
Hans Werner Henze
Compositeur allemand né le 1er juillet 1926 à Gütersloh, mort le 27 octobre 2012 à Dresde.
Hans Werner Henze reçoit des leçons de piano à l’âge de cinq ans et s’essaye à la composition dès 1938. Membre des Jeunesses hitlériennes (1938), il est mobilisé en 1945, puis fait prisonnier. Il travaille ensuite comme pianiste dans un casino et comme répétiteur au théâtre de Bielefeld, avant d’étudier la composition avec Wolfgang Fortner à l’Institut de musique religieuse à Heidelberg (1946). Il assiste aux Cours de Darmstadt (1946-1952) et s’initie brièvement à la technique sérielle avec René Leibowitz. Après deux premiers emplois aux théâtres de Constance et de Wiesbaden, une vie sentimentale marquée par les difficultés à vivre son homosexualité (tentative de suicide en 1950), un contrat avec l’éditeur Schott et une première distinction (Prix Robert-Schumann, 1951), puis la rencontre de la poétesse Ingeborg Bachmann, il s’installe définitivement en Italie en 1953. Ses premiers opéras (Boulevard Solitude) et ballets (Undine, chorégraphie de Frederick Ashton) s’installent rapidement dans le répertoire. Il reçoit le Grosser Kunstpreis von Berlin (1959) et devient membre de l’Akademie der Künste de Berlin-Ouest (1960 ; il en sortira en 1968), ainsi que chef invité permanent de la Philharmonie de Berlin dans les années 1960 (cycle des cinq premières symphonies en 1964, enregistrées ensuite par le label DGG). Une première série d’essais (1964) inaugure la publication de nombreux écrits, souvent sous forme d’un journal retraçant la genèse d’une œuvre ; Henze est par ailleurs un diariste assidu, dont les journaux sont conservés à la Fondation Paul-Sacher. Dans les années 1960, Henze s’engage pour la cause des étudiants (il est ami de Rudi Dutschke), pour le SPD de Willy Brandt, et sera membre des partis communistes allemands et italiens. Deux séjours à Cuba (1969-1970) sont suivis par le création de sa Sixième Symphonie à La Havane, mais Henze devient persona non grata après s’être solidarisé avec des artistes opposants au régime castriste. Henze entame une psychanalyse en 1973 et revient au genre de l’opéra avec Les Bassarides en 1974. À partir de la fin des années 1970, il est l’un des compositeurs contemporains les plus joués, particulièrement en Allemagne et en Angleterre. Il est professeur à la Hochschule de Cologne (1980-1996), compositeur invité à Tanglewood (1983 et 1988), et fonde en 1976 le Cantiere Internazionale d’Arte Montepulciano, puis la Biennale de Munich en 1988. Compositeur en résidence à la Philharmonie de Berlin (1991), il reçoit entre autres le Prix musical Ernst-von-Siemens (1991) et le Praemium Imperiale de Tokyo (2001). De nombreuses œuvres sont créées ou reprises à Londres, Paris, Berlin, ou aux festivals de Lucerne et à Salzbourg. Très affaibli, éprouvant des difficultés à parler depuis 2005, Henze achève pourtant encore deux nouveaux opéras, dont Gisela, créée à la Ruhrtriennale en 2010. En 2008 est créé à Leipzig son Elogium Musicum (amatissimi amici nunc remoti), en souvenir de son compagnon Fausto Moroni, mort l’année précédente. Henze meurt le 27 octobre 2012 à Dresde.
© Ircam-Centre Pompidou, 2015
Sources
Par Martin Kaltenecker
Des premières compositions à Élégie pour jeunes amants
Son don exceptionnel pour la musique incita Henze à quitter le lycée dès l’âge de seize ans, pour rejoindre Fortner en 1946. Compositeur néo-classique, celui-ci lui fit connaître la musique de Stravinsky, alors que l’étude du dodécaphonisme fut approfondie à Darmstadt ainsi qu’à l’occasion de rencontres avec Leibowitz en 19481 et Josef Rufer en 1949. Mais Henze fut surtout attiré par le monde de l’opéra et du ballet, dans lequel il s’inséra rapidement, plutôt que par la musique avant-gardiste. L’inspiration et le plaisir pris à composer sont liés chez lui au travail sur des codes d’écriture traditionnels. D’ailleurs, lors de la création de Nachstücke und Arien, un « trio des esprits », formé de Boulez, Nono et Stockhausen, sortit avec ostentation « après quinze mesures2 ».
Les quatre premières symphonies de Henze illustrent une écriture dodécaphonique recherchant les figures mélodiques et rythmiques léguées par la tradition classico-romantique, selon le modèle indiqué par Arnold Schoenberg, combinée avec la polytonalité et une verve rythmique qui se réclame de Stravinsky. La Deuxième Symphonie est d’un caractère sombre, mais passe une lumière symbolisée par un choral entonné aux trompettes, sur une harmonisation dodécaphonique. La Troisième Symphonie reprend l’opposition, chère au compositeur, entre les mondes apollinien (« Invocation d’Apollon ») et dionysien (« Dithyrambe »), avec des allusions à la Cinquième Symphonie de Chostakovitch (2ème mouvement, mesures 78-96), ainsi qu’au jazz et au Sacre du printemps (3ème mouvement, « Danse invocatoire »). La Quatrième Symphonie fond en un seul mouvement cinq sections traditionnelles ; le finale est une série de trente-deux variations. La veine dansée marque la Cinquième Symphonie qui dépeint « le mouvement de la métropole, à la manière d’une toccata, comme la Rome moderne, mais cela pourrait aussi bien être New York City, l’énergie physique, la danse effrénée, brutale » (Reiselieder, 228).
L’opéra Boulevard Solitude, actualisation de l’histoire de Manon Lescaut, privilégie également la forme découpée en numéros, avec des intermèdes orchestraux. Henze rassemble efficacement des arias da capo (n° 5), des airs à vocalises (n° 8), des ensembles homorythmiques qui rappellent le Singspiel mozartien (n° 10, n° 16), avec des touches d’un jazz conventionnel, des danses (cakewalk, slowfox, rumba), des citations (Dies irae, n° 7, mesure 30). Henze peint un monde trouble, interlope, en recourant au second degré, au kitsch (fin du n° 16, avec chœur de femmes et la voix de Manon au loin), à des agrégats opaques (polytonaux), des accords classés accompagnant une ligne atonale (n° 3), des empilements de tierces (n° 16).
Les œuvres de la première période italienne se nourrissent de la vision poétique d’une culture méditerranéenne intemporelle, versant souvent dans un expressionnisme esthétisant influencé par le travail et les idées « bourgeoises et décadentes » – selon une formule ultérieure de Henze (PR, 9) de la poétesse Ingeborg Bachmann. Le lyrisme forme le pôle d’attraction de l’Ode an den Westwind et des Quattro poemi pour orchestre, avec une harmonie wagnérienne dans « Elogio », des ostinatos rythmés (« Egloga »), une brève « Elegia » qui réélabore la mélodie de timbres de Arnold Schoenberg, puis un « Ditirambo » douloureux. Les Nachstücke und Arien, sont traversés d’allusions à des danses populaires (boléro, fandango, tarentelle) et utilisent largement l’empilement d’accords parfaits – voir Aria II, fin : mi bémol majeur et mineur, avec septième ajoutée (ré), sur un accord de septième diminuée sur mi. Drei Dithyramben repose sur des « séries rythmiques et dynamiques, outre celles de hauteurs » (PR, 3).
Dans Le Prince de Hombourg, Henze mobilise d’un côté l’écriture sérielle contrainte, et de l’autre, pour rendre le monde individualiste et libre, « la mélancolie angélique de Bellini, le brio étincelant de Rossini, la sombre passion de Donizetti, tout cela réuni, ramassé dans les rythmes robustes de Verdi, ses couleurs orchestrales dures et ses lignes mélodiques incandescentes qui brûlent les oreilles ». Écrit en hommage à Stravinsky3, l’opéra montre un Henze devenu maître de la caractérisation qui, dans l’écriture mélodique, privilégie des intervalles récurrents (sixte mineure ascendante pour le Prince, octave pour Natalie, quintes et quartes pour le Prince électeur) ou utilise l’orchestre pour commenter une situation : l’enthousiasme guerrier du Prince est contredit (Allegro marziale, I, 3) par des couleurs paradoxales, le rythme de marche étant donné par la harpe, et les fanfares par le cor anglais et les clarinettes4.
Cet art se retrouve dans l’opéra qui marque le point culminant de cette période, Élégie pour jeunes amants. Il met en scène une petite cour rassemblée autour d’un poète célèbre, égocentrique et vieillissant, qui tente d’entraver l’amour de deux jeunes gens et empêche finalement qu’on aille à leur recherche lorsqu’ils se sont égarés dans la montagne, où ils mourront dans une tempête de neige. Chacun des personnages est associé à un instrument obligé, situé dans le même registre que sa tessiture vocale (voir MuP, 231-238). Gregor, « Dracula puissant », est caractérisé par trois cuivres dont chacun représente l’un des aspects de son caractère ; la harpe accompagnant l’élégie qu’il tirera de l’épisode tragique qu’il a lui même causé (II, 10) doit sonner comme la « parodie de la lyre d’Apollon » (MuP, 236). Hilda, un médium dont Gregor phagocyte les visions dans ses poèmes, est liée à la flûte – en souvenir de l’air de la folie de Lucia di Lammermoor (voir MuP, 80) – et ses visions rendues par un instrumentarium qui parodie celui des Improvisations sur Mallarmé de Boulez. Si l’intervalle prédominant de la partie du poète est la quinte, celle de Hilda privilégie les septièmes et neuvièmes, ainsi que la diction de la musique sérielle de naguère, « ce genre précieux et artificiel » (MuP, 235). La secrétaire soumise au poète est associée au hautbois d’amour, le docteur jovial au basson et au saxophone, son fils, l’amant passionné, à l’alto, et sa bien-aimée au violon. L’orchestre (les cordes sont solistes) tisse un arrière-plan transparent, où la percussion et des bruits réels jouent un rôle important, allant soit vers des images conventionnelles (tempête instrumentale, III, 6), soit des inventions originales (musique de la neige, avec flûte à bec, célesta, vibraphone, cordes pincées et cordes en harmoniques, II, 6). Les formes vocales incluent un récitatif en Sprechgesang, des airs à refrain (I, 2), un duo d’amour dans une mesure à 6/8 (II, 1), un air de colère du poète, débouchant sur un cluster violent (II, 13), des airs d’allure populaire (III, 1) et un grand nombre d’ensembles conjuguant les sentiments divergents des personnages. La réinvention des codes lyriques rapproche cette partition des opéras de Benjamin Britten, avec lequel Henze partage un emploi libre du dodécaphonisme, une qualité chambriste et une temporalité suspendue.
