
Bernard Parmegiani
Compositeur français né le 27 octobre 1927 à Paris, mort le 22 novembre 2013.
Né de parents musiciens – sa mère et son beau-père étaient tous deux pianistes et professeurs de piano –, Bernard Parmegiani n’a pourtant pas une formation de musicien classique. Il s’exerce à la pratique du mime entre 1955 et 1959 avec Jacques Lecoq (maître mime des années 1950) et Maximilien Decroux (fils d’Étienne Decroux, célèbre mime avant l’avènement du mime Marceau) qui a par ailleurs collaboré avec les compositeurs Iannis Xenakis et Pierre Henry. Il débute alors une carrière professionnelle dans cet art qui correspond bien à sa personnalité – celle d’un homme discret qui parle peu – et dans lequel il s’illustre au point d’intervenir régulièrement à la télévision.
Parallèlement, Parmegiani devient preneur de son. Cette vocation née lors de son service militaire (Service cinématographique des armées) le conduit à travailler sur de nombreux projets pour le cinéma (courts ou longs métrages), la télévision et ensuite l’art radiophonique. Il avoue s’adonner en catimini au « bidouillage » des sons. Fort de cette expérience, Pierre Schaeffer lui demande d’intégrer en 1959 le Groupe de recherche musicale en qualité de preneur de son et assistant pour le montage. À ce titre, il sera l’assistant de Iannis Xenakis et de Luc Ferrari, et entrera en relation avec de nombreux cinéastes de cette époque. Dès son arrivée au service de la recherche, il suit deux années de stage de musique concrète (avec comme condisciple notamment François Bayle), et bascule progressivement de l’activité de preneur de son à celle de compositeur. Mais les genres qu’il aborde sont multiples et sans exclusive : musiques acousmatiques (environ soixante-dix opus), et beaucoup de musiques pour l’image (films de marionnettes ; courts, moyens, longs métrages ; films documentaires, films publicitaires, films d’animation, films vidéo) et d’application (musiques de mime ; musiques pour des chorégraphies, musiques de scène ; génériques de télévisions ou de radios, sonal – son signal, dont celui emblématique de l’Aéroport Charles-de-Gaulle à Paris entre 1971 et 2005), soit près de cent trente références.
Sa production s’articule en deux grands moments. De 1960 à De Natura Sonorum, son activité est prolixe et diversifiée, largement équilibrée entre les musiques d’application et les musiques d’obédience concrète. Humour et savoir-faire dans le domaine de la prise du son et du montage (Violostries, L’Instant mobile, Capture éphémère, La Roue Ferris…) participent de l’éclosion d’un des plus grands acteurs des « arts et sons fixés sur support électronique », sans s’interdire des collaborations avec des musiciens de jazz ou de pop (Jazzex, Et après…, Du pop à l’âne, Pop’ eclectic, Pop secret). À partir de 1970, Parmegiani excelle dans des œuvres aux dimensions formelles plus grandes et plus abouties (Enfer, Pour en finir avec le pouvoir d’Orphée, De Natura Sonorum, La Création du monde…). Ses œuvres sont également des rebonds de lectures philosophiques (Gaston Bachelard, Vladimir Jankélévitch, Clément Rosset) en particulier sur la notion de capture de l’instant. Plusieurs séries d’œuvres s’inscrivent dans ces dialogues du musicien et du philosophe (Plain-Temps, Le Présent composé, Entre-temps, La Mémoire des sons…).
Responsable du secteur Musique/Image du Service de la recherche de l’ORTF, il reste compositeur affilié à l’INA-GRM (Institut national de l’audiovisuel – Groupe de recherche musicale) jusqu’en 1992, puis crée son propre studio appelé Fabricasonsà Saint-Rémy-de-Provence*.* Ce tropisme de la relation musique/image le conduit à la découverte de l’art vidéo à l’occasion d’un voyage d’études aux États-Unis d’Amérique au début des années 1970. L’œil écoute, Jeux d’artifices et l’Écran transparent – cette dernière œuvre étant réalisée à la WDR de Cologne – s’inscrivent dans cette dynamique. En revanche, Parmegiani n’écrira que peu d’œuvres avec instruments acoustiques – même si l’une de ses premières œuvres, Violostries, est écrite pour violon et bande magnétique – à l’exception des instruments électroniques, faisant de lui un compositeur difficilement classable dans une école. À la croisée de l’écriture concrète et du travail sur les synthétiseurs, grand admirateur de Stockhausen et soutenu par Schaeffer, Parmegiani est lui-même l’inspirateur de toute une génération de musiciens contemporains et au-delà, d’artistes sonores toutes esthétiques et disciplines artistiques confondues.
Récompenses
- Lauréat du Prix Italia (1976) ;
- Grand Prix de l’Académie du disque (1979) ;
- Grand Prix des compositeurs de la SACEM (1981) ;
- Prix de la composition de musique contemporaine, Cinquièmes Victoires de la musique (1989) ;
- Prix du Magistère, Concours international de Bourges (1991) ;
- Chevalier de l’ordre du mérite (1991) ;
- Prix « Golden Nica » de Ars Electronica de LINZ 1993 pour la pièce Entre-temps ;
- « Coup de Cœur » Académie Charles Cros pour Portrait Polychrome CDMC/INA-GRM (2003) ;
- Prix du Président de la République de l’Académie Charles Cros pour le coffret de 12 CD regroupant l’essentiel de son œuvre (2008).
© Ircam-Centre Pompidou, 2015
Par Vincent Tiffon
Musique plastique, matière sonore et corporéité
Parmegiani est un des maîtres de la musique concrète et acousmatique. Sa musique est éminemment « plastique » : c’est un art des sons qui n’obéit à aucun formalisme esthétique. Cette plasticité du son est directement liée à sa biographie : Bernard Parmegiani fut mime et preneur de son à la fin des années 1950, avant ses premières compositions au début des années 1960. Si les qualités de preneur de son sont indispensables au futur compositeur acousmaticien, celles de mime s’avèrent fondatrices. Dans Phonosophobe, Parmegiani « tente d’appliquer au sonore les procédés de mime que le compositeur pratiquait à l’époque : le principe de la métamorphose continue du geste qui fait apparaître des sens différents1 ». Dans cette période, il vaut la peine de mentionner que Parmegiani s’est adonné au « bidouillage » sur les sons, mais aussi au photomontage (La Crème des hommes, 1957-1958) avant de faire de la musique électroacoustique. Ce qui s’y développe, c’est moins une esthétique du collage qu’une attirance pour l’expérimentation avec les objets visuels, qui trouvera naturellement son prolongement dans la musique concrète promue par Schaeffer. Pour autant, il ne s’interdira pas plus tard de procéder par collages dans certaines œuvres acousmatiques : Bidule en Ré, Musico-Picassa ou Des Mots et des Sons en témoignent. Réussir à donner une corporéité à un support de fixation du sonore désincarné est ce qui caractérise le travail de Parmegiani. Alors que la musique écrite est actualisée dans la figure de l’interprète, la musique concrète ou acousmatique doit réinventer de nouvelles modalités d’incarnation. « La musique a un corps, et ce corps est la matière sonore elle-même2 ». L’entrée de Parmegiani dans le monde artistique s’est faite par une forme de théâtre narratif (le mime), où le spectateur peut ressentir les pensées et la vie intérieure de l’acteur sans recours à la parole par une simple expression, faite d’attitudes et de gestes, le corps devenant le médium des idées et des sentiments.
