
Sylvano Bussotti
Compositeur italien né le 1er octobre 1931 à Florence et décédé le 19 septembre 2021 à Milan.
Sylvano Bussotti est né à Florence, le 1er octobre 1931. Son père, Gino, s’intéresse à la peinture et sa mère, Ines, réalise des créatures de chiffons dont Bussotti se souviendra, bien des années plus tard, dans ses œuvres. Il n’a pas encore cinq ans quand il reçoit ses premières leçons de violon et commence à composer deux ans plus tard, tout en concevant des drames, en écrivant de stricts hendécasyllabes et en lisant romans et nouvelles. Au Conservatoire Luigi-Cherubini, il étudie l’harmonie et le contrepoint avec Roberto Lupi, ainsi que le piano avec Luigi Dallapiccola, mais doit interrompre sa formation, en raison de la guerre, et ne passe aucun diplôme. Son frère, Renzo Bussotti, et son oncle maternel, Tono Zancanaro, tous deux peintres, et plus tard, le poète Aldo Braibanti sont déterminants au cours de ces premières années de création.
De 1949 à 1956, Bussotti approfondit, en autodidacte, ses études de composition. À Paris, de 1956 à 1958, il fréquente les cours privés de Max Deutsch, élève d’Arnold Schoenberg, et rencontre, grâce à Luigi Nono, Pierre Boulez et Heinz-Klaus Metzger, qui l’introduit à Darmstadt, où il fait la connaissance de John Cage. La première exécution officielle d’une de ses œuvres est celle de Breve, par Françoise Deslogères, à la Galerie 22 de Düsseldorf, en 1958 – en présence de John Cage. David Tudor interprète l’année suivante, à Darmstadt, les Pièces de chair II, avant que Cathy Berberian ne crée au Domaine musical, en 1960, Lettura di Braibanti. Membre d’un groupe d’artistes florentins qui compte Marcello Aitiani, Giancarlo Cardini, Giuseppe Chiari, Pietro Grossi, Daniele Lombardi, Sergio Maltagliati et Albert Mayr, il expérimente alors l’interaction entre son, geste et image.
Le 5 septembre 1965, la création du « mystère de chambre » La Passion selon Sade, au Teatro Biondo de Palerme, sous le titre selon Sade (il est alors jugé impossible d’associer le chemin de croix christique et le nom du Divin Marquis), suscite un scandale qui agite encore la création française de l’œuvre, à l’Odéon, le 7 décembre 1966, sous le titre Passion selon x (le nom de Sade est tout aussi malvenu et l’association pareillement proscrite).
En 1964-1965, Bussotti séjourne aux États-Unis, à Buffalo et à New York, à l’invitation de la Fondation Rockfeller. En 1972, il se rend à Berlin, à l’invitation du DAAD, pour la Fondation Ford. Quantité de prix lui sont décernés, parmi lesquels, à trois reprises, en 1961, 1963 et 1965, le Prix de la SIMC ; en 1967, le Prix all’Amelia de la Biennale de Venise ; en 1974, le Prix Toscani d’Oggi ; ou encore, en 1979, le Prix Psacaropulo.
Collaborateur de la revue Discoteca et membre du comité de rédaction de la revue Musica/Realtà, Bussotti écrit aussi, régulièrement, dans le mensuel Piano Time. Il publie en outre les volumes I miei teatri (Mes Théâtres), Letture del Tieste (Lecture du Thyeste) et Disordine alphabetico (Désordre alphabétique), qui regroupe ses principaux écrits de 1957 à 2002, ainsi que les recueils de poésies Letterati ignoranti (Lettrés ignorants) et Non fare il minimo rumore (Ne pas faire le moindre bruit). Sur son œuvre dramatique et scénographique paraissent le livre illustré Moda e musica nei costumi di Sylvano Bussotti (Mode et Musique dans les costumes de Sylvano Bussotti) et le catalogue de l’exposition qui se tient à Florence en mai-juin 1988, L’opera di Sylvano Bussotti (L’Œuvre de Sylvano Bussotti). Bussotti a été directeur artistique du Teatro La Fenice de Venise, du Festival Pucciniano de Torre del Lago et, de 1987 à 1991, de l’influente section Musique de la Biennale de Venise. Il a enseigné l’histoire du théâtre musical, la composition ou l’analyse, à l’Académie des Beaux-Arts de L’Aquila, à l’Académie Bach de Stuttgart, au Festival de Royan, et surtout, de 1980 à 1991, à l’École de musique de Fiesole.