Trois autres opéras suivront, l’un féérique, Il Re Cervo, l’autre comique, Le Jeune Lord, le troisième tragique, Les Bassarides, où l’on retrouve la figure de Dionysos, dont la musique « envahit progressivement tout, étouffant la musique raisonnable de Penthée » (MuP, 236). Cet opéra marque selon Henze la fin d’une période (voir MuP, 246), suivie de difficultés temporaires à composer5 et le sentiment d’être assimilé à un compositeur réactionnaire – notamment lors de la première houleuse à Berlin du Prince de Hombourg en juin 1960 (Reiselieder, 211). Henze décide alors de s’éloigner du théâtre. Mais ses positions esthétiques ne changeront plus fondamentalement. Il récuse l’idée d’un avant-gardisme musical (voir MuP, 186-194), tout en rendant hommage à certaines œuvres de Mauricio Kagel6 et Karlheinz Stockhausen (voir Reiselieder, 201). Son style oscille entre tonalité et dodécaphonisme, la première toujours présente dans les œuvres bouffes (MuP, 109) ou celles liées à l’imaginaire méditerranéen. Même si toutes ses œuvres reposent plus ou moins sur des élaborations sérielles, celles-ci servent pour l’essentiel à fournir un « réservoir de motifs7 », à inventer des lignes qui pourront être harmonisées par des accords classés ; l’attraction de l’agencement sériel est toujours une figure tonale, conventionnelle, reconnaissable. L’élaboration de la série fondamentale de l’opéra La Chatte anglaise s’effectue encore selon le critère du caractère « affectif » de chaque intervalle8. À l’arrivée, la surface musicale frappe par la virtuosité avec laquelle sont fusionnées des allusions à des styles divers. D’où le reproche, souvent formulé, d’éclectisme.
Une musique engagée
Une série d’œuvres composées entre 1968 et 1973 témoigne d’un changement stylistique lié à l’engagement de Henze auprès des mouvements étudiants et des luttes politiques en Amérique latine. Ce moment implique la représentation de Henze par lui-même comme un marginal : « Les causes émotionnelles d’une œuvre d’art sont importantes. Je pense que parmi la libération des minorités, il faut aussi compter celle des homosexuels. Mon comportement musical est déterminé par le traumatisme que la société a infligé aux personnes de ma catégorie et qu’elle leur inflige encore à travers sa “tolérance répressive”. […]. La mise au ban, l’insécurité, le danger de la déformation – c’est tout cela aussi qui a conduit à mon engagement politique » (MuP, 192).
Henze fréquente le milieu des étudiants de gauche dès 1965, il devient l’ami de Rudi Dutschke, ainsi que des poètes Hans Magnus Enzensberger et Gaston Salvatore. Il s’inscrit au parti communiste allemand, lit des écrits de Che Guevara et voyage à Cuba (1969 et 1970). En 1968, Le Radeau de la Méduse, oratorio d’après le récit ayant inspiré le tableau de Géricault, suggère un parallèle avec l’exode des juifs et les boat people vietnamiens. Henze construit un oratorio dodécaphonique9, avec Charon en récitant. Un dialogue s’établit entre le mulâtre Jean-Charles qui se tient au centre de la scène et, en hommage à l’Orphée de Jean Cocteau, Madame La Mort qui attire les vivants, placés à droite et soutenus par des instruments à vent (où souffle encore la vie) vers le côté gauche, où résonne, sur des instruments à cordes et en langue italienne (en référence à l’Enfer de Dante) la musique de l’anéantissement. Le chœur final repose sur la scansion du slogan « Ho-Ho-Ho Chi Minh ».
Henze œuvre dans certaines partitions des années 1970 pour une implication des musiciens d’orchestre en les traitant en solistes – Deuxième Concerto pour piano ou Comparses para preguntas ensimismadas (voir MuP, 135 et 148) –, et il interroge la tradition de l’opéra bourgeois en recourant à des formes brechtiennes. Ainsi dans El Cimarrón, récit d’un esclave soutenu par une flûte, une guitare et des percussions, où l’on ne veut plus « bluffer, obnubiler, hypnotiser » l’auditeur (MuP, 166), dans Versuch über Schweine ou encore dans Natascha Ungeheuer qui décrit la vie d’une femme peintre engagée, opposée à l’engagement mou d’un « bourgeois bohème », sur une musique « froide comme un jour de novembre à Berlin » (MuP, 157), incluant de nombreuses citations, une fanfare militaire, un ensemble de free jazz, une bande avec des enregistrements de sons urbains.
Dans Voices, la narration scénique est abandonnée au profit d’un cycle de vingt-deux lieder et/ou de chansons pour ténor et mezzo-soprano, faisant entendre les « voix » de sujets opprimés ou en révolte, chants accompagnés par un ensemble qui comprend un banjo, un ocarina, un accordéon, mélangeant les sphères du populaire et du savant. Avec Grève chez Mannesmann, Henze participe à une œuvre collective relevant directement de l’agit-prop, une cantate scénique mêlant chansons, musiques dansées et films. L’oratorio profane We come to the River, sous-titré « actions pour la musique », met en scène une multiplicité de scènes thématisant la violence de la guerre et la répression. Henze y divise l’orchestre, placé sur une estrade, en trois groupes. Une musique sérielle est attribuée à un général, alors que la musique tonale symbolise l’aliénation de la couche dominante10. Le compositeur recourt à des passages aléatoires, à la micro-tonalité, à des actions bruitées ; le chant d’espoir final combine des lignes dodécaphoniques, pentatoniques et diatoniques pour symboliser une réconciliation universelle.
Les œuvres instrumentales de cette époque montrent également une ouverture vers des techniques plus avant-gardistes, comme dans le Deuxième Concerto pour violon où les « trente-trois instrumentistes » formant l’orchestre improvisent à plusieurs reprises sur des patterns mélodiques. Le partition est un collage mélangeant les sonorités de la bande (le violon solo dialogue avec son double enregistrée dans le troisième mouvement) et de multiples allusions (valse lente, valse « vulgaire et sentimentale », II, chiffre G ; big band, II, chiffre K) ou citations, dont des pavanes de l’époque élisabéthaine ou des pièces de genre du XIXe siècle (II, chiffre K, piano). Le jeu du soliste (il incarne le baron de Münchhausen) est lui-même théâtralisé (hésitations, interactions).
La Sixième Symphonie, pour deux orchestres de chambre, thématise quant à elle l’expérience cubaine : « Le côté novateur de la pièce, écrit Henze, venait de l’insertion d’un folklore contemporain, mais aussi intemporel dans la construction musicale. […] Dans le finale de la symphonie, les rythmes fondamentaux sont poussés systématiquement vers l’explosion terminale, si longtemps attendue, une danse de la joie peu aimable, où les percussions se libèrent dans un jeu avec le cantus firmus rythmique fourni par la danse nationale cubaine, le son, comme lors du carnaval ou de la libération » (Reiselieder, 320-321 et 324 sq.). Henze cite également un chant du front de libération vietnamien (I, chiffre E), un hymne de Theodorakis (II, chiffre V), et élargit la palette des sonorités au banjo, à la guitare électrique, à un orgue Hammond, à des tôles et des bambous suspendus.
Sa position dans la vie musicale d’alors est celle d’un compositeur suspecté presque de toutes parts ; son image dans la presse bourgeoise autant que dans les publications militantes est celle d’un radical chic, d’un esthète, d’un hédoniste, d’un faux-frère11. En 1968, la création du Radeau de la Méduse à Hambourg doit être interrompue, Henze refusant de faire enlever le drapeau rouge sur scène, sous lequel les choristes refusent quant à eux de chanter, alors que deux factions de l’association d’étudiants du SDS (Union des étudiants socialistes allemands), prenant parti pour ou contre le compositeur, s’invectivent12.
Henze revient alors vers des figures de la subjectivité romantique, jamais tout à fait abandonnées, en particulier dans son troisième concerto pour piano Tristan. Partant d’une série dodécaphonique dont il isole des motifs conducteurs13, Henze oppose dans un prélude pour piano seul une harmonie calme et froide à celle, tendue, du Tristan de Wagner. Un accord parfait de la mineur inaugure une suite de cinq sections traversées de citations14. Une bande ajoute des éléments bruités, des fragments déformés d’enregistrements wagnériens ou de passages déjà entendus, comme dans l’« Épilogue », où l’on entend, posé sur le prélude de l’acte III de Tristan, un jeune garçon récitant en anglais le récit de la mort d’Isolde dans la version de Thomas. La musique oscille entre un ton élégiaque et un pathos souvent saturé. Elle se comprend comme un prolongement de la musique de Mahler, mais illustre aussi ce que Henze revendique dorénavant comme musica impura (voir MuP, 186-194) première figure allemande du postmodernisme musical.
Retours
Henze conçoit son opéra pour enfants Pollicino pour Montepulciano, après avoir travaillé avec William Forsythe sur le ballet Orpheus : Apollon devient ici une figure maléfique, piégeant Orphée en lui commandant de se retourner. L’opéra La chatte anglaise, satire sociale d’après un texte de Balzac, sera une « musique de masques » (Reiselieder, 493). Parmi les œuvres importantes des ces années-là figure l’opéra d’après Mishima, Das verratene Meer qui cherche un modèle dramaturgique du côté du théâtre nō et de l’opéra français du XIXe siècle, avec une sorte de solennité lente (voir Reiselieder, 527), et le Requiem dédié à la mémoire de l’administrateur du London Sinfonietta, Michael Vyner, mort du sida. L’orchestre est dispersé dans l’espace, l’effectif changeant perpétuellement. Le Tuba mirum reprend l’idée d’une musica impura par sa « concentration de musique vulgaire […], de souvenirs de marches et d’hymnes, de tubes de variété et de chansons ordurières […], de fanfares de la pire espèce », pour rappeler les rassemblements nazis filmés par Leni Riefenstahl (voir Reiselieder, 574-577).
En 1996, le compositeur publie une autobiographie dans laquelle il situe de nouveau son écriture dans la continuité avec la tradition : « Je pourrais décrire tant bien que mal ma technique de composition actuelle, que j’ai pris un demi-siècle à développer, avec la notion de “psycho-polyphonie”. J’apprécie d’ailleurs les anciens systèmes d’écriture, parce que sans eux, je serais inquiet » (Reiselieder, 47).
Cette esthétique oscillant toujours entre néo-classicisme dodécaphonique et néo-expressionisme commande toujours les trois dernières symphonies de Henze : la Huitième Symphonie, en trois mouvements comme les premières, inspirée de personnages du Songe d’une nuit d’été, la Neuvième Symphonie, symphonie à programme, d’après le roman La Septième Croix (1942) d’Anna Seghers, qui raconte le destin d’un homme s’échappant d’un camp de concentration. La dernière symphonie propose une sorte d’interprétation herméneutique du schéma traditionnel : le mouvement-sonate initial s’intitule « Une tempête », le mouvement chantant « Un hymne », le scherzo « Une danse » et le finale « Un rêve ».