Le croisement d’une part de l’idée précédemment décrite de la transmission du sentir par le corps et, d’autre part, du travail sur la matière sonore, est parfaitement cristallisé dans l’œuvre musicale de Parmegiani. Lorsque le corps renvoie à une écoute tournée vers l’iconicité du son, et lorsque la matière renvoie à une écoute de la dimension symbolique (dont Variations pour une porte et un soupirde Pierre Henry sont un archétype), il reste peu de place à la dimension indicielle, pourtant intrinsèquement liée aux outils de captation audio de la musique concrète et acousmatique. On comprend alors pourquoi Parmegiani développe tout un lexique de références indicielles à travers ses nombreux sons et réalisations sonores. Par exemple, les bruits de chemin de fer dans L’œil écoute, qui eux-mêmes renvoient certes à la matière sonore, mais surtout à Schaeffer. (Le créateur de la musique concrète a en effet été témoin de la catastrophe ferroviaire de Lagny (1933)3, et il enregistra plus tard des sons de chemins de fer à la gare des Batignolles, matière première de son Nocturne aux chemins de fer.) Citons la pièce radiophonique E Pericoloso sporgersi, les premières minutes de Sons/jeu qui renvoient avec humour et autodérision à l’archétype de la boucle, le sillon fermé schaefférien, et enfin Bidule en Ré qui rappelle Bidule en utde Schaeffer par son titre, par le choix des sons et de ses transformations, ainsi que par les stratégies de montage. Dans l’œuvre de Parmegiani, le caractère indiciel est pour l’essentiel une référence à l’emprunt, à la citation autant qu’à l’humour, le plus souvent associés. Le surréalisme est ici une source d’inspiration. Les citations, nombreuses, semblent de véritables « cadavres exquis » de styles et d’époques sur un même support, révélant les limites du collage et l’ivresse qu’il peut causer : Du pop à l’âne en 1969 fait référence au tango, à Messiaen, à Poulenc, aux Doors, à Pink Floyd, à Kontakte de Stockhausen dans sa version mixte, à Scelsi, au rock progressif, etc. ; la Sonate au clair de lune est reprise dans Sonare… Plus subtilement, on pourra aussi entendre des micro-citations dans une construction pourtant entièrement acousmatique (Le Sacre du Printemps de Stravinsky dans L’œil écoute). Également des auto-citations de Capture éphémère (battement d’ailes) et de La Création du monde (Lumière noire) dans La Mémoire des sons, ou du sonal4 de Roissy dans Espèces d’espace. Notons enfin que le travail d’élaboration de la matière au détriment de certains aspects formels peut être à l’origine du processus de création, mais sur des œuvres qualifiées de « mineures » par Parmegiani lui-même5 : Outremer, La Roue Ferris, L’œil écoute, Le Pouvoir d’Orphée. À l’inverse, les œuvres maîtresses de Parmegiani sont celles pour lesquelles « l’avènement d’une forme » est un préalable à l’élaboration de la matière : De Natura Sonorum, Dedans-Dehors… L’essentiel étant pour Parmegiani la capture de l’instant ou l’immanence que l’on peut considérer comme l’un des tropismes prédominants chez lui.
Capture du temps, « gels d’instants »
La musique de Parmegiani est un milieu vivant où se meuvent le statisme (le « son-gelé » rabelaisien, l’arrêt sur image sonore) et les sons éphémères, formant un binôme articulé. Ce qui pourrait être un archétype éculé de la musique acousmatique, l’objet sonore incrusté dans une trame statique ou évolutive, possiblement issu du modèle naturel, est chez Parmegiani élevé au rang d’une dialectique musicale. Il s’agit donc moins d’un jeu sur les limites de la perception sonore – la musique de Parmegiani n’est pas une musique liminale à l’instar de nombreux courants du XXe siècle (minimalistes, répétitifs, spectraux) – qu’un goût pour les structures statiques en cela qu’elles permettent une écoute longue, comme étendue, que viennent perturber des objets éphémères, en contre-pied. Une forme d’association de matière et d’anti-matière loin de s’annihiler mutuellement, puisque parfois ce sont les structures éphémères elles-mêmes qui peuvent constituer la masse de l’œuvre (voir Capture éphémère). C’est cette juxtaposition des contraires qui permet d’apprécier la durée, une sorte d’allongement du temps favorable à la contemplation. Telle est la disposition d’esprit dans laquelle Parmegiani conçoit et compose ses deux œuvres majeures et monumentales que sont La Création du monde et De Natura Sonorum avec son dernier mouvement et non moins magistral Point contre champs. C’est également le cas pour la plupart des pièces à caractère acousmatique comme Dedans-Dehors, Entropie, troisième mouvement des Chants magnétiques (1974), La Table des matières extrait de Mess Media Sons / La Table des matières, Rouge-Mort, Immer/sounds…
Au cœur de sa pensée, il faut d’abord et surtout placer la philosophie plus que la religion ou toute autre forme de mysticisme. Bernard Parmegiani est un lecteur assidu de Clément Rosset, dont on peut clairement apprécier l’influence de l’Anti-nature (1973) à travers De Natura Sonorum. Rosset relaie la pensée des philosophes qui dialectisent la prétendue opposition nature/artifice. Or, dans De Natura Sonorum, le croisement intime des sons issus des synthétiseurs (artifice) et des sons captés par micros (nature) est au cœur des processus de composition. Ce croisement est rendu possible par la construction d’objets composés et composites, pendant analogique de ce que seront plus tard des hybrides sonores réalisés par ordinateur, faisant de Mortuos plango, vivos voco de Jonathan Harvey la pièce miroir de De Natura Sonorum. Où l’on voit aussi comment à une réflexion autour du temps, avec la pensée de Bachelard sur le temps vécu (L’Intuition de l’instant, 1932), s’ajoute « naturellement » une pratique compositionnelle échafaudée à partir des notions d’instant et d’instantanéité, comme Capture éphémère ou L’Instant mobile. Par exemple, on retrouve dans Capture éphémère un son de battement, synonyme chez Parmegiani de la capture de l’instant. Cette signature du battement d’ailes a par ailleurs été intégrée dans le générique des années 1980-1990 des ACR (Ateliers de création radiophonique) de France Culture6. Chez Parmegiani, les références à la philosophie sont également présentes à travers Jankélévitch (Irréversible de la nostalgie, 1974) et l’idée du temps circulaire, l’idée « d’immobiliser un devenir » qui conduisent chez Parmegiani à Plain-Temps, Le Présent composé, Entre-temps, l’œuvre référence dans la production de Parmegiani des années 1990, et enfin La Mémoire des sons ou Rêveries, dont le titre renvoie à la qualification de l’attitude d’écoute attentionnelle vis-à-vis des sons et des images sonores associées7, une « échappée au temps, à la durée », des « gels d’instants ». Il suffit également d’entendre la cloche figée ou les accords figés de Lohengrin de Wagner dans La Mémoire des sons pour comprendre pourquoi Parmegiani aime à rappeler le mot de Bachelard : « L’être est un lieu de résonance. »
Musique et image : à la frontière des genres