Depuis l’enfance, la composition côtoie, chez lui, le dessin et la peinture. Des expositions de ses œuvres plastiques se tiennent dans plusieurs pays à travers le monde, et notamment au Musée d’Orsay à Paris. Mais Bussotti est aussi pianiste et exerce une activité concertante, bientôt suivie d’expériences de récitant et d’acteur, qui le mènent au théâtre, à la télévision et au cinéma – c’est d’ailleurs un cinéaste, son ami Derek Jarman, qui réalise en 1988, au Teatro Comunale de Florence, dans le cadre du Mai musical florentin, la mise de scène de son opéra L’Ispiratione, d’après Ernst Bloch. Dès 1965, sa production se caractérise essentiellement par des spectacles de théâtre musical, dans lesquels il tend à la synthèse de sa propre pratique artistique, des spectacles placés sous l’enseigne Bussottioperaballet, une institution (abrégée sous le sigle B.O.B.) qu’il fonde en 1984 à Genazzano (Latrium), où il réside, et qui propose concerts, spectacles, expositions et colloques internationaux.
Parallèlement, Bussotti compose pour la scène (pour des pièces de Maïakovski, Osborne, Beckett, Hofmannstahl, Strindberg…), réalise des films, courts et longs métrages (RARA (film), Solo, Cinque frammenti all’Italia, Apology, Immagine, Pausa…) et accumule les mises en scène d’œuvres lyriques, au Mai musical florentin, au Teatro La Fenice de Venise, au Teatro Regio de Turin, au Teatro Massimo de Palerme, au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, au Teatro de la Zarzuela de Madrid, au Festival de Torre del Lago, aux Arènes de Vérone, au Teatro alla Scala de Milan… : des opéras de Bizet, Chailly, De Falla, Donizetti, Ghedini, Leoncavallo, Malipiero, Mascagni, Monteverdi, Moussorgski, Mozart, Ponchielli, Poulenc, Rossini, Tchaïkovski, mais aussi de Berlioz (Benvenuto Cellini à Florence, 1987) et Dallapiccola (Ulisse à Turin, 1985), et surtout de Verdi (I due Foscari, Simon Boccanegra, Il finto Stanislao, Un bal masqué, Aida) et de Puccini : Gianni Schicchi (Palerme, 1969), La fanciulla del West (Florence, 1974), La Bohème (Torre del Lago, 1981), Turandot (Torre del Lago, 1982, et Rome, 1985), Il Trittico (Milan, 1983) et Tosca (Vérone, 1984).
Bussotti est membre de l’Académie philharmonique de Rome, de l’Académie nationale de Santa Cecilia, Citoyen honoraire des villes de Palerme et Rouen, Chevalier de Mark Twain et Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres.
© Ircam-Centre Pompidou, 2016
Par Laurent Feneyrou
Compositeur, Sylvano Bussotti est aussi pianiste, récitant, acteur, peintre, dessinateur, poète, dramaturge, diariste, novelliste, metteur en scène, scénographe, décorateur, costumier… Issu d’une famille où les arts plastiques occupent une place importante, il aurait pu s’y destiner, mais c’est vers la musique que tend toute sa création. « Je pense que la musique exerce une discipline formelle, un pouvoir de synthèse qui finit par engloutir l’hétérogénéité1 ». Rendre compte de son esthétique sur la base de ses écrits se heurte à un double obstacle : non seulement Bussotti évoque principalement ses expériences scéniques, ses amitiés, ses admirations ou ses collaborations, et lui-même, mais il adopte aussi une position peu théorique. Ce qu’il revendique surtout, c’est l’union des arts, dans le sillage du théâtre de la cruauté d’Antonin Artaud, des actions de Fluxus et du Living Theater, avec lequel il collabore en 1968, tout comme, plus lointainement, de l’œuvre d’art totale de Wagner, voire de Léonard de Vinci ou du marquis de Sade. « La salle de concert, la galerie de peinture, le cabinet artistico-littéraire, le studio de radio, tout milieu intellectuel tend aujourd’hui, de plus en plus irrésistiblement, à la rupture de ses propres étiquettes et disciplines individuelles pour s’abandonner à des mascarades interchangeables et multiformes2 ». Ou encore : « Dans les arts, la contamination est un fait établi – mieux, une nécessité vieille presque d’un siècle. Tant pis pour ces musiciens aveugles et illettrés qui, inexorablement, sont condamnés à finir sourds3 ». Et l’œuvre se veut subjective, égocentrique, où tout art concourt à l’expression de mondes et de théâtres intérieurs.