Trois opéras marquent encore une fois, dans les années 2000, les trois axes qui ont orienté la production lyrique de Henze : L’Upupa, jeu de masques onirique d’après un conte persan, d’une écriture transparente, avec plusieurs citations de La Flûte enchantée, et qui fera lui aussi l’objet d’un journal décrivant sa genèse, tout comme Phaedra, qui reprend la version de l’histoire tragique telle que contée par Ovide : Hyppolite, ressuscité par Artémis, ne retrouve sa mémoire que par bribes et retourne dans la forêt, s’abîmant dans une danse extatique alors que le Minotaure instaure un règne nouveau. L’efficacité dramaturgique et l’art de la caractérisation – à l’acte II, où le rôle d’Artémis est chanté par un contre-ténor, on entend une valse, un madrigal archaïsant, des allusions au jazz, une tempête dissonante… – contrebalancent l’absence d’invention authentique, l’urgence artistique étant assurée par la puissance de l’histoire. Enfin, Gisela illustre la veine légère, le théâtre dans le théâtre (spectacle de Pulcinella à Naples), mais aussi le trajet (autobiographique) d’un sujet hésitant entre deux amours symbolisant deux pays, l’Italie et l’Allemagne, représentée dans un cauchemar de la protagoniste par une musique de Bach déformée.
Esthétique
La référence permanente de Henze reste Mozart, modèle d’une esthétique humaniste qui s’invente au fur et à mesure avec une prolixité heureuse. Mozart symbolise la beauté même, beauté qui coïncide immédiatement pour Henze avec le monde lyrique ; comme chez Mozart, les œuvres de musique de chambre et les symphonies sont chez lui « des étapes vers l’essentiel : le théâtre, l’opéra, là où on doit mobiliser ensemble toutes les énergies créatrices, intégrer de manière concentrée les cinq sens dans une action » (Reiselieder, 45). Son esthétique lie l’expression (la musique doit communiquer clairement certains affects, idées ou images) à l’expressivité, en se méfiant pour cette double raison de toute recherche spéculative prise comme fin en soi. Henze oscille entre expression rhétorique et subjectivisme romantique, recherchant la synthèse difficile entre une objectivité – le pragmatisme du compositeur qui veut être compris – et une subjectivité – celle de l’artiste marginal, sensible, rêveur. Au bout du compte prévaut l’idéal de la musique parlante, s’intégrant immédiatement dans une communauté et jouant avec des codes installés : « Ma musique a toutes ces implications humaines, allégoriques, littéraires… Ma musique est impura, comme Neruda le dit à propos de ses poèmes. Elle ne veut pas être abstraite, elle ne veut pas être propre, elle est “maculée” – de faiblesses, de scories, d’imperfections. […] Ce à quoi j’aimerais aboutir, c’est que la musique devienne langage et qu’elle ne reste pas simplement un espace sonore dans lequel le sentiment peut se refléter de manière contrôlée et comme “vidé” ; il faudrait pouvoir comprendre la musique comme une langue » (MuP, 187).
Cette tension commande le style de Henze, où le pathos ne se conçoit jamais sans la convention, ni la dissonance sans sa résolution : « Au moyen de mes dissonances, j’enregistre la distance qui sépare la modernité de la réalité de Mozart. […] Ma musique se nourrit de ces contradictions, il y a en elle des buissons d’épines, des piques et des désagréments. Elle est venimeuse comme une morsure de serpent » (Reiselieder, 73). La pente de cette intelligibilité immédiate est un éclectisme qui dispose souverainement des styles du passé, renonçant à la construction d’un langage nouveau. Henze incarne ainsi à la fois ce qu’Adorno appelait la « modernité modérée15 » ou encore cette « culture de la beauté », anti-sublime et anti-avant-gardiste, que Richard Taruskin décelait au XIXe siècle chez des compositeurs comme Bizet ou Tchaïkovski et qu’incarnerait au XXe siècle Benjamin Britten16.
- Voir Hans Werner Henze, Reiselieder mit böhmischen Quinten. Autobiographische Mitteilungen, Francfort, Fischer, 1996, p. 122 – nous mentionnons ensuite, dans le corps du texte, les références à ce livre sous la forme Reiselieder, puis la page.
- Entretien avec Peter Ruzicka, livret du CD WERGO 66372, p. 8 – ensuite, dans le corps du texte, PR, puis la page.
- Voir Hans Werner Henze, Musik und Politik. Schriften und Gespräche 1955-1975, Munich, DTV, 1976, p. 122 – ensuite, dans le corps du texte, MuP, suivi de la page.
- Voir Diether de la Motte, cité dans Peter Petersen, Hans Werner Henze, ein politischer Musiker, Hambourg, Argument, 1988, p. 63.
- Voir Heinz Josef Herbort, entretien avec Henze, Die Zeit, 17 août 1979, p. 31.
- Voir Jens Rosteck, Hans Werner Henze. Rosen und Revolutionen, Berlin, Ullstein, 2009, p. 274 et p. 503.
- Voir par exemple Hartmut Lück, « Literarische Bilderwelten. Zu Henzes früher Vokalmusik », Musik Konzepte, 132 (2006), p. 27-50.
- Voir Hans Werner Henze, Die Englische Katze. Ein Arbeitstagebuch, Francfort, Fischer, 1983, p. 95.
- Voir Peter Petersen, « Das Floß der Medusa von Henze und Schnabel », Musik-Konzepte, 132 (2006), p. 51-81.
- Voir Musik-Konzepte, 132 (2006), p. 11.
- Voir Jens Rosteck, Hans Werner Henze, op. cit., p. 298-310.
- Voir ibid., p. 286 sq.
- Voir Stephen Downes, Hans Werner Henze: Tristan (1973), Surrey, Ashgate, 2011, p. 61-68.
- Voir ibid., p. 74-76.
- Theodor W. Adorno, Ästhetische Theorie, Francfort, Suhrkamp, 1970, p. 59.
- Voir Richard Taruskin, Defining Russia Musically, Princeton University Press, 2000, chap. 11, et Music in the Late Twentieth Century, The Oxford History of Western Music, vol. 5, Oxford University Press, 2010, chap. 5 et p. 342-346 sur Henze.
© Ircam-Centre Pompidou, 2015
- Musique soliste (sauf voix)
- Sonatine 1947 pour piano (1947), 10 mn, Chester Music [note de programme]
- Serenade pour violoncelle solo (1949), 10 mn, Schott
- Variationen für Klavier (1949), 7 mn, Schott
- Sonata per pianoforte (1959), 14 mn, Schott
- Six Absences pour le clavecin (1961), 9 mn 30 s, Schott
- Lucy Escott Variations pour clavecin (1963), 10 mn, Schott
- élec Prison Song pour un percussionniste et bande (1971), 6 mn, Schott
- Sonatina pour trompette solo (1974), 4 mn, Schott
- Royal Winter Music First sonata on Shakespearean Characters, pour guitare solo (1975-1976), 25 mn, Schott
- Royal Winter Music Second Sonata on Shakespearean Characters, pour guitare solo (1975-1976), 20 mn, Schott
- S. Biagio 9 agosto ore 12.07 Riccordo pour contrebasse solo (1977), 5 mn, Schott
- Sonata pour violon seul (1976-1977), 14 mn, Schott
- Five Scenes from the Snow Country pour marimba (1978), 15 mn, Schott
- Capriccio pour violoncelle solo (1981), 6 mn, Schott
- Cherubino trois miniatures pour piano (1980-1981), 8 mn, Schott
- Euridice fragments pour clavecin (1992, 1981), 6 mn, Schott
- Sechs Stücke für junge Pianisten aus dem Märchen für Musik Pollicino (1982), 20 mn, Schott
- Une petite phrase d'après le film Un amour de Swann, pour piano (1984), 2 mn, Schott
- Serenade pour violon solo (1986), 2 mn 30 s, Schott
- La mano sinistra pour piano main gauche (1988), 3 mn, Schott
- Toccata mistica pour piano (1994), 4 mn, Schott
- Olly on the Shore pour piano (2001), 3 mn, Chester Music [note de programme]
- Musique de chambre
- Sonate pour violon et piano (1946), 15 mn, Schott
- 1. Streichquartett (1947), 20 mn, Schott
- Sonatine pour flûte et piano (1947), 10 mn, Schott
- Kammersonate pour piano, violon et violoncelle (1963, 1948), 15 mn, Schott
- scénique Labyrinth ballet en un acte (1951, 1996), 24 mn, Schott
- 2. Streichquartett (1952), 15 mn, Schott
- Quintett pour flûte, hautbois, clarinette, basson et cor (1952), 14 mn, Schott
- Divertimenti pour deux pianos, interlude pour l'opéra Der junge Lord (1964), 12 mn, Schott
- Fragmente aus einer Show mouvement pour quintette cuivre, tiré de Der langwierige Weg in die Wohnung der Natascha Ungeheuer (1971), 10 mn, Schott [note de programme]
- Carillon, Récitatif, Masque trio pour mandoline, guitare et harpe (1974), 13 mn, Schott
- "Amicizia!" quintette pour clarinette, trombone, violoncelle, percussion et piano (1976), 15 mn, Schott
- 3. Streichquartett en un mouvement (1975-1976), 19 mn, Schott
- 4. Streichquartett (1976), 37 mn, Schott
- 5. Streichquartett (1976), 25 mn, Schott
- Sonata pour alto et piano, en un mouvement (1979), 20 mn, Schott
- Sonatina aus dem Märchen für Musik Pollicino, pour violon et piano (1979), 8 mn, Schott
- Sonata per otto ottoni (1983), 8 mn, Schott
- Selbst- und Zwiegespräche trio pour alto, guitare et petit orgue (ou autre clavier) (1984-1985), 2 mn, Schott
- Fünf Nachtstücke pour violon et piano (1990), 10 mn, Schott
- Quintetto pour piano et quatuor à cordes (1990-1991), 20 mn, Schott
- Adagio adagio Serenade pour violon, violoncelle et piano (1993), 4 mn, Schott
- Notturno pour vents, contrebasse et piano (1995), 8 mn, Schott
- Neue Volkslieder und Hirtengesänge pour basson, guitare et trio à cordes (1983-1996), 15 mn, Schott
- Trio pour violon, alto et violoncelle, en trois mouvements (1998), 23 mn, Schott
- Ein kleines Potpourri tiré de l'opéra Boulevard Solitude, pour flûte, vibraphone, harpe et piano (2000), 15 mn, Schott
- Musique instrumentale d'ensemble
- 1. Sinfonie nouvelle version pour orchestre de chambre (1947, 1963, 1991), 17 mn, Schott