Son catalogue composé de plus de deux cents références est certes riche de près de soixante-dix œuvres acousmatiques, écoutées comme telles, c’est-à-dire lors de concert acousmatique. Pour autant, la singularité de ce catalogue vient des quelques cent trente références qui relèvent de « musiques pour l’image » (musique de film et de publicité), et de musiques d’application (musique de scène, de danse, de mime). Celles-ci permettent l’accès à des matières sonores riches, souvent complexes, alors même que la musique est avant tout éprouvée comme objet de consommation de produits commerciaux, ou comme support pour valoriser un message visuel ou un projet artistique non musical. Plutôt qu’une absence de frontière, cela souligne le passage sans complexe d’un genre à l’autre, des musiques d’applications (musique pour l’image) aux musiques acousmatiques, ces musiques pour l’oreille où il n’y a « rien à voir ». Très prolixe au début de son activité dans le domaine des musiques d’application en raison de sa première activité de preneur de son à la radio au cinéma puis à la télévision, Parmegiani a écrit des musiques de films, essentiellement des courts-métrages entre 1960 et 1975, et quelques longs métrages (La poupéede Jacques Baratier et Joseph Kosma en 1962, le film inachevé d’Henri-Georges Clouzot Inferno en 1962, Les soleils de l’Ile de Pâquesde Pierre Kast en 1972, La guerre des insectes de Peter Kassovitz en 1980), des musiques pour le théâtre ou la danse (La Divine comédie : enfer en 1972, Rouge-Mort en 1988), des pièces radiophoniques (E Pericoloso sporgersi), des jingles de radio qui entrent dans l’imaginaire collectif des Français (l’indicatif d’Inter Actualités entre 1960 et 1965 ; le générique de France Culture de 1972 à 1980), des indicatifs de télévision (le journal télévisé de FR3 de 1972 à 1974, Stade 2 d’Antenne 2 de 1975 à 1986), des musiques de spots publicitaires (L’alcool tue sur un texte de Boris Vian, en 1962) ou autres virgules musicales comme le Sonal à Paris entendu par des millions de voyageurs entre 1971 et 2005, une longévité notable dans un environnement où la nouveauté prévaut sur la qualité ou le caractère esthétique. Le caractère boulimique de Parmegiani dans ce domaine, certes motivé par une exigence économique via la commande, lui donne une place de pionnier dans le champ du design sonore. Or, si Parmegiani passe aussi facilement d’un genre à l’autre, la frontière reste bien présente : ses œuvres dites acousmatiques ne sont résolument pas des œuvres d’application, dont l’efficacité réside dans l’adéquation entre d’une part le message indiciel et symbolique, et d’autre part l’objet, le concept ou le support qu’elles sont censées illustrer. La présence du symbolique dans les œuvres acousmatiques est exemplaire.
Lorsque Pierre Schaeffer demande à Parmegiani de prendre la responsabilité du secteur musique-image du service de la recherche de l’ORTF, il a déjà une expertise dans la relation image/son, à travers la composition de musiques documentaires, de films et de films d’animation. Il côtoie dès le début des années 1970 l’Art vidéo, notamment lors d’un voyage aux États-Unis. L’œil écoute en 1973, L’Écran transparent également en 1973, mais réalisé à la WDR de Cologne (en co-production avec l’ORTF), Jeux d’artifices en 1979 de nouveau au GRM pour des écrans TV spatialisés, L’Écho du miroir influencé par le travail graphique d’Escher, relèvent d’une logique que l’on appellera ultérieurement intermédiale.
Parmegiani n’est pas un compositeur d’œuvre mixte ; il affirme humblement son absence de formation à la composition pour instruments acoustiques8. Dans Violostries, l’une de ses premières œuvres du répertoire du GRM, la partie pour violon est réalisée par Devy Erlith après la composition de la partie électroacoustique par Parmegiani, partie réalisée elle-même à partir de sons de violon. Ce principe est reproduit dans Outremer avec les Ondes Martenot. Bien que nous soyons en présence d’un binôme « classique » associant l’instrument à son double électronique, ces pièces ne relèvent pas d’une écriture hybride, mais d’un assemblage de deux modes d’écriture. Jazzex, une des références du répertoire mixte, est la juxtaposition d’une improvisation free d’un quartet de jazz constitué de Jean-Louis Chautemps, Bernard Vitet, Gilbert Rovère et Charles Saudrais, et d’une composition de Parmegiani fixée sur bande magnétique. Même dialectique avec Et après…, avec Michel Portal au bandonéon, ainsi que dans un autre registre, Pop secret, qui fait dialoguer le groupe pop The Third Ear Band qui improvise, et des sons fixés sur bande. Parmegiani pousse cette mixité jusqu’aux « actions musicales », selon ses propres termes, formes composites (là encore !) de concert standard, de musique de scène, de mélodrame, de théâtre musical, etc. On se réfèrera alors à Trio, Des Mots et des Sons ou encore Démons et des Mots, dont les titres sont des traits d’humour du compositeur. On relève cependant quelques réalisations mixtes plus classiques dans leur forme, comme Tuba-raga et quelques pièces mixtes avec instruments électroniques sur scène, avec l’apparition des synthétiseurs et échantillonneurs des années 1980, que Parmegiani utilise volontiers, notamment dans Stries ou Itinéraire 10, De sable et de sons.
C’est donc dans le registre du « cinéma pour l’oreille » que Parmegiani deviendra l’un des compositeurs majeurs de sa génération, au sein de la sphère francophone des sculpteurs de sons largement héritiers des deux Pierre (Schaeffer et Henry) inventeurs de la musique concrète. Bernard Parmegiani n’appartient pas à la première génération des musiciens concrets. Il ne cherche pas à entrer à tout prix dans l’histoire par des découvertes révolutionnaires, mais doit sa postérité, au sein du genre singulier qu’est l’électroacoustique, à quelques chefs-d’œuvre emblématiques dont le célèbre De Natura Sonorum. C’est précisément cette œuvre qui permet de segmenter des « périodes » chez Parmegiani. S’il mentionne lui-même une période répétitive dans les années 1970, on relève surtout un avant et un après De Natura Sonorum, observable sur le plan de l’économie de moyens. Mais les années autour de 1975 sont un tournant pour la plupart des compositeurs de cette génération. Faisant suite à deux décennies de recherche sur le langage et la forme, 1975 représente l’apogée de la maîtrise compositionnelle sur bande, à l’aveugle, avant la bascule progressive sur les écrans d’ordinateur des institutions, puis des Home Studios. Parmegiani quitte le GRM et travaille dans son propre studio en 1992. La plupart de ses œuvres sont certes d’obédience concrète ou acousmatique dans ses méthodes de composition qui alternent le faire et l’entendre, qui considère l’écoute réduite comme l’alpha et l’omega de la création d’objets sonores, mais sa maîtrise des synthétiseurs fait de lui un compositeur à l’esthétique équilibrée, un représentant donc d’une musique littéralement électroacoustique, qui mélange des sources électroniques et des sources captées par micro, à commencer par L’œil écoute (1970), première utilisation du synthétiseur analogique au GRM. Dans De Natura Sonorum, il reprend avec brio les techniques concrètes : figures sur fond, constitution de trame et évolution de ces trames, incrustations d’objets sonores, substitutions d’attaque, accumulations, etc. Ses objets composés et composites sont des modèles du genre. Mais en même temps, il s’affirme comme un grand découvreur de sons inouïs réalisés par synthétiseur, à l’exclusion de la programmation numérique, pratique étrangère à son travail. Aussi, cet équilibre ajouté à ses multiples propositions artistiques aux frontières très délimitées laissent place à une signature d’artiste, un style « parme », emblématique dans sa longue fresque De Natura Sonorum ou concentré dans le sonal de quatre secondes de l’Aéroport Charles-de-Gaulle à Paris.
