud », Il saggiatore musicale, X/1 (2003), p. 89-118.
- Georges JESSULA, « Darius Milhaud, compositeur de musique », Archives juives, 2003, p. 140-144.
- Barbara L. KELLY, Tradition and Style in the Works of Darius Milhaud 1912-1939, Aldershot, Ashgate, 2003.
- François de MÉDICIS, « Darius Milhaud and the Debate on Polytonality in the French Press of the 1920s », Music & Letters, LCCCXI/4 (2005), p. 573-591.
Discographie
- Darius MILHAUD, Une vie heureuse, anthologie incluant notamment, Le Bœuf sur le toit, Saudades do Brazil, La Création du monde, Suite française, Suite provençale, Symphonie n° 2, Symphonie n° 4, Symphonie n° 8, Le Carnaval d’Aix, Concerto pour piano n° 1, Concerto pour piano n° 4, Concerto pour piano n° 5, Concerto pour violoncelle n° 1, Concerto pour harpe, Concerto pour marimba et vibraphone, Concerto pour deux pianos et quatre percussions, Tango des Fratellini, Caramel Mou, Scaramouche, Le Bal martiniquais, Romances sans paroles, Le Printemps, L’Automne, Quatuor à cordes n° 12, Quatuor à cordes n° 14, Quatuor à cordes n° 15, Octuor à cordes, Sonate pour violon n° 2, Suite pour ondes Martenot et piano, Sonatine à trois, Trio à cordes, La Cheminée du roi René, Les Rêves de Jacob, Deux Esquisses, Les Deux Cités, De la Paix, Quatrains valaisans, Six Sonnets, Médée, Chansons de la négresse, Poèmes juifs, Les Soirées de Pétrograd, Cantate nuptiale, Chansons de Ronsard, Les Quatre Éléments, Fontaines et Sources…, divers interprètes dont Jane Bathori, Leonard Bernstein, Michel Béroff, Sergiu Celibidache, Natalie Dessay, Marguerite Long, Jeanne et Yvonne Loriod, Darius Milhaud, Kent Nagano, Georges Prêtre, David Robertson, Mstislav Rostropovich, Emmanuel Pahud, Alexandre Tharaud, Frank Peter Zimmermann, Quatuor Bernède, Quartetto Italiano, Quatuor Parrenin, Trio à cordes de Paris, Groupe vocal de France…, Warner / Erato, 2564 63484-4 2, 10 CD, 2014.
- Darius MILHAUD, anthologie incluant Les Choéphores, Les Euménides, Orestie d’Eschyle, Le Retour de l’enfant prodigue, Les Malheurs d’Orphée, Le Pauvre Matelot, Trois Opéras-Minute, Les Amours de Ronsard, Christophe Colomb, Le Mariage de la feuille et du cliché, Maximilien, Cantate nuptiale, Chants hébraïques, Bolivar, divers interprètes dont Serge Baudot, Gustave Cloëz, Pierre-Michel Le Conte, Igor Markevitch, Darius Milhaud, Manuel Rosenthal, Louis Saguer…, DOM/Forlane, FOR 17012, 10 CD, 2014.
Sites Internet
- http://lesamisdedariusmilhaud.blogspot.fr (lien vérifié en avril 2019).