- scénique Das Wundertheater opéra en 1 acte pour acteurs sur un Intermezzo de Miguel Cervantes (1948), 45 mn, Schott
- 2. Sinfonie pour grand orchestre (1949), 23 mn, Schott
- scénique Ballett-Varationen poème chorégraphique (1949, 1992-1998), 16 mn, Schott
- scénique Le disperazioni del Signor Pulcinella Tanzschauspiel (1995, 1949), 50 mn, Schott
- 3. Sinfonie pour grand orchestre (1949-1950), 25 mn, Schott
- scénique Das Vokaltuch der Kammersängerin Rosa Silber Exercise mit Strawinsky, musique de ballet sur un tableau de Paul Klee, sur des motifs de Stravinsky (1950, 1990), 18 mn, Schott
- Sinfonische Zwischenspiele tiré du drame lyrique Boulevard Solitude (1951), 15 mn, Schott
- Tancredi suite pour grand ensemble (1952), 17 mn, Schott
- Finale: Vivace assai pour orchestre (n° 12 du Divertimento für Mozart) (1954), 2 mn, Universal Edition
- 4. Sinfonie en un mouvement pour grand orchestre (1955), 20 mn, Schott
- Quattro poemi pour orchestre (1955), 9 mn, Schott
- Drei sinfonische Etüden pour grand orchestre (1956, 1964), 8 mn, Schott
- scénique Maratona Tanzdrama (1956), 50 mn, Schott
- Maratona suite de ballet pour deux jazzbands et orchestre (1956), 30 mn, Schott
- Hochzeitsmusik du ballet Undine, pour orchestre à vents (1957), 10 mn, Schott
- scénique Undine Ballet en trois actes (1956-1957), 1 h 50 mn, Schott
- Drei Dithyramben pour orchestre de chambre (1958), 20 mn, Schott
- Sonata per archi (1957-1958), 15 mn, Schott
- Trois Pas de Tritons tiré du ballet Undine, pour orchestre (1958), 13 mn, Schott
- Undine première suite tirée du ballet, pour orchestre (1958), 26 mn, Schott
- Undine deuxième suite tirée du ballet pour orchestre, en un mouvement (1958), 21 mn, Schott
- scénique L'Usignolo dell'imperatore - Der Kaisers Nachtigall pantomime-ballet (1959), 17 mn, Schott
- Antifone pour 11 cordes solo, vents et percussion (1960), 17 mn, Schott
- 5. Sinfonie pour grand orchestre (1962), 18 mn, Schott
- Los Caprichos Fantasia per orchestra (1963), 20 mn, Schott
- Quattro Fantasie mouvement pour octuor tiré de Kammermusik 1958 et de Adagio (1963), 25 mn, Schott
- scénique Tancredi ballet en deux tableaux (1964), 50 mn, Schott
- Zwischenspiele tiré de l'opéra Der junge Lord, pour orchestre (1964), 15 mn, Schott
- In memoriam: Die Weisse Rose double fugue pour douze instruments (1965), 9 mn, Schott
- Mänadentanz de l'opéra Die Bassariden, pour orchestre (1965), 4 mn, Schott
- Fantasia für Streicher tiré de la musique du film Der junge Törless de Volker Schlöndorff (1966), 15 mn, Schott
- Telemanniana pour grand orchestre en un mouvement (1967), 12 mn, Schott
- Sinfonie N. 6 pour deux orchestres (1969, 1994), 40 mn, Schott
- Heliogabalus Imperator Allegoria per musica, pour orchestre (1971-1972, 1986), 28 mn, Schott
- Katharina Blum concerto pour petit orchestre (1975), 20 mn, Schott
- Ragtimes and Habaneras Sinfonia pour vents (1975), 14 mn, Schott
- Aria de la folía española pour orchestre de chambre (1977, 1986), 22 mn, Schott
- L'autumno musique pour cinq instrumentistes à vent (1977), 20 mn, Schott
- scénique Orpheus histoire en six scènes (deux actes) (1978, 1986), 1 h 10 mn, Schott
- Orpheus histoire en six scènes (deux actes) pour récitant et orchestre (1978), 1 h 10 mn, Schott
- Apollo trionfante du Tanzdrama Orpheus, pour vents, claviers, percussions et contrebasses (1979), 15 mn, Schott
- Barcarola In memoriam Paul Dessau, pour grand orchestre (1979, 1986), 20 mn, Schott
- Dramatische Szenen aus "Orpheus" I pour grand orchestre (1979), 25 mn, Schott
- Dramatische Szenen aus "Orpheus" II pour grand orchestre (1979), 25 mn, Schott
- Spielmusiken tiré de Pollicino pour orchestre amateur de différents effectifs, version 1 (1979-1980), 9 mn, Schott
- Spielmusiken Musica facile I, tiré de Pollicino pour orchestre amateur (1979-1980), 9 mn, Schott
- Spielmusiken Musica facile II, tiré de Pollicino pour orchestre amateur (1979-1980), 9 mn, Schott
- Spielmusiken Musica facile III, tiré de Pollicino pour percussions (orchestre amateur) (1979-1980), 9 mn, Schott
- Spielmusiken Musica facile IV, tiré de Pollicino pour orchestre amateur (1979-1980), 9 mn, Schott
- Spielmusiken Musica facile V, tiré de Pollicino pour orchestre amateur (1979-1980), 9 mn, Schott
- Spielmusiken Musica facile VI, tiré de Pollicino pour orchestre amateur (1979-1980), 9 mn, Schott
- Arien des Orpheus pour guitare, harpe, clavecin et cordes (1979-1981), 18 mn, Schott
- Canzona pour sept instruments (1982), 7 mn, Schott
- I. Deutschlandsberger Mohrentanz pour flûtes à bec, guitare, percussion, quatuor à cordes et cordes (1984), 5 mn, Schott
- Sinfonie N. 7 pour grand orchestre (1983-1984), 46 mn, Schott
- Sonate für sechs Spieler (1984), 12 mn, Schott
- Fandango sopra un basso del Padre Soler, pour orchestre (1985, 1992), 12 mn, Schott
- II. Deutschlandsberger Mohrentanz pour flûtes à bec, guitare, percussion, quatuor à cordes et orchestre à cordes (1985), 4 mn, Schott
- Kleine Elegien pour instruments anciens (arrangement par Andrew Parrott) (1986), 17 mn, Schott
- Cinque piccoli concerti e ritornelli pour orchestre (1987), 20 mn, Schott
- Tanz- und Salonmusik du mimodrame Der Idiot (1952, 1989), 18 mn, Schott
- Drei Mozartsche Orgelsonaten pour 14 instrumentistes (1991), 14 mn, Schott
- La selva incantata Aria et Rondo pour orchestre (1991), 11 mn, Schott
- Sinfonie N. 8 pour grand orchestre (1992-1993), 25 mn, Schott
- Appassionatamente Fantaisie sur Das Verratene Meer pour grand orchestre (1993-1994), 12 mn, Schott
- Drei Orchesterstücke d'après une pièce pour piano de Karl Amadeus Hartmann (1995), 20 mn, Schott
- Seconda sonata per archi (1995), 9 mn, Schott
- Erlkönig Fantaisie pour orchestre sur le poème de Goethe et l'Opus 1 de Schubert, tiré du ballet Le fils de l'air (1996), 6 mn, Schott
- scénique Le fils de l'air Der sohn der Luft ou L'enfant changé en jeune homme (1995-1996), 35 mn, Schott
- Minotauros Blues Konzertmusik, pour six percussionnistes (1996), 14 mn, Schott
- Pulcinellas Erzälhungen du Tanzschauspiel Le disperazioni del Signor Pulcinella, pour orchestre de chambre (1996), 15 mn, Schott
- scénique Tanzstunden Eine Trilogie (1996), 1 h 50 mn, Schott
- Voie lactée ô sœur lumineuse Abendmusik für einen alten Freund, toccata pour 19 instruments (1996), 8 mn, Schott
- Zigeunerweisen und Sarabanden du ballet Le fils de l'air, pour orchestre (1996), 15 mn, Schott
- Trauer-Ode für Margaret Geddes sextuor de violoncelles (1997), 9 mn, Schott
- Sieben Boleros pour grand orchestre (1998), 22 mn, Schott
- Fraternité Air pour orchestre (1999), 10 mn, Schott
- Sinfonie N. 10 pour grand orchestre (1997-2000), 42 mn, Schott
- L'heure bleue Sérénade pour 16 instruments (2001), 10 mn, Chester Music [note de programme]
- Scorribanda Sinfonica Sopra la tomba di una Maratona, pour grand orchestre (2001), 15 mn, Chester Music [note de programme]
- Fünf Botschaften für die Königin von Saba pour grand orchestre (2004), 17 mn, Chester Music
- Sebastian im Traum pour grand orchestre (2004), 15 mn, Chester Music [note de programme]
- Musique concertante
- Englische Liebeslieder Canzoni d'Amore Ingesi, pour violoncelle et orchestre (), 25 mn, Schott
- Kammerkonzert pour piano, flûte et cordes (1946), 12 mn, Schott
- Concertino pour piano et ensemble à vents et percussion (1947), 12 mn, Schott
- I. Konzert pour violon et orchestre (1947), 25 mn, Schott
- I. Konzert pour piano et orchestre (1950), 20 mn, Schott
- Ode an den Westwind musique pour violoncelle et orchestre sur un poème de Percy Bysshe Shelley (1953), 25 mn, Schott
- Jeux de Tritons Divertissement tiré du ballet Undine, pour piano et orchestre (1956-1957, 1967), 15 mn, Schott
- Concerto per contrabasso ed orchestra (1966), 20 mn, Schott
- Doppio concerto pour hautbois, harpe et cordes (1966), 30 mn, Schott
- 2. Konzert pour piano et orchestre, en un mouvement (1967), 45 mn, Schott
- Musik für Viola und 22 spieler Comparses para preguntas ensimismadas (1969-1970), 26 mn, Schott
- élec Tristan préludes pour piano, bande et orchestre (1973), 43 mn, Schott
- II. Vitalino raddoppiato chaconne pour violon solo et ensemble (1977), 35 mn, Schott
- Concerto barocco pour piano, clavecin, orgue et orchestre (1980), 10 mn, Schott
- Le Miracle de la Rose Imaginäres Theater II, musique pour clarinette et 13 instrumentistes (1981), 40 mn, Schott
- I sentimenti di Carl Philipp Emanuel Bach transcription pour flûte, harpe et cordes de la Clavier-Fantasie avec accompagnement de violon (1787) (1982), 17 mn, Schott
- Ode an eine Äolsharfe musique pour guitare concertante et 15 instruments (1985-1986), 20 mn, Schott
- Agnus Dei du Requiem pour piano solo et cordes (1990), 8 mn, Schott
- Introitus du Requiem pour piano solo et grand ensemble (1990), 5 mn, Schott
- Ave verum corpus du Requiem pour piano solo et grand ensemble (1991), 8 mn, Schott
- Dies Irae du Requiem pour piano solo et grand ensemble (1991), 8 mn, Schott
- Lux aeterna du Requiem pour piano solo et grand ensemble (1991), 8 mn, Schott
- Drei geistliche Konzert du Requiem pour trompette concertante et grand ensemble (1990-1992), 23 mn, Schott
- Introduktion, Thema und Variationen pour violoncelle, harpe et orchestre à cordes (1992), 10 mn, Schott
- Lacrimosa du Requiem pour trompette concertante et grand ensemble (1992), 7 mn, Schott