- Régis RENOUARD-LARIVIERE, dans Portraits Polychromes : Bernard Parmegiani. Paris, CDMC/INA-GRM, 2002, p. 95.
- Régis RENOUARD-LARIVIERE, « Bernard Parmegiani. Matière et continuité », dans Portraits Polychromes : Bernard Parmegiani. Paris, CDMC/INA-GRM, 2002, p. 9.
- Pierre SCHAEFFER, « Récit d’un témoin », L’Est républicain, 26 décembre 1933.
- Contraction de « sons » et « signal », autrement dit un très court son servant de signature ou d’habillage sonore pour un produit, un lieu, etc.
- François DELALANDE, « Entretien avec Bernard Parmegiani », dans THOMAS Jean-Christophe, MION Philippe, NATTIEZ Jean-Jacques. L’Envers d’une œuvre : De Natura Sonorum de Bernard Parmegiani. Paris, Buchet-Chastel/NA-GRM, 1983, p. 149.
- René FARADET. Bref éloge du coup de tonnerre et du bruit d’ailes. Arles, Phonurgia nova, 1994, p. 149.
- Bernard Parmegiani, Opus France Culture, 19/12/1992, 1h16:25.
- Bernard Parmegiani, Opus France Culture, 19/12/1992, 0h27’.
© Ircam-Centre Pompidou, 2015
- Musique soliste (sauf voix)
- élec Violostries musique mixte de concert (1964), 17 mn [note de programme]
- Outremer pour ondes Martenot et électronique (1969), 21 mn [note de programme]
- élec Et après... pour bandonéon et électronique (1973), 14 mn [note de programme]
- élec Tuba-ci, Tuba-là action musicale pour bande et tuba (1981), 27 mn [note de programme]
- élec Tuba-raga pièce mixte pour bande et tuba (1982), 25 mn [note de programme]
- élec Au vif de la mémoire pour électronique et méta-instrument (1994), 18 mn [note de programme]
- Musique de chambre
- élec Jazzex musique de concert pour électronique (1966), 12 mn [note de programme]
- élec Pop secret musique de concert pour électronique (1970), 36 mn [note de programme]
- élec Le Diable à Quatre pour clarinette basse, contrebasse et percussions (1971), 36 mn [note de programme]
- Pour en finir avec le pouvoir d'Orphée I duo de guimbardes (1971), 39 mn [note de programme]
- élec Stries musique mixte, pour bande et synthétiseurs (1980), 28 mn [note de programme]
- élec Exercisme 1 pour bande et trois synthétiseurs (1985), 18 mn [note de programme]
- Musique instrumentale d'ensemble
- élec La poupée musique pour l'image (1962) [note de programme]
- Itinéraire 10 pour synthétiseurs, guitares et percussions (1983), 15 mn [note de programme]
- Musique concertante
- De sable et de sons pour quatuor instrumental et synthétiseur (1988), 15 mn
- Musique électronique / sur support / instruments mécaniques
- élec Exercismes musique de concert pour électronique () [note de programme]
- élec Jours de mes années musique électronique pour l'image (1959), 14 mn 56 s
- élec 7e art Bis musique électronique pour l'image (1960), 3 mn 27 s
- élec Patamorphoses musique électronique pour l'image (1960), 15 mn 54 s
- élec Steinberg musique électronique pour l'image (1960), 12 mn 28 s
- élec A propos de Steinberg musique électronique pour l'image (1961), 31 mn
- élec Danse musique électronique pour l'image (1961), 4 mn 31 s
- élec scénique Guerre et poésie musique pour le théâtre (1961)
- élec La radio s'interroge indicatif radio (1961), 15 s
- élec Le mariage de M. Mississippi musique de scène (1961)
- élec Le Repos du guerrier musique de scène (1961), 8 mn 8 s
- élec Physique nucléaire indicatif pour la télévision (1961), 25 s
- élec Rhinomorphoses musique électronique pour l'image (1961)
- élec Alternances musique de concert pour électronique (1962), 7 mn 45 s [note de programme]
- élec Balcon sur le rêve musique de concert pour électronique (1962) [note de programme]
- élec Chimigrammes musique électronique pour l'image (1962), 5 mn 47 s [note de programme]
- Dante n'avait rien vu musique électronique pour l'image (1962)
- élec Etude de stage musique de concert pour électronique (1962) [note de programme]
- élec Improvisations musique pour une étude de gestes par le mime Jacques Lecoq (1962), 3 mn 10 s
- élec Inferno musique électronique pour l'image (1962) [note de programme]
- élec L'alcool tue chanson concrète pour électronique (1962), 4 mn
- élec Phonosophobe musique de concert pour électronique (1962), 10 mn 45 s [note de programme]
- élec Téléscripteur musique électronique pour l'image (1962), 4 mn 33 s [note de programme]
- élec Tilt musique pour le mime Gilles Segal (1962)
- élec Histoires naturelles I à IV musique électronique pour l'image (1963) [note de programme]
- Un cas intéressant musique pour l'image (1963), 9 mn 12 s
- élec Vénus an 2000 chanson concrète pour électronique (1963), 4 mn
- A musique électronique pour l'image (1964) [note de programme]
- élec Jeux des anges musique électronique pour l'image (1964)
- élec Le puits et le pendule musique électronique pour l'image (1964)
- Strip camélia musique électronique pour l'image (1964)
- élec Don Quichotte musique électronique pour l'image (1965)
- élec Hommes et pierres musique de scène (1965)
- élec Inter Actualités indicatif pour France Inter (1960-1965), 28 s
- La brûlure de mille soleils musique électronique pour l'image (1965), 25 mn 4 s [note de programme]
- élec La Cage de verre musique pour le mime, avec Marcel Marceau (1965)
- élec Le dictionnaire de Joachim musique électronique pour l'image (1965), 8 mn
- élec Le Ruom (ou Le Ru'um) musique électronique pour l'image (1965)
- élec Magazine Cinéma Vérité générique pour la télévision (1965)
- élec scénique Opérabus musique de concert pour électronique (1965), 21 mn 30 s [note de programme]
- élec Plus vite musique électronique pour l'image (1965), 7 mn 59 s [note de programme]
- élec Banc d'essai musique pour un générique TV (1966), 45 s
- élec Cocktail variété-sons aquatiques musique électronique pour l'image (1966)
- élec Commençons par les maçons musique électronique pour l'image (1966)
- élec Electrorythmes musique électronique pour l'image (1966), 3 mn 12 s [note de programme]
- élec Jeu des définitions musique pour un générique TV (1966), 46 s
- élec L'Empire romain musique électronique pour l'image (1966)
- élec L'Instant mobile musique de concert pour électronique (1966), 10 mn [note de programme]
- élec Les puces musique électronique pour l'image (1966)
- élec Mec' Art musique électronique pour l'image (1966)
- élec Miracle oublié musique pour une chorégraphie de Dora Feilane (1966)
- élec Plate-forme zéro musique pour un générique TV (1966), 60 s
- élec Récession musique de scène (1966) [note de programme]
- élec Syrie musique pour un générique TV (1966), 2 mn 30 s
- élec TV Man musique pour un générique TV (1966)
- élec Araignéléphant musique électronique pour l'image (1967), 9 mn 7 s [note de programme]
- élec Ball trap musique électronique pour l'image (1967), 48 mn [note de programme]
- Bongo Fuego musique électronique pour l'image (1967), 11 mn 1 s [note de programme]
- élec Capture éphémère musique de concert pour électronique (1967), 12 mn [note de programme]
- élec Des mouches et des hommes musique de scène (1967)
- élec Deux Romains en Gaule musique électronique pour l'image (1967)
- élec Euclide Connais pas ? musique électronique pour l'image (1967), 54 mn [note de programme]
- élec Stienz musique de scène (1967)
- élec Tueur sans gage musique de scène (1967)
- élec Variétés I et II musique de concert pour électronique (1967), 21 mn
- élec Divertimento musique pour un générique TV (1968), 55 s
- élec La grande machine musique électronique pour l'image (1968), 59 mn 36 s [note de programme]
- Le CERN (1968)
- élec Le Socrate musique électronique pour l'image (1968), 6 mn [note de programme]
- élec Sadiquement vôtre musique électronique pour l'image (1968)
- élec Variétés musique pour un générique TV (1968), 55 s
- élec Bidule en Ré musique de concert pour électronique (1969), 9 mn 20 s [note de programme]
- élec Du pop à l'âne musique de concert pour électronique (1969), 10 mn [note de programme]
- élec Je tu Elles musique électronique pour l'image (1969), 1 h 19 mn 18 s [note de programme]
- élec Le lièvre pour électronique (1969)
- élec Pop' eclectic musique de concert pour électronique (1969), 11 mn [note de programme]
- élec Capture éphémère musique pour une chorégraphie de Françoise et Dominique Dupuy (1970)
- élec Labyrinthe musique électronique pour l'image (1970), 11 mn 49 s [note de programme]
- élec Pelforth musique pour film publicitaire (1970)
- élec Ponomatopées musique de concert pour électronique (1970), 6 mn [note de programme]
- élec Sables musique électronique pour l'image (1970), 8 mn 4 s [note de programme]
- élec La Roue Ferris musique de concert pour électronique (1971), 11 mn [note de programme]
- élec La Visite de la vieille Dame musique électronique pour l'image (1971)
- élec Narcissus Écho musique électronique pour l'image (1971), 5 mn 56 s [note de programme]
- élec Sicob 71 musique pour film publicitaire (1971)
- élec Sonal pour l'aéroport de Roissy (1971), 3 s
- élec Thalassa musique de concert pour électronique (1971), 19 mn [note de programme]
- élec Bis repetita générique TV (1972), 2 mn 46 s
- élec Enfer musique de concert pour électronique (1971-1972), 1 h 6 mn [note de programme]
- élec La Sirène musique de concert pour électronique (1972)
- élec Les soleils de l'Ile de Pâques musique électronique pour l'image (1972), 1 h 45 mn [note de programme]
- élec Musique à communiquer générique de journal télévisé sur la 3e chaîne (1972), 15 s
- élec Plain-souffle musique pour une chorégraphie de Vittorio Biagi (1972), 17 mn
- élec scénique Pour en finir avec le pouvoir d'Orphée II musique de danse pour électronique (1972), 40 mn [note de programme]
- élec Sicob 72 musique pour film publicitaire (1972)
- élec Témoignages générique TV pour une série de Pierre Houdain (1972), 1 mn 32 s
- élec Image de marque musique pour film publicitaire (1973)
- élec L'Écran Transparent film de Bernard Parmegiani (1973), 19 mn 56 s [note de programme]
- élec La divine comédie musique électronique pour l'image (1973)
- élec Snecma musique pour film publicitaire (1973)
- élec Trio musique de concert pour électronique (1973), 23 mn [note de programme]
- élec Ajax crème musique pour film publicitaire (1974)
- élec Flaminaire musique pour film publicitaire (1974)
- France 3 générique du journal télévisé (1972-1974)
- élec Gazelle ou le Temps retrouvé [Essai sur engineering] musique pour film publicitaire (1974)
- élec Koweit Koweit musique électronique pour l'image (1974) [note de programme]
- élec Le roman de renart musique électronique pour l'image (1974) [note de programme]
- élec Paradis musique électronique pour l'image (1974), 22 mn [note de programme]
- élec R16 TX musique pour film publicitaire (1974)
- élec De Natura Sonorum musique de concert pour électronique (1975), 53 mn [note de programme]
- élec Flash sports générique TV pour Antenne 2 (1975)
- élec Inter-Actions séquences musicales pour la danse (1975), 1 h 50 mn
- élec Le Pas musique électronique pour l'image (1975), 7 mn 5 s [note de programme]
- élec Une nuit en Lorraine musique électronique pour l'image (1975) [note de programme]
- élec C'est-à-dire générique pour un magazine TV de Jean-Marie Cavada (1975-1976), 29 s
- élec Ce jour-là j'en témoigne générique TV pour une série d'Armand Panigel (1976), 1 mn 12 s
- élec Enfer et Paradis musique pour la danse (1976), 1 h 5 mn
- élec Vib's musique électronique pour l'image (1976) [note de programme]
- élec Dedans-Dehors musique de concert pour électronique (1977), 22 mn [note de programme]
- élec Des Mots et des Sons musique de concert pour électronique (1977), 19 mn [note de programme]
- élec Le Seuil musique pour film publicitaire (1977)
- élec Les samedis de l'histoire musique électronique pour l'image (1977), 3 mn 50 s
- élec Les Samedis de l'histoire générique TV pour l'émission de Jean-François Delassus sur France 3 (1977), 3 mn 50 s
- élec Lettres du bout du monde n°1 et n°2 musique électronique pour l'image (1977), 23 mn 58 s
- élec Kaleïdophone musique de concert pour électronique (1978), 21 mn [note de programme]
- élec Lettres du bout du monde n°3 et n°4 musique électronique pour l'image (1978)
- élec Musico-Picassa musique électronique pour la radio (1978), 7 mn [note de programme]
- élec Poésie Ininterrompue indicatif radio pour France Culture, émission de Claude Royet-Journoud (1975-1978), 16 s
- élec Turandot musique électronique pour la radio (1978), 11 mn 35 s
- élec Jeux d'artifices musique électronique pour l'image (1979), 13 mn 30 s [note de programme]
- élec Sécurité routière : les trois règles d'or musique pour film publicitaire (1979)
- élec ST musique de scène (1979), 5 mn
- élec Wings musique de scène (1979), 7 mn 13 s
- élec Adagio musique pour bande seule (1980), 17 mn [note de programme]
- élec L'Écho du miroir spectacle audiovisuel (1980), 42 mn [note de programme]
- élec La guerre des insectes musique électronique pour l'image (1980) [note de programme]
- élec Dr Jekyll et les femmes musique électronique pour l'image (1981) [note de programme]
- élec Ici la radio musique pour la radio (1982), 21 mn
- élec L'art au monde des ténèbres musique électronique pour l'image (1982) [note de programme]
- élec Rock musique électronique pour l'image (1982)
- élec Espace générique radio pour France Culture, émission Les chemins de la connaissance (1983), 2 mn 16 s
- élec Comme un grain de sable dans l'univers musique de scène (1984), 1 h 17 mn