- Requiem neuf concertos sacrés pour piano solo, trompette concertante et orchestre (1990-1992), 1 h 10 mn, Schott
- Rex tremendae du Requiem pour trompette concertante et grand ensemble (1991-1992), 8 mn, Schott
- Sanctus du Requiem pour trompette concertante et grand ensemble (1992), 10 mn, Schott
- Tuba mirum du Requiem pour piano solo et grand ensemble (1992), 7 mn, Schott
- 3. Violinkonzert trois portraits tirés du roman Dr. Faustus de Thomas Mann (1997), 22 mn, Schott
- Musique vocale et instrument(s)
- Fünf Madrigale pour petit chœur et onze instruments (1947), 17 mn, Schott
- Chor gefangener Trojer mouvement symphonique pour chœur mixte et grand orchestre (1964, 1948), 15 mn, Schott
- Whispers from Heavenly Death cantate pour voix aiguë et piano (1999, 1948), 7 mn, Schott
- Whispers from Heavenly Death cantate pour voix aiguë et huit instruments (1999, 1948), 7 mn, Schott
- Wiegenlied der Mutter Gottes pour chœur d'enfants ou chœur d'enfants à une voix et neuf instruments (1948), 8 mn, Schott
- Apollo et Hyazinthus improvisations pour clavecin, contralto et huit instruments (1948-1949), 17 mn, Schott
- scénique Boulevard Solitude drame lyrique en 7 tableaux (1951), 1 h 25 mn, Schott
- scénique Der Idiot mimodrame (1952, 1990), 40 mn, Schott
- scénique Das Ende einer Welt opera radiophonique en deux actes (1953, 1993), 40 mn, Schott
- Fünf neapolitanische Lieder pour baryton et ensemble (1956), 17 mn, Schott
- scénique König Hirsch opéra en trois actes (1952-1956), 4 h, Schott
- Szenen und Arien de l'opera König Hirsch pour grand orchestre, soprano, ténor et chœur mixte (1956), 14 mn, Schott
- Nachstücke und Arien pour soprano et grand orchestre (1957), 23 mn, Schott
- Drei Fragmente nach Hölderlin tiré de Kammermusik 1958, pour ténor et guitare (1958), 9 mn 30 s, Schott
- Kammermusik 1958 pour ténor, guitare, et huit instruments solistes (1958), 40 mn, Schott [note de programme]
- scénique Der Prinz von Homburg opéra en 3 actes (9 tableaux) (1958-1959, 1991), 2 h 10 mn, Schott
- Three Arias tiré de l'opéra Elegy for Young Lovers, pour baryton et orchestre de chambre (1960, 1993), 14 mn, Schott
- scénique Elegy for Young Lovers - Elegie für junge Liebende opéra en trois actes (1959-1961, 1987), 2 h 30 mn, Schott
- Jüdische Chronik pour alto et baryton solo, chœur de chambre, deux récitants et petit orchestre (1960-1961), 25 mn, Boosey & Hawkes
- scénique Il Re Cervo oder Die Irrfahrten der Wahrheit opéra en trois actes, version réduite de König Hirsch (1962), 2 h 30 mn, Schott
- Novae de infinito laudes cantate pour quatre voix solistes, chœur mixte et ensemble (1962), 50 mn, Schott
- Ariosi pour soprano, violon et piano quatre mains (1963), 27 mn, Schott
- Ariosi pour soprano, violon et orchestre (1963), 27 mn, Schott
- Being Beauteous cantate d'après le poèmes du même nom tiré des Illuminations d'Arthur Rimbaud, pour soprano colorature, harpe et quatre violoncelles (1963), 15 mn, Schott
- Cantata della fiaba estrema pour soprano, chœur de chambre et 13 instruments (1963), 20 mn, Schott
- scénique Das Ende einer Welt opera buffa en un acte (1964), 50 mn, Schott
- scénique Das Wundertheater nouvelle version pour chanteurs et orchestre (1948-1964), 45 mn, Schott
- scénique Der junge Lord opéra comique en deux actes (1964), 2 h 20 mn, Schott
- scénique Ein Landarzt opéra en un acte (1964, 1994), 26 mn, Schott
- Ein Landarzt monodrame pour baryton et orchestre de chambre (1964), 26 mn, Schott
- Lieder von einer Insel fantaisie pour chœur de chambre et ensemble (1964), 23 mn, Schott
- scénique The Bassarids - Die Bassariden drame musical en un acte (1992, 1964-1965), 2 h, Schott
- Musen Siziliens concerto pour chœur, deux pianos, vents et timbales (1966), 30 mn
- scénique Moralities - Moralitäten trois jeux scéniques pour voix solistes, récitant, chœur et orchestre de chambre (1967), 23 mn, Schott
- scénique Das Floß der Medusa oratorio pour soprano, baryton, récitant, chœur mixte, chœur d'enfants et orchestre (1990, 1968, 1971), 1 h 10 mn, Schott
- Versuch über Schweine pour baryton Sprechgesang et orchestre (1968), 20 mn, Schott
- El Cimarrón récital pour quatre musiciens (1969-1970), 1 h 16 mn, Schott
- élec scénique Der langwierige Weg in die Wohnung der Natascha Ungeheuer Show mit 17 (1971), 55 mn, Schott
- élec Zweites Violinkonzert pour violon solo, baryton-basse et 33 instruments, en un mouvement (1971), 29 mn, Schott
- scénique La Cubana oder Ein Leben für die Kunst vaudeville en cinq tableaux (1973), 1 h 30 mn, Schott
- scénique Streik bei Mannesmann cantate pour 13 acteurs et ensemble instrumental (1973), 45 mn
- élec Voices - Stimmen recueil de lieder pour deux voix (mezzo-soprano et ténor) et ensemble (1971-1973), 1 h 30 mn, Schott
- scénique Don Chisciotte della Mancia opéra comique d'après Giovanni Battista Lorenzi et Giovanni Paisiello (1976), 2 h 15 mn, Schott
- Jephte instrumentation de l'oratorio de Carissimi (1650) (1976), 30 mn, Schott
- scénique We come to the River - Wir erreichen den Fluß action musicale (1974-1976), 2 h, Schott
- Wesendonck-Lieder orchestration des cinq Lieder de Richard Wagner, pour contralto et orchestre de chambre (1976), 15 mn, Schott
- Don Chisciotte della Mancia suite de concert pour deux sopranos, ténor buffo, baryton, ensemble de vents et ensemble (1976-1978), 22 mn, Schott
- El Rey de Harlem théâtre imaginaire I, pour mezzo-soprano et ensemble (1979-1980), 30 mn, Schott
- scénique Pollicino Conte musical (1979-1980), 1 h 25 mn, Schott
- scénique Il ritorno d'Ulisse in patria reconstruction libre de l'opéra de Claudio Monteverdi (1641) (1981), 3 h, Schott
- Szenen und Arien d'après Il ritorno d'Ulisse in patria de Claudio Monteverdi (1981), 49 mn, Schott
- scénique The English Cat - Die englische Katze histoire pour chanteurs et instruments (1980-1983), 1 h 10 mn, Schott
- Three Auden Songs pour ténor et piano (1983), 10 mn, Schott
- scénique Der Mann, der vom Tode auferstand d'après des esquisses de Karl Amadeus Hartmann (1988), 12 mn, Schott
- scénique Fürwahr...?! d'après des esquisses de Karl Amadeus Hartmann (1988), 12 mn, Schott
- scénique Das verratene Meer drame musical en deux actes (1986-1989), 1 h 50 mn, Schott
- Drei Lieder über den Schnee pour soprano, baryton et huit instruments (1989), 5 mn, Schott
- Paraphrasen über Dostojewsky pour récitant et onze instruments (1990), 24 mn, Schott
- scénique The Judgement of Calliope - Das Urteil der Kalliope A Satyr Play - Ein Satyrspiel (1964-1991), 16 mn, Schott
- Zwei Konzertarien pour ténor et orchestre de chambre (1991), 12 mn, Schott
- scénique Il Re Teodoro in Venezia opéra de Giovanni Paisello (1784), nouvelle orchestration et nouveaux récitatifs de Hans Werner Henze et David Paul Graham, adaptation scénique de Lorenzo Mariani (1991-1992), 2 h 30 mn, Schott
- Heilige Nacht chant de noël pour voix médium et flûte à bec (ou flûte ou hautbois ou violon) (1993), 3 mn, Schott
- Lieder und Tänze tiré de l'operette La Cubana, pour mezzo-soprano et ensemble (1992-1993), 25 mn, Schott
- scénique Knastgesänge trois pièces de théâtre musical, pour marionettiste, chanteurs et instrumentistes (1984-1995), 1 h 10 mn, Schott
- scénique Venus und Adonis opéra en un acte pour chanteurs et danseurs (1993-1995), 1 h 10 mn, Schott
- Sinfonie N. 9 pour chœur mixte et orchestre (1995-1997), 55 mn, Schott
- Sechs Gesänge aus dem Arabischen pour ténor et piano (1997-1998), 35 mn, Schott
- Richard Wagnersche Klavierlieder pour voix solistes (mezzo-soprano et baryton) chœur mixte et orchestre (1998-1999), 60 mn, Schott
- scénique L'Upupa und der Triumph der Sohnesliebe comédie en 11 tableaux (2003), 2 h 20 mn, Chester Music [note de programme]
- scénique Phaedra opéra en 2 actes (2007), 1 h 20 mn, Chester Music
- Elogium Musicum (amatissimi amici nunc remoti) pour chœur mixte et orchestre (2008), 25 mn, Chester Music
- élec scénique Gisela! or: The Strange and Memorable Ways of Happiness pièce de théâtre musical de Hans Werner Henze, Christian Lehnert et Michael Kerstan (2010)
- Musique vocale a cappella
- Orpheus behind the Wire - Orpheus hinter dem Stacheldraht pour chœur mixte a cappella (1981-1983), 17 mn, Schott
- Hirtenlieder de l'opéra Venus und Adonis pour six voix ou chœur mixte a cappella (1993-1995), 11 mn, Schott
- 2010
- élec scénique Gisela! or: The Strange and Memorable Ways of Happiness pièce de théâtre musical de Hans Werner Henze, Christian Lehnert et Michael Kerstan
- 2008
- Elogium Musicum (amatissimi amici nunc remoti) pour chœur mixte et orchestre, 25 mn, Chester Music
- 2007
- scénique Phaedra opéra en 2 actes, 1 h 20 mn, Chester Music
- 2004
- Fünf Botschaften für die Königin von Saba pour grand orchestre, 17 mn, Chester Music
- Sebastian im Traum pour grand orchestre, 15 mn, Chester Music [note de programme]
- 2003
- scénique L'Upupa und der Triumph der Sohnesliebe comédie en 11 tableaux, 2 h 20 mn, Chester Music [note de programme]
- 2001
- L'heure bleue Sérénade pour 16 instruments, 10 mn, Chester Music [note de programme]
- Olly on the Shore pour piano, 3 mn, Chester Music [note de programme]
- Scorribanda Sinfonica Sopra la tomba di una Maratona, pour grand orchestre, 15 mn, Chester Music [note de programme]
- 2000
- Ein kleines Potpourri tiré de l'opéra Boulevard Solitude, pour flûte, vibraphone, harpe et piano, 15 mn, Schott