- élec La Création du monde musique de concert pour électronique (1984), 1 h 13 mn [note de programme]
- élec Scherzo infernal musique électronique pour l'image (1984), 6 mn
- élec Exercisme 2 pour bande (1985), 27 mn [note de programme]
- élec Indicatif de chaîne indicatif radio pour France Culture (1975-1985), 12 s
- élec L'Herbe Rouge musique électronique pour l'image (1985)
- élec Exercisme 3 pour électronique (1986), 24 mn [note de programme]
- élec Stade 2 générique TV pour une émission sportive de Peter Foldès sur Antenne 2 (1976-1986), 27 s
- élec Litaniques musique de concert pour électronique (1987), 21 mn [note de programme]
- Opération Ypsilon musique électronique pour l'image (1987)
- élec Rouge-Mort musique pour la danse (1987), 1 h 38 mn
- élec Rouge-mort : Thanatos musique de concert pour électronique (1987), 17 mn [note de programme]
- élec Un arbre... c'était le mien ! musique de concert pour électronique (1987), 19 mn [note de programme]
- élec Démons et des Mots musique de concert pour électronique (1988), 25 mn [note de programme]
- élec Bless musique pour la Compagnie Christine Bastin (1989), 58 mn
- élec Exercisme 4 pour électronique (1989), 15 mn [note de programme]
- élec Abel-Abeth musique pour la Compagnie Christine Bastin (1990), 58 mn
- élec E Pericoloso sporgersi pièce radiophonique pour électronique (1991), 24 mn
- élec Grâce musique pour la Compagnie Christine Bastin (1991), 15 mn
- élec Le Présent composé musique de concert pour électronique (1991), 24 mn [note de programme]
- élec Mécaniquamusique musique de concert pour électronique (1991), 2 mn
- élec Tempo musique pour la Compagnie Loraine Gomès (1991), 53 mn
- élec Vengeance musique de scène (1991), 1 h 9 mn
- élec Entre-temps musique de concert pour électronique (1992), 22 mn [note de programme]
- élec Gueule de loup musique pour la Compagnie Christine Bastin (1992), 42 mn 38 s
- élec Lac Noir (La Serpente) pièce radiophonique pour électronique (1992), 51 mn
- élec Plain-Temps musique de concert pour électronique (1998, 1993), 24 mn [note de programme]
- Trilogie Plain-Temps triptyque pour électronique (1991-1993) [note de programme]
- élec Une mission éphémère musique pour un film d'animation de Piotr Kamler (1993), 10 mn
- élec Silöe musique pour la Compagnie Christine Bastin (1994), 55 mn
- élec Eclectic boléro musique de concert pour électronique (1995), 20 mn
- élec Sonare musique de concert pour électronique (1996), 25 mn
- élec Sons/jeu musique de concert pour électronique (1998, 2000), 21 mn [note de programme]
- élec Immer/sounds musique de concert pour électronique (1999), 11 mn 24 s [note de programme]
- élec La Mémoire des sons musique de concert pour électronique (2000-2001), 24 mn [note de programme]
- élec Espèces d'espace musique de concert pour électronique (2002), 21 mn 47 s [note de programme]
- élec Au gré du souffle, le son s'envole musique de concert pour électronique (2006), 20 mn
- élec Rêveries musique de concert pour électronique (2007), 13 mn 46 s
- Effectif non spécifié
- Martiens 001 musique instrumentale pour l'image (1961), 4 mn 11 s
- Le navire étoile musique pour l'image (1962)
- élec Drôle de Jeu musique pour l'image (1967)
- élec Mess Media Sons / La Table des matières action musicale pour bande magnétique et divers interprètes (1979), 44 mn [note de programme]
- 2007
- élec Rêveries musique de concert pour électronique, 13 mn 46 s
- 2006
- élec Au gré du souffle, le son s'envole musique de concert pour électronique, 20 mn
- 2002
- élec Espèces d'espace musique de concert pour électronique, 21 mn 47 s [note de programme]
- 2001
- élec La Mémoire des sons musique de concert pour électronique, 24 mn [note de programme]
- 1999
- élec Immer/sounds musique de concert pour électronique, 11 mn 24 s [note de programme]
- 1998
- élec Sons/jeu musique de concert pour électronique, 21 mn [note de programme]
- 1996
- élec Sonare musique de concert pour électronique, 25 mn
- 1995
- élec Eclectic boléro musique de concert pour électronique, 20 mn
- 1994
- élec Au vif de la mémoire pour électronique et méta-instrument, 18 mn [note de programme]
- élec Silöe musique pour la Compagnie Christine Bastin, 55 mn
- 1993
- élec Plain-Temps musique de concert pour électronique, 24 mn [note de programme]
- Trilogie Plain-Temps triptyque pour électronique [note de programme]
- élec Une mission éphémère musique pour un film d'animation de Piotr Kamler, 10 mn
- 1992
- élec Entre-temps musique de concert pour électronique, 22 mn [note de programme]
- élec Gueule de loup musique pour la Compagnie Christine Bastin, 42 mn 38 s
- élec Lac Noir (La Serpente) pièce radiophonique pour électronique, 51 mn
- 1991
- élec E Pericoloso sporgersi pièce radiophonique pour électronique, 24 mn
- élec Grâce musique pour la Compagnie Christine Bastin, 15 mn
- élec Le Présent composé musique de concert pour électronique, 24 mn [note de programme]
- élec Mécaniquamusique musique de concert pour électronique, 2 mn
- élec Tempo musique pour la Compagnie Loraine Gomès, 53 mn
- élec Vengeance musique de scène, 1 h 9 mn
- 1990
- élec Abel-Abeth musique pour la Compagnie Christine Bastin, 58 mn
- 1989
- élec Bless musique pour la Compagnie Christine Bastin, 58 mn
- élec Exercisme 4 pour électronique, 15 mn [note de programme]
- 1988
- De sable et de sons pour quatuor instrumental et synthétiseur, 15 mn
- élec Démons et des Mots musique de concert pour électronique, 25 mn [note de programme]
- 1987
- élec Litaniques musique de concert pour électronique, 21 mn [note de programme]
- Opération Ypsilon musique électronique pour l'image
- élec Rouge-Mort musique pour la danse, 1 h 38 mn
- élec Rouge-mort : Thanatos musique de concert pour électronique, 17 mn [note de programme]
- élec Un arbre... c'était le mien ! musique de concert pour électronique, 19 mn [note de programme]
- 1986
- élec Exercisme 3 pour électronique, 24 mn [note de programme]
- élec Stade 2 générique TV pour une émission sportive de Peter Foldès sur Antenne 2, 27 s
- 1985
- élec Exercisme 1 pour bande et trois synthétiseurs, 18 mn [note de programme]
- élec Exercisme 2 pour bande, 27 mn [note de programme]
- élec Indicatif de chaîne indicatif radio pour France Culture, 12 s
- élec L'Herbe Rouge musique électronique pour l'image
- 1984
- élec Comme un grain de sable dans l'univers musique de scène, 1 h 17 mn
- élec La Création du monde musique de concert pour électronique, 1 h 13 mn [note de programme]
- élec Scherzo infernal musique électronique pour l'image, 6 mn
- 1983
- élec Espace générique radio pour France Culture, émission Les chemins de la connaissance, 2 mn 16 s
- Itinéraire 10 pour synthétiseurs, guitares et percussions, 15 mn [note de programme]