- Sinfonie N. 10 pour grand orchestre, 42 mn, Schott
- 1999
- Fraternité Air pour orchestre, 10 mn, Schott
- Richard Wagnersche Klavierlieder pour voix solistes (mezzo-soprano et baryton) chœur mixte et orchestre, 60 mn, Schott
- 1998
- Sechs Gesänge aus dem Arabischen pour ténor et piano, 35 mn, Schott
- Sieben Boleros pour grand orchestre, 22 mn, Schott
- Trio pour violon, alto et violoncelle, en trois mouvements, 23 mn, Schott
- 1997
- 3. Violinkonzert trois portraits tirés du roman Dr. Faustus de Thomas Mann, 22 mn, Schott
- Sinfonie N. 9 pour chœur mixte et orchestre, 55 mn, Schott
- Trauer-Ode für Margaret Geddes sextuor de violoncelles, 9 mn, Schott
- 1996
- Erlkönig Fantaisie pour orchestre sur le poème de Goethe et l'Opus 1 de Schubert, tiré du ballet Le fils de l'air, 6 mn, Schott
- scénique Le fils de l'air Der sohn der Luft ou L'enfant changé en jeune homme, 35 mn, Schott
- Minotauros Blues Konzertmusik, pour six percussionnistes, 14 mn, Schott
- Neue Volkslieder und Hirtengesänge pour basson, guitare et trio à cordes, 15 mn, Schott
- Pulcinellas Erzälhungen du Tanzschauspiel Le disperazioni del Signor Pulcinella, pour orchestre de chambre, 15 mn, Schott
- scénique Tanzstunden Eine Trilogie, 1 h 50 mn, Schott
- Voie lactée ô sœur lumineuse Abendmusik für einen alten Freund, toccata pour 19 instruments, 8 mn, Schott
- Zigeunerweisen und Sarabanden du ballet Le fils de l'air, pour orchestre, 15 mn, Schott
- 1995
- Drei Orchesterstücke d'après une pièce pour piano de Karl Amadeus Hartmann, 20 mn, Schott
- Hirtenlieder de l'opéra Venus und Adonis pour six voix ou chœur mixte a cappella, 11 mn, Schott
- scénique Knastgesänge trois pièces de théâtre musical, pour marionettiste, chanteurs et instrumentistes, 1 h 10 mn, Schott
- Notturno pour vents, contrebasse et piano, 8 mn, Schott
- Seconda sonata per archi, 9 mn, Schott
- scénique Venus und Adonis opéra en un acte pour chanteurs et danseurs, 1 h 10 mn, Schott
- 1994
- Appassionatamente Fantaisie sur Das Verratene Meer pour grand orchestre, 12 mn, Schott
- Toccata mistica pour piano, 4 mn, Schott
- 1993
- Adagio adagio Serenade pour violon, violoncelle et piano, 4 mn, Schott
- Heilige Nacht chant de noël pour voix médium et flûte à bec (ou flûte ou hautbois ou violon), 3 mn, Schott
- Lieder und Tänze tiré de l'operette La Cubana, pour mezzo-soprano et ensemble, 25 mn, Schott
- Sinfonie N. 8 pour grand orchestre, 25 mn, Schott
- 1992
- Drei geistliche Konzert du Requiem pour trompette concertante et grand ensemble, 23 mn, Schott
- scénique Il Re Teodoro in Venezia opéra de Giovanni Paisello (1784), nouvelle orchestration et nouveaux récitatifs de Hans Werner Henze et David Paul Graham, adaptation scénique de Lorenzo Mariani, 2 h 30 mn, Schott
- Introduktion, Thema und Variationen pour violoncelle, harpe et orchestre à cordes, 10 mn, Schott
- Lacrimosa du Requiem pour trompette concertante et grand ensemble, 7 mn, Schott
- Requiem neuf concertos sacrés pour piano solo, trompette concertante et orchestre, 1 h 10 mn, Schott
- Rex tremendae du Requiem pour trompette concertante et grand ensemble, 8 mn, Schott
- Sanctus du Requiem pour trompette concertante et grand ensemble, 10 mn, Schott
- Tuba mirum du Requiem pour piano solo et grand ensemble, 7 mn, Schott
- 1991
- Ave verum corpus du Requiem pour piano solo et grand ensemble, 8 mn, Schott
- Dies Irae du Requiem pour piano solo et grand ensemble, 8 mn, Schott
- Drei Mozartsche Orgelsonaten pour 14 instrumentistes, 14 mn, Schott
- La selva incantata Aria et Rondo pour orchestre, 11 mn, Schott
- Lux aeterna du Requiem pour piano solo et grand ensemble, 8 mn, Schott
- Quintetto pour piano et quatuor à cordes, 20 mn, Schott
- scénique The Judgement of Calliope - Das Urteil der Kalliope A Satyr Play - Ein Satyrspiel, 16 mn, Schott
- Zwei Konzertarien pour ténor et orchestre de chambre, 12 mn, Schott
- 1990
- Agnus Dei du Requiem pour piano solo et cordes, 8 mn, Schott
- Fünf Nachtstücke pour violon et piano, 10 mn, Schott
- Introitus du Requiem pour piano solo et grand ensemble, 5 mn, Schott
- Paraphrasen über Dostojewsky pour récitant et onze instruments, 24 mn, Schott
- 1989
- scénique Das verratene Meer drame musical en deux actes, 1 h 50 mn, Schott
- Drei Lieder über den Schnee pour soprano, baryton et huit instruments, 5 mn, Schott
- Tanz- und Salonmusik du mimodrame Der Idiot, 18 mn, Schott
- 1988
- scénique Der Mann, der vom Tode auferstand d'après des esquisses de Karl Amadeus Hartmann, 12 mn, Schott
- scénique Fürwahr...?! d'après des esquisses de Karl Amadeus Hartmann, 12 mn, Schott
- La mano sinistra pour piano main gauche, 3 mn, Schott
- 1987
- Cinque piccoli concerti e ritornelli pour orchestre, 20 mn, Schott
- 1986
- Kleine Elegien pour instruments anciens (arrangement par Andrew Parrott), 17 mn, Schott
- Ode an eine Äolsharfe musique pour guitare concertante et 15 instruments, 20 mn, Schott
- Serenade pour violon solo, 2 mn 30 s, Schott
- 1985
- Fandango sopra un basso del Padre Soler, pour orchestre, 12 mn, Schott
- II. Deutschlandsberger Mohrentanz pour flûtes à bec, guitare, percussion, quatuor à cordes et orchestre à cordes, 4 mn, Schott
- Selbst- und Zwiegespräche trio pour alto, guitare et petit orgue (ou autre clavier), 2 mn, Schott
- 1984
- I. Deutschlandsberger Mohrentanz pour flûtes à bec, guitare, percussion, quatuor à cordes et cordes, 5 mn, Schott
- Sinfonie N. 7 pour grand orchestre, 46 mn, Schott
- Sonate für sechs Spieler, 12 mn, Schott
- Une petite phrase d'après le film Un amour de Swann, pour piano, 2 mn, Schott
- 1983
- Orpheus behind the Wire - Orpheus hinter dem Stacheldraht pour chœur mixte a cappella, 17 mn, Schott
- Sonata per otto ottoni, 8 mn, Schott
- scénique The English Cat - Die englische Katze histoire pour chanteurs et instruments, 1 h 10 mn, Schott
- Three Auden Songs pour ténor et piano, 10 mn, Schott
- 1982
- Canzona pour sept instruments, 7 mn, Schott
- I sentimenti di Carl Philipp Emanuel Bach transcription pour flûte, harpe et cordes de la Clavier-Fantasie avec accompagnement de violon (1787), 17 mn, Schott
- Sechs Stücke für junge Pianisten aus dem Märchen für Musik Pollicino, 20 mn, Schott
- 1981
- Arien des Orpheus pour guitare, harpe, clavecin et cordes, 18 mn, Schott
- Capriccio pour violoncelle solo, 6 mn, Schott
- Cherubino trois miniatures pour piano, 8 mn, Schott
- Euridice fragments pour clavecin, 6 mn, Schott
- scénique Il ritorno d'Ulisse in patria reconstruction libre de l'opéra de Claudio Monteverdi (1641), 3 h, Schott
- Le Miracle de la Rose Imaginäres Theater II, musique pour clarinette et 13 instrumentistes, 40 mn, Schott
- Szenen und Arien d'après Il ritorno d'Ulisse in patria de Claudio Monteverdi, 49 mn, Schott
- 1980
- Concerto barocco pour piano, clavecin, orgue et orchestre, 10 mn, Schott
- El Rey de Harlem théâtre imaginaire I, pour mezzo-soprano et ensemble, 30 mn, Schott
- scénique Pollicino Conte musical, 1 h 25 mn, Schott
- Spielmusiken tiré de Pollicino pour orchestre amateur de différents effectifs, version 1, 9 mn, Schott
- Spielmusiken Musica facile I, tiré de Pollicino pour orchestre amateur, 9 mn, Schott
- Spielmusiken Musica facile II, tiré de Pollicino pour orchestre amateur, 9 mn, Schott
- Spielmusiken Musica facile III, tiré de Pollicino pour percussions (orchestre amateur), 9 mn, Schott
- Spielmusiken Musica facile IV, tiré de Pollicino pour orchestre amateur, 9 mn, Schott
- Spielmusiken Musica facile V, tiré de Pollicino pour orchestre amateur, 9 mn, Schott
- Spielmusiken Musica facile VI, tiré de Pollicino pour orchestre amateur, 9 mn, Schott
- 1979
- Apollo trionfante du Tanzdrama Orpheus, pour vents, claviers, percussions et contrebasses, 15 mn, Schott
- Barcarola In memoriam Paul Dessau, pour grand orchestre, 20 mn, Schott
- Dramatische Szenen aus "Orpheus" I pour grand orchestre, 25 mn, Schott
- Dramatische Szenen aus "Orpheus" II pour grand orchestre, 25 mn, Schott
- Sonata pour alto et piano, en un mouvement, 20 mn, Schott
- Sonatina aus dem Märchen für Musik Pollicino, pour violon et piano, 8 mn, Schott
- 1978
- Don Chisciotte della Mancia suite de concert pour deux sopranos, ténor buffo, baryton, ensemble de vents et ensemble , 22 mn, Schott
- Five Scenes from the Snow Country pour marimba, 15 mn, Schott
- scénique Orpheus histoire en six scènes (deux actes) , 1 h 10 mn, Schott
- Orpheus histoire en six scènes (deux actes) pour récitant et orchestre, 1 h 10 mn, Schott
- 1977
- Aria de la folía española pour orchestre de chambre, 22 mn, Schott
- II. Vitalino raddoppiato chaconne pour violon solo et ensemble, 35 mn, Schott
- L'autumno musique pour cinq instrumentistes à vent, 20 mn, Schott
- S. Biagio 9 agosto ore 12.07 Riccordo pour contrebasse solo, 5 mn, Schott
- Sonata pour violon seul, 14 mn, Schott
- 1976
- "Amicizia!" quintette pour clarinette, trombone, violoncelle, percussion et piano, 15 mn, Schott
- 3. Streichquartett en un mouvement, 19 mn, Schott
- 4. Streichquartett, 37 mn, Schott
- 5. Streichquartett, 25 mn, Schott
- scénique Don Chisciotte della Mancia opéra comique d'après Giovanni Battista Lorenzi et Giovanni Paisiello, 2 h 15 mn, Schott
- Jephte instrumentation de l'oratorio de Carissimi (1650), 30 mn, Schott