- 1982
- élec Ici la radio musique pour la radio, 21 mn
- élec L'art au monde des ténèbres musique électronique pour l'image [note de programme]
- élec Rock musique électronique pour l'image
- élec Tuba-raga pièce mixte pour bande et tuba, 25 mn [note de programme]
- 1981
- élec Dr Jekyll et les femmes musique électronique pour l'image [note de programme]
- élec Tuba-ci, Tuba-là action musicale pour bande et tuba, 27 mn [note de programme]
- 1980
- élec Adagio musique pour bande seule, 17 mn [note de programme]
- élec L'Écho du miroir spectacle audiovisuel, 42 mn [note de programme]
- élec La guerre des insectes musique électronique pour l'image [note de programme]
- élec Stries musique mixte, pour bande et synthétiseurs, 28 mn [note de programme]
- 1979
- élec Jeux d'artifices musique électronique pour l'image, 13 mn 30 s [note de programme]
- élec Mess Media Sons / La Table des matières action musicale pour bande magnétique et divers interprètes, 44 mn [note de programme]
- élec ST musique de scène, 5 mn
- élec Sécurité routière : les trois règles d'or musique pour film publicitaire
- élec Wings musique de scène, 7 mn 13 s
- 1978
- élec Kaleïdophone musique de concert pour électronique, 21 mn [note de programme]
- élec Lettres du bout du monde n°3 et n°4 musique électronique pour l'image
- élec Musico-Picassa musique électronique pour la radio, 7 mn [note de programme]
- élec Poésie Ininterrompue indicatif radio pour France Culture, émission de Claude Royet-Journoud, 16 s
- élec Turandot musique électronique pour la radio, 11 mn 35 s
- 1977
- élec Dedans-Dehors musique de concert pour électronique, 22 mn [note de programme]
- élec Des Mots et des Sons musique de concert pour électronique, 19 mn [note de programme]
- élec Le Seuil musique pour film publicitaire
- élec Les Samedis de l'histoire générique TV pour l'émission de Jean-François Delassus sur France 3, 3 mn 50 s
- élec Les samedis de l'histoire musique électronique pour l'image, 3 mn 50 s
- élec Lettres du bout du monde n°1 et n°2 musique électronique pour l'image, 23 mn 58 s
- 1976
- élec C'est-à-dire générique pour un magazine TV de Jean-Marie Cavada, 29 s
- élec Ce jour-là j'en témoigne générique TV pour une série d'Armand Panigel, 1 mn 12 s
- élec Enfer et Paradis musique pour la danse, 1 h 5 mn
- élec Vib's musique électronique pour l'image [note de programme]
- 1975
- élec De Natura Sonorum musique de concert pour électronique, 53 mn [note de programme]
- élec Flash sports générique TV pour Antenne 2
- élec Inter-Actions séquences musicales pour la danse, 1 h 50 mn
- élec Le Pas musique électronique pour l'image, 7 mn 5 s [note de programme]
- élec Une nuit en Lorraine musique électronique pour l'image [note de programme]
- 1974
- élec Ajax crème musique pour film publicitaire
- élec Flaminaire musique pour film publicitaire
- France 3 générique du journal télévisé
- élec Gazelle ou le Temps retrouvé [Essai sur engineering] musique pour film publicitaire
- élec Koweit Koweit musique électronique pour l'image [note de programme]
- élec Le roman de renart musique électronique pour l'image [note de programme]
- élec Paradis musique électronique pour l'image, 22 mn [note de programme]
- élec R16 TX musique pour film publicitaire
- 1973
- élec Et après... pour bandonéon et électronique, 14 mn [note de programme]
- élec Image de marque musique pour film publicitaire
- élec L'Écran Transparent film de Bernard Parmegiani, 19 mn 56 s [note de programme]
- élec La divine comédie musique électronique pour l'image
- élec Snecma musique pour film publicitaire
- élec Trio musique de concert pour électronique, 23 mn [note de programme]
- 1972
- élec Bis repetita générique TV, 2 mn 46 s
- élec Enfer musique de concert pour électronique, 1 h 6 mn [note de programme]
- élec La Sirène musique de concert pour électronique
- élec Les soleils de l'Ile de Pâques musique électronique pour l'image, 1 h 45 mn [note de programme]
- élec Musique à communiquer générique de journal télévisé sur la 3e chaîne, 15 s
- élec Plain-souffle musique pour une chorégraphie de Vittorio Biagi, 17 mn
- élec scénique Pour en finir avec le pouvoir d'Orphée II musique de danse pour électronique, 40 mn [note de programme]
- élec Sicob 72 musique pour film publicitaire
- élec Témoignages générique TV pour une série de Pierre Houdain, 1 mn 32 s
- 1971
- élec La Roue Ferris musique de concert pour électronique, 11 mn [note de programme]
- élec La Visite de la vieille Dame musique électronique pour l'image
- élec Le Diable à Quatre pour clarinette basse, contrebasse et percussions, 36 mn [note de programme]
- élec Narcissus Écho musique électronique pour l'image, 5 mn 56 s [note de programme]
- Pour en finir avec le pouvoir d'Orphée I duo de guimbardes, 39 mn [note de programme]
- élec Sicob 71 musique pour film publicitaire
- élec Sonal pour l'aéroport de Roissy, 3 s
- élec Thalassa musique de concert pour électronique, 19 mn [note de programme]
- 1970
- élec Capture éphémère musique pour une chorégraphie de Françoise et Dominique Dupuy
- élec Labyrinthe musique électronique pour l'image, 11 mn 49 s [note de programme]
- élec Pelforth musique pour film publicitaire
- élec Ponomatopées musique de concert pour électronique, 6 mn [note de programme]
- élec Pop secret musique de concert pour électronique, 36 mn [note de programme]
- élec Sables musique électronique pour l'image, 8 mn 4 s [note de programme]
- 1969
- élec Bidule en Ré musique de concert pour électronique, 9 mn 20 s [note de programme]
- élec Du pop à l'âne musique de concert pour électronique, 10 mn [note de programme]
- élec Je tu Elles musique électronique pour l'image, 1 h 19 mn 18 s [note de programme]
- élec Le lièvre pour électronique
- Outremer pour ondes Martenot et électronique, 21 mn [note de programme]
- élec Pop' eclectic musique de concert pour électronique, 11 mn [note de programme]
- 1968
- élec Divertimento musique pour un générique TV, 55 s
- élec La grande machine musique électronique pour l'image, 59 mn 36 s [note de programme]
- Le CERN
- élec Le Socrate musique électronique pour l'image, 6 mn [note de programme]
- élec Sadiquement vôtre musique électronique pour l'image
- élec Variétés musique pour un générique TV, 55 s
- 1967
- élec Araignéléphant musique électronique pour l'image, 9 mn 7 s [note de programme]
- élec Ball trap musique électronique pour l'image, 48 mn [note de programme]
- Bongo Fuego musique électronique pour l'image, 11 mn 1 s [note de programme]
- élec Capture éphémère musique de concert pour électronique, 12 mn [note de programme]
- élec Des mouches et des hommes musique de scène