- Royal Winter Music First sonata on Shakespearean Characters, pour guitare solo, 25 mn, Schott
- Royal Winter Music Second Sonata on Shakespearean Characters, pour guitare solo, 20 mn, Schott
- scénique We come to the River - Wir erreichen den Fluß action musicale, 2 h, Schott
- Wesendonck-Lieder orchestration des cinq Lieder de Richard Wagner, pour contralto et orchestre de chambre, 15 mn, Schott
- 1975
- Katharina Blum concerto pour petit orchestre, 20 mn, Schott
- Ragtimes and Habaneras Sinfonia pour vents, 14 mn, Schott
- 1974
- Carillon, Récitatif, Masque trio pour mandoline, guitare et harpe, 13 mn, Schott
- Sonatina pour trompette solo, 4 mn, Schott
- 1973
- scénique La Cubana oder Ein Leben für die Kunst vaudeville en cinq tableaux, 1 h 30 mn, Schott
- scénique Streik bei Mannesmann cantate pour 13 acteurs et ensemble instrumental, 45 mn
- élec Tristan préludes pour piano, bande et orchestre, 43 mn, Schott
- élec Voices - Stimmen recueil de lieder pour deux voix (mezzo-soprano et ténor) et ensemble, 1 h 30 mn, Schott
- 1972
- Heliogabalus Imperator Allegoria per musica, pour orchestre, 28 mn, Schott
- 1971
- élec scénique Der langwierige Weg in die Wohnung der Natascha Ungeheuer Show mit 17, 55 mn, Schott
- Fragmente aus einer Show mouvement pour quintette cuivre, tiré de Der langwierige Weg in die Wohnung der Natascha Ungeheuer, 10 mn, Schott [note de programme]
- élec Prison Song pour un percussionniste et bande, 6 mn, Schott
- élec Zweites Violinkonzert pour violon solo, baryton-basse et 33 instruments, en un mouvement, 29 mn, Schott
- 1970
- El Cimarrón récital pour quatre musiciens, 1 h 16 mn, Schott
- Musik für Viola und 22 spieler Comparses para preguntas ensimismadas, 26 mn, Schott
- 1969
- Sinfonie N. 6 pour deux orchestres, 40 mn, Schott
- 1968
- scénique Das Floß der Medusa oratorio pour soprano, baryton, récitant, chœur mixte, chœur d'enfants et orchestre, 1 h 10 mn, Schott
- Versuch über Schweine pour baryton Sprechgesang et orchestre, 20 mn, Schott
- 1967
- 2. Konzert pour piano et orchestre, en un mouvement, 45 mn, Schott
- scénique Moralities - Moralitäten trois jeux scéniques pour voix solistes, récitant, chœur et orchestre de chambre, 23 mn, Schott
- Telemanniana pour grand orchestre en un mouvement, 12 mn, Schott
- 1966
- Concerto per contrabasso ed orchestra, 20 mn, Schott
- Doppio concerto pour hautbois, harpe et cordes, 30 mn, Schott
- Fantasia für Streicher tiré de la musique du film Der junge Törless de Volker Schlöndorff, 15 mn, Schott
- Musen Siziliens concerto pour chœur, deux pianos, vents et timbales, 30 mn
- 1965
- In memoriam: Die Weisse Rose double fugue pour douze instruments, 9 mn, Schott
- Mänadentanz de l'opéra Die Bassariden, pour orchestre, 4 mn, Schott
- scénique The Bassarids - Die Bassariden drame musical en un acte, 2 h, Schott
- 1964
- scénique Das Ende einer Welt opera buffa en un acte, 50 mn, Schott
- scénique Das Wundertheater nouvelle version pour chanteurs et orchestre, 45 mn, Schott
- scénique Der junge Lord opéra comique en deux actes, 2 h 20 mn, Schott
- Divertimenti pour deux pianos, interlude pour l'opéra Der junge Lord, 12 mn, Schott
- scénique Ein Landarzt opéra en un acte, 26 mn, Schott
- Ein Landarzt monodrame pour baryton et orchestre de chambre, 26 mn, Schott
- Lieder von einer Insel fantaisie pour chœur de chambre et ensemble, 23 mn, Schott
- scénique Tancredi ballet en deux tableaux, 50 mn, Schott
- Zwischenspiele tiré de l'opéra Der junge Lord, pour orchestre, 15 mn, Schott
- 1963
- Ariosi pour soprano, violon et piano quatre mains, 27 mn, Schott
- Ariosi pour soprano, violon et orchestre, 27 mn, Schott
- Being Beauteous cantate d'après le poèmes du même nom tiré des Illuminations d'Arthur Rimbaud, pour soprano colorature, harpe et quatre violoncelles, 15 mn, Schott
- Cantata della fiaba estrema pour soprano, chœur de chambre et 13 instruments, 20 mn, Schott
- Los Caprichos Fantasia per orchestra, 20 mn, Schott
- Lucy Escott Variations pour clavecin, 10 mn, Schott
- Quattro Fantasie mouvement pour octuor tiré de Kammermusik 1958 et de Adagio, 25 mn, Schott
- 1962
- 5. Sinfonie pour grand orchestre, 18 mn, Schott
- scénique Il Re Cervo oder Die Irrfahrten der Wahrheit opéra en trois actes, version réduite de König Hirsch, 2 h 30 mn, Schott
- Novae de infinito laudes cantate pour quatre voix solistes, chœur mixte et ensemble, 50 mn, Schott
- 1961
- scénique Elegy for Young Lovers - Elegie für junge Liebende opéra en trois actes, 2 h 30 mn, Schott
- Jüdische Chronik pour alto et baryton solo, chœur de chambre, deux récitants et petit orchestre, 25 mn, Boosey & Hawkes
- Six Absences pour le clavecin, 9 mn 30 s, Schott
- 1960
- Antifone pour 11 cordes solo, vents et percussion, 17 mn, Schott
- Three Arias tiré de l'opéra Elegy for Young Lovers, pour baryton et orchestre de chambre, 14 mn, Schott
- 1959
- scénique Der Prinz von Homburg opéra en 3 actes (9 tableaux), 2 h 10 mn, Schott
- scénique L'Usignolo dell'imperatore - Der Kaisers Nachtigall pantomime-ballet, 17 mn, Schott
- Sonata per pianoforte, 14 mn, Schott
- 1958
- Drei Dithyramben pour orchestre de chambre, 20 mn, Schott
- Drei Fragmente nach Hölderlin tiré de Kammermusik 1958, pour ténor et guitare, 9 mn 30 s, Schott
- Kammermusik 1958 pour ténor, guitare, et huit instruments solistes, 40 mn, Schott [note de programme]
- Sonata per archi, 15 mn, Schott
- Trois Pas de Tritons tiré du ballet Undine, pour orchestre, 13 mn, Schott
- Undine première suite tirée du ballet, pour orchestre, 26 mn, Schott
- Undine deuxième suite tirée du ballet pour orchestre, en un mouvement, 21 mn, Schott
- 1957
- Hochzeitsmusik du ballet Undine, pour orchestre à vents, 10 mn, Schott
- Jeux de Tritons Divertissement tiré du ballet Undine, pour piano et orchestre, 15 mn, Schott
- Nachstücke und Arien pour soprano et grand orchestre, 23 mn, Schott
- scénique Undine Ballet en trois actes, 1 h 50 mn, Schott
- 1956
- Drei sinfonische Etüden pour grand orchestre, 8 mn, Schott
- Fünf neapolitanische Lieder pour baryton et ensemble, 17 mn, Schott
- scénique König Hirsch opéra en trois actes, 4 h, Schott
- scénique Maratona Tanzdrama, 50 mn, Schott
- Maratona suite de ballet pour deux jazzbands et orchestre, 30 mn, Schott
- Szenen und Arien de l'opera König Hirsch pour grand orchestre, soprano, ténor et chœur mixte, 14 mn, Schott
- 1955
- 4. Sinfonie en un mouvement pour grand orchestre, 20 mn, Schott
- Quattro poemi pour orchestre, 9 mn, Schott
- 1954
- Finale: Vivace assai pour orchestre (n° 12 du Divertimento für Mozart), 2 mn, Universal Edition
- 1953
- scénique Das Ende einer Welt opera radiophonique en deux actes, 40 mn, Schott
- Ode an den Westwind musique pour violoncelle et orchestre sur un poème de Percy Bysshe Shelley, 25 mn, Schott
- 1952
- 2. Streichquartett, 15 mn, Schott
- scénique Der Idiot mimodrame, 40 mn, Schott
- Quintett pour flûte, hautbois, clarinette, basson et cor, 14 mn, Schott
- Tancredi suite pour grand ensemble, 17 mn, Schott
- 1951
- scénique Boulevard Solitude drame lyrique en 7 tableaux, 1 h 25 mn, Schott
- scénique Labyrinth ballet en un acte, 24 mn, Schott
- Sinfonische Zwischenspiele tiré du drame lyrique Boulevard Solitude, 15 mn, Schott
- 1950
- 3. Sinfonie pour grand orchestre, 25 mn, Schott
- scénique Das Vokaltuch der Kammersängerin Rosa Silber Exercise mit Strawinsky, musique de ballet sur un tableau de Paul Klee, sur des motifs de Stravinsky, 18 mn, Schott
- I. Konzert pour piano et orchestre, 20 mn, Schott
- 1949
- 2. Sinfonie pour grand orchestre, 23 mn, Schott
- Apollo et Hyazinthus improvisations pour clavecin, contralto et huit instruments, 17 mn, Schott
- scénique Ballett-Varationen poème chorégraphique, 16 mn, Schott
- scénique Le disperazioni del Signor Pulcinella Tanzschauspiel, 50 mn, Schott
- Serenade pour violoncelle solo, 10 mn, Schott
- Variationen für Klavier, 7 mn, Schott
- 1948
- Chor gefangener Trojer mouvement symphonique pour chœur mixte et grand orchestre, 15 mn, Schott
- scénique Das Wundertheater opéra en 1 acte pour acteurs sur un Intermezzo de Miguel Cervantes, 45 mn, Schott
- Kammersonate pour piano, violon et violoncelle, 15 mn, Schott
- Whispers from Heavenly Death cantate pour voix aiguë et piano, 7 mn, Schott
- Whispers from Heavenly Death cantate pour voix aiguë et huit instruments, 7 mn, Schott
- Wiegenlied der Mutter Gottes pour chœur d'enfants ou chœur d'enfants à une voix et neuf instruments, 8 mn, Schott
- 1947
- 1. Sinfonie nouvelle version pour orchestre de chambre, 17 mn, Schott
- 1. Streichquartett, 20 mn, Schott
- Concertino pour piano et ensemble à vents et percussion, 12 mn, Schott
- Fünf Madrigale pour petit chœur et onze instruments, 17 mn, Schott
- I. Konzert pour violon et orchestre, 25 mn, Schott
- Sonatine pour flûte et piano, 10 mn, Schott
- Sonatine 1947 pour piano, 10 mn, Chester Music [note de programme]
- 1946
- Kammerkonzert pour piano, flûte et cordes, 12 mn, Schott
- Sonate pour violon et piano, 15 mn, Schott
- Date de composition inconnue
- Englische Liebeslieder Canzoni d'Amore Ingesi, pour violoncelle et orchestre, 25 mn, Schott
Bibliographie sélective
- Der Komponist Hans Werner Henze, Herausgegeben von Dieter Rexroth, Ein Buch der Alten Oper Frankfurt, Franfurt Feste’ 86, ed. Schott, Frankurt am Main, 1986.
- Christian BIELEFELDT, Hans Werner Henze, Ingeborg Bachmann: Die gemeinsamen Werke, ed. Transcript, 2003.
- Diether DE LA MOTTE, Hans Werner Henze, Der Prinz von Homburg*. Ein Versuch über die Komposition und den Komponisten*, ed. B. Schott’s Söhne, Mainz, 1960.
- Hans Werner HENZE, Hans Werner Henze, ed. Chester Music, 2007.
- Hans Werner HENZE, Bohemian Fifths: An Autobiography, translated by Stewart Spencer, ed. Faber and Faber, 1998 [version originale : Reiselieder mit bömischen Quinten, Autobiographische Mitteilungen, 1926-1995, ed. Fischer, Francfort, 1996].
- Hans Werner HENZE, Musik und Politik, Schriften und Gespräche 1955-1984, ed. Deutscher Taschenbuch, 1984. Traduction en anglais par Peter Labanyi de la première édition aux éditions Faber and Faber : Music and Politics, Collected Writings, 1953-1981.
- Hans Werner HENZE, Die Englische Katze, Ein Arbeitstagebuch, 1978-1982, ed. S. Fischer. Verlag GmbH, Frankfurt am Main.
- Hans Werner HENZE, Essays, ed. Schott Musik, 1976, 130 pages [première éd. 1964, Maintz].
- Hans Werner HENZE, Ingeborg BACHMANN, Briefe einer Freundschaft, édité par Hans Höller, avant-propos de Hans Werner Henze, ed. Piper Verlag, Munich, 2004.
- Michael KERSTAN, Clemens WOLKEN, Hans Werner Henze, Konponist der Gegenwart, ed. Henschel, 2006.
- Peter PETERSEN, Hans Werner Henze, ein politischer Musiker, zwölf Verlesungen, ed. Argument, Hamburg, 1988.
- Enzo RESTAGNO (a cura di), Henze, coll. Autori vari, ed. EDT/Musica, 1986, Turin.
- Guy RICKARDS, Hindemith, Hartmann, Henze, ed. Phaidon Press Limited, Londres, 1995.
- Katja SCHMIDT-WISTOFF, Der Dichtung und Musik bei Ingeborg Bachmann und Hans Werner Henze, ed. Iudicium 2001.
Discographie, filmographie selectives
- Hans Werner HENZE, Barcarola per grande orchestra ; Symphonie n° 7 ; Three Auden Songs, City of Birmingham Symphony Orchestra, direction : Simon Rattle, 2 Cds EMI, 2009.
- Hans Werner HENZE, Boulevard Solitude, Laura Aikin, Pär Lindskog, Tom Fox, Hubert Delamboyer, Marc Cantuurri, Gran Teatre del Liceu, direction : Zoltán Peskó, mise en scène : Nikolaus Lehnhoff, 1 Dvd Euroarts Music International, 2008.
- Hans Werner HENZE, Boulevard Solitude und weitere orchesterwerke, comprenant Ballet-Variationen ; Concertino ; Das Vokaltuch der Kammersängerin Rosa Silber ; Kammerkonzert ; Sinfonische Zwischenspiele, Christopher Tainton, Matthias Perl, NDR Orchestra, direction : Peter Ruzicka, 1 Cd Wergo, 2007.
- Hans Werner HENZE, Der Junge Lord, Deutsche Oper Berlin, direction : Christoph von Dohnányi, 1 Dvd Euroarts, 2008, 137 mn.
- Hans Werner HENZE, Symphonie No. 8 ; Nachtstücke und Arian ; Die Bassariden, Gürzenich-Orchester, direction : Markus Stenz, Claudia Barainsky : soprano, 1 Cd Gürzenich Orchester Köln, 2008.
- Hans Werner HENZE, Scorriabanda sinfonica sopra la tomba di una Maratona ; Antifone ; 1. Konzert, NDR Orchestra, direction : Peter Ruzicka, Christopher Tainton : piano, 1 Cd Wergo, 2007.
- Hans Werner HENZE, Voices, Sarah Walker, Paul Sperry, London Sinfonietta, direction : Henze Hans Werner, 2 Cds Explore, 2006.
- Hans Werner HENZE, La Cubana oder Ein Leben für die Kunst, chœur et orchestre de chambre de Hambourg, direction : Jan Latham-Köenig, 1 Cd Wergo, 2006.
- Hans Werner HENZE, Violin Concertos 1-3, Torsten Janicke : violon, Ulf Dirk Mädler : baryton, Magdeburgische Philharmonie, direction : Christian Ehwald, 2 Cds Mdg, 2005.
- Hans Werner HENZE, Symphonie n° 7 ; Ariosi su poesie di Torquado Tasso, Christiane Oelze : soprano, SWR Baden-Baden and Freiburg Symphony Orchestra et SWR-Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, direction : Sylvain Cambreling, 1 Cd Hänssler, SWR, 2004.
- Hans Werner HENZE, Cantata della fiaba estrema ; Novae de infinito laudes, Fischer-Dieskau, Gruberova, Moser, Mayr, Krenn, Orf Chor und Symphonieorchester, direction : Leif Segerstam et Milan Horvat, 1 Cd Orfeo, 2004.
- Hans Werner HENZE, Der Prinz von Homburg, Francois Le Roux, William Cochran, Helga Dernesh, Marianne Haggander, Bayerisches Staatsorchester, direction : Wolfgang Sawallisch 1 Dvd Naïve, 2003.
- Hans Werner HENZE, Orchestral Works, comprenant Ode on den Westwind (I) ; Fünf Neapolitan Lieder (II); Drei Dithyramben (III), Gustav Rivinius : violoncelle, Saarbrucken Radio Symphony Orchestra, direction : Stanislaw Skrowaczewski (I) ; Roland Hermann : baryton, Saarbrucken Radio Symphony Orchestra, direction : Cristobal Halffter (II), Saarbrucken Radio Symphony Orchestra, direction : Gunter Wich (III), 1 Cd Arte Nova, 2002 (réédition 2005).
- Hans Werner HENZE, Royal Winter Music, Sonatas On Shakespearean Characters, David Tanenbaum : guitare, 1 Cd Stradivarius, 2002.
- Hans Werner HENZE, Serenade, dans Emmanuelle Bertrand - Œuvres contemporaines pour violoncelle seul, avec des œuvres de Dutilleux, Ligeti, Crumb, Bacri, 1 Cd Harmonia Mundi, 2000.
- Hans Werner HENZE, Piano Concerto No. 2 ; Telemanniana, Rolf Plagge : piano, Nordwestdeutsche Philharmonie, direction : Gerhard Markson, 1 Cd CPO, 2000.
- Hans Werner HENZE, Chamber Music, Vol. 1, Ensemble Villa Musica, 1 Cd Mdg, 1999.
- Hans Werner HENZE, Symphonies Nos. 1-6, Berlin Philharmonic Orchestra, London Symphony Orchestra, direction : Hans Werner Henze, 1 Cd Deutsche Grammophon, 1991.
- Hans Werner HENZE, Der Junge Lord, chœur et orchestre du Deutschen Oper Berlin, direction : Christoph von Donányi, 1 Cd Deutsche Grammophon.
- Hans Werner HENZE, Der English Cat, Parnassus Orchester London, direction markus Stenz, 1 Cd Wergo.
- Hans Werner HENZE, Requiem, Ensemble Modern, direction : Ingo Metzmacher, 1 Cd Sony.
- Hans Werner HENZE, Streichquartette 1-5, quatuor Arditti, 1 Cd Wergo.
- Barrie GAVIN, Hans Werner Henze, Memoirs of an outsider, 1 Dvd Arthaus Musik, coll. « Composers of our time », 2003, 160 mn.
Liens Internet
- Éditions Schott, http://www.schott-music.com/ (lien vérifé en juillet 2015).
- Site de la Fondation Hans Werner Henze, http://hans-werner-henze-stiftung.de (lien vérifé en juillet 2015). On trouve dans la rubrique « Publikationen » la liste des œuvres, enregistrements discographiques et écrits de Henze, avec leurs traductions, ainsi qu’une liste constamment mise à jour des publications sur le compositeur, par livres et articles, dans toutes les langues*.*