- élec Deux Romains en Gaule musique électronique pour l'image
- élec Drôle de Jeu musique pour l'image
- élec Euclide Connais pas ? musique électronique pour l'image, 54 mn [note de programme]
- élec Stienz musique de scène
- élec Tueur sans gage musique de scène
- élec Variétés I et II musique de concert pour électronique, 21 mn
- 1966
- élec Banc d'essai musique pour un générique TV, 45 s
- élec Cocktail variété-sons aquatiques musique électronique pour l'image
- élec Commençons par les maçons musique électronique pour l'image
- élec Electrorythmes musique électronique pour l'image, 3 mn 12 s [note de programme]
- élec Jazzex musique de concert pour électronique, 12 mn [note de programme]
- élec Jeu des définitions musique pour un générique TV, 46 s
- élec L'Empire romain musique électronique pour l'image
- élec L'Instant mobile musique de concert pour électronique, 10 mn [note de programme]
- élec Les puces musique électronique pour l'image
- élec Mec' Art musique électronique pour l'image
- élec Miracle oublié musique pour une chorégraphie de Dora Feilane
- élec Plate-forme zéro musique pour un générique TV, 60 s
- élec Récession musique de scène [note de programme]
- élec Syrie musique pour un générique TV, 2 mn 30 s
- élec TV Man musique pour un générique TV
- 1965
- élec Don Quichotte musique électronique pour l'image
- élec Hommes et pierres musique de scène
- élec Inter Actualités indicatif pour France Inter, 28 s
- élec La Cage de verre musique pour le mime, avec Marcel Marceau
- La brûlure de mille soleils musique électronique pour l'image, 25 mn 4 s [note de programme]
- élec Le Ruom (ou Le Ru'um) musique électronique pour l'image
- élec Le dictionnaire de Joachim musique électronique pour l'image, 8 mn
- élec Magazine Cinéma Vérité générique pour la télévision
- élec scénique Opérabus musique de concert pour électronique, 21 mn 30 s [note de programme]
- élec Plus vite musique électronique pour l'image, 7 mn 59 s [note de programme]
- 1964
- A musique électronique pour l'image [note de programme]
- élec Jeux des anges musique électronique pour l'image
- élec Le puits et le pendule musique électronique pour l'image
- Strip camélia musique électronique pour l'image
- élec Violostries musique mixte de concert, 17 mn [note de programme]
- 1963
- élec Histoires naturelles I à IV musique électronique pour l'image [note de programme]
- Un cas intéressant musique pour l'image, 9 mn 12 s
- élec Vénus an 2000 chanson concrète pour électronique, 4 mn
- 1962
- élec Alternances musique de concert pour électronique, 7 mn 45 s [note de programme]
- élec Balcon sur le rêve musique de concert pour électronique [note de programme]
- élec Chimigrammes musique électronique pour l'image, 5 mn 47 s [note de programme]
- Dante n'avait rien vu musique électronique pour l'image
- élec Etude de stage musique de concert pour électronique [note de programme]
- élec Improvisations musique pour une étude de gestes par le mime Jacques Lecoq, 3 mn 10 s
- élec Inferno musique électronique pour l'image [note de programme]
- élec L'alcool tue chanson concrète pour électronique, 4 mn
- élec La poupée musique pour l'image [note de programme]
- Le navire étoile musique pour l'image
- élec Phonosophobe musique de concert pour électronique, 10 mn 45 s [note de programme]
- élec Tilt musique pour le mime Gilles Segal
- élec Téléscripteur musique électronique pour l'image, 4 mn 33 s [note de programme]
- 1961
- élec A propos de Steinberg musique électronique pour l'image, 31 mn
- élec Danse musique électronique pour l'image, 4 mn 31 s
- élec scénique Guerre et poésie musique pour le théâtre
- élec La radio s'interroge indicatif radio, 15 s
- élec Le Repos du guerrier musique de scène, 8 mn 8 s
- élec Le mariage de M. Mississippi musique de scène
- Martiens 001 musique instrumentale pour l'image, 4 mn 11 s
- élec Physique nucléaire indicatif pour la télévision, 25 s
- élec Rhinomorphoses musique électronique pour l'image
- 1960
- élec 7e art Bis musique électronique pour l'image, 3 mn 27 s
- élec Patamorphoses musique électronique pour l'image, 15 mn 54 s
- élec Steinberg musique électronique pour l'image, 12 mn 28 s
- 1959
- élec Jours de mes années musique électronique pour l'image, 14 mn 56 s
- Date de composition inconnue
- élec Exercismes musique de concert pour électronique [note de programme]
Liens Internet
- Site consacré à l’œuvre de Bernard Parmegiani : https://bernardparmegiani.fr
- Site de l’éditeur Maison ONA : https://www.maison-ona.com/catalog-composer-Parmegiani
- Eric Deshayes, Bernard Parmegiani (1927-2013), 2015, disponible via http://neospheres.free.fr/electro/parmegiani.htm
- Jean-François Minjard, « Entretien avec Bernard Parmegiani »*,* Ars sonora n° 2, disponible via http://audiolabo.free.fr/revue1999/content/asr2p50.html
(liens vérifiés en avril 2020)
Bibliographie
- Jean-Christophe THOMAS, Philippe MION, Jean-Jacques NATTIEZ, L’Envers d’une œuvre : De Natura Sonorum de Bernard Parmegiani, Paris, Buchet-Chastel/INA-GRM, 1983, 207 p.
- Pierre-Albert CASTANET (dir.), Portraits Polychromes : Bernard Parmegiani, Paris, CDMC/INA-GRM, 2002, 118 p.
- Bernard FORT*, Des mots et des sons, Bernard Parmegiani*, dans Bernard FORT et Philippe GONIN*, Du son à l’œuvre : un chemin vers les nouvelles musiques,* Lyon, Éditions Musicales Lugdivine, 2002, p. 87-101.
Discographie sélective
- Bernard PARMEGIANI, Chants magnétiques (1974), 1 cd Fractal Records, 1975.
- Bernard PARMEGIANI, Mécanicàmusique (2’. 1991), 1 cd CIRM, 1991.
- Bernard PARMEGIANI, Entre-Temps (1992), Prix Ars Electronica 93, 1 cd Ars Electronica, ÖRF, 1993.
- Bernard PARMEGIANI, La Divine comédie [François Bayle et Bernard Parmegiani], 1 cd Magison MGCB 0795, Musidisc, 245372, 1995.
- Bernard PARMEGIANI, Pop’eclectic ; *Du pop à l’âne ; Jazzex ;*Et après, 1 cd Plate Lunch, PL 8, 1999.
- Bernard PARMEGIANI**,** Questions de temps, compilation de trente et un titres dont, notamment, de courts extraits de musiques pour la scène, Vengeance ; Bless;La Table des matières;Abel-Abeth;Siloë, une série d’indicatifs dont plusieurs inédits et deux remix par DJ Nem et DJ Rom, Cabinet de musique généraliste 10 – Cézame / Harmonia Mundi, 2002.
- Archives GRM consacré aux compositeurs du GRM contenant les pièces suivantes de Parmegiani : L’alcool tue ; La Roue Ferris ; Indicatif Roissy ; Indicatif France Culture ; Indicatif Stade 2, coffret 5CD, INA-GRM, 2004.
- Bernard PARMEGIANI, Coffret 12 CD, INA-GRM, Ina G 6000/11, 2008.
- Bernard PARMEGIANI, Rock, 1 vinyle, Transversales Disques, TRS01, 2017.
- Bernard PARMEGIANI, Mémoire Magnétique, vol. 1 (1966-1990), Transversales Disques, TRS08, 2018.