Le signe
La première période de Bussotti comprend un nombre conséquent de partitions composées entre 1937 et la fin des années 1950 – il a entre six et vingt ans environ. On y croise des formes établies de l’histoire de la musique : ronde, chanson, motet, valse, divertimento, nocturne, cantate… Des transcriptions aussi, notamment de Corelli – d’autres, plus tardives, de Monteverdi à Puccini, suivront. Le violon d’abord, puis le piano, avec ou sans voix, constituent l’essentiel des effectifs – avant des essais pour ondes Martenot à la fin des années 1950. Le nom de Bach voisine avec des éléments mythologiques, le recours aux poètes de l’Antiquité grecque dans la traduction de Salvatore Quasimodo et un goût littéraire où se côtoient Le Tasse, Trakl, Rilke, Antonio Machado, André Chénier et André Gide : Tre canti (1951-1952), Juvenilia I (1951-1953), un ballet « wagnérien » pour ténor et piano. Mais c’est la rencontre avec la pensée de Theodor W. Adorno qui structure pleinement la création musicale de Bussotti.
En 1961, à Darmstadt, Adorno lit son cours « Vers une musique informelle », dans lequel il se livre à une critique du sérialisme, coupable d’avoir renoncé à l’expression et aux tensions entre matériau, composition et sujet créateur : une nécessité strictement mathématique, indifférente au phénomène individué, dégénère toujours en insuffisance musicale ; l’urgence, pour une construction, d’apparaître comme fondée accuse son caractère contingent et extérieur au sujet. À cette rationalité s’oppose la musique informelle – l’expression, en français dans le texte, dénote à l’origine le rapprochement de la musique et de la peinture, sur le plan du concept et des procédures. « J’entends par “musique informelle” une musique qui se serait affranchie de toute les formes abstraites et figées qui lui étaient imposées du dehors, mais qui, tout en n’étant soumise à aucune loi extérieure étrangère à sa propre logique, se constituerait néanmoins avec une nécessité objective dans le phénomène lui-même4 ». La musique informelle rejette le souci exclusif du matériau comme de l’organisation. Les notions de logique et de causalité ne lui sont pas étrangères mais y interviennent sous forme modifiée, comme dans les rêves, et non littéralement. Il lui appartient en outre de se confronter avec l’idée d’une liberté radicale. Or, en 1959-1960, Bussotti compose trois cycles, en quête de cette liberté : Five Piano Pieces for David Tudor, où la mention du pianiste américain n’est pas une dédicace, mais comme « une indication d’instrument », et dont la graphie de la partition va de la musique traditionnellement notée au dessin ; Sette fogli, une « collection occulte » ; et Pièces de chair II, pour piano, baryton, voix de femme et instruments – quatorze pièces, à l’occasion subdivisées, et où sont reprises, dans le désordre, les Five Piano Pieces for David Tudor. Ces œuvres aléatoires manifestent l’influence de Cage, auprès de qui Bussotti est enfin joué, en Allemagne, à la Galerie 22 de Düsseldorf, puis aux Cours d’été de Darmstadt. Il entend y dépasser le sérialisme, dont la rupture avec le passé s’avère moins définitive qu’il n’y pouvait paraître, avec Cage, voire malgré lui. Car une distance se devine : ouverture, happenings, musiques gestuelles et surtout graphie musicale suspendent certes la définition structurale de l’œuvre, mais plus encore, réintroduisent chez Bussotti l’Histoire.
Contrairement à la partition d’antan, qui n’était que tablature, suite de signes sur lignes et portées, une partition qui n’arrêtait pas le regard et ne donnait esthétiquement rien à voir, l’œuvre de Bussotti est graphique. La notation la plus minutieuse d’événements sonores se double de sections de pure tendance au happening. Une relation s’établit entre visuel et sonore, où la graphie, hyperbolique, est conçue non comme la fixation d’un matériau acoustique précis, mais comme un appel à l’imagination de l’interprète et comme une invite à associer des éléments.

Sylvano Bussotti, La Passion selon Sade, Chiffre 6 © Ricordi, Milan, 1966.
Roland Barthes, qui a consacré à l’œuvre de Bussotti un article, écrit à ce sujet :
« Lorsque Bussotti dispose sa page et, d’un trait plein, noir, calligraphié, la couvre de portées, de notes, de signes, de mots et même de dessins, il ne se contente pas de transmettre aux exécutants de son œuvre des opérations à effectuer, comme le faisait l’ancien manuscrit musical – dont la forme janséniste, si l’on peut dire, a été assez bien représentée par la basse chiffrée ; il construit un espace homologique, dont la surface – puisque la page est condamnée à n’être qu’une surface – veut être avec rage, avec précision, un volume, une scène, striée d’éclairs, traversée de vagues, rompue de silhouettes ; ou encore, tout en même temps (et c’est là le pari) : d’une part un grimoire de signes multiples, raffinés, codés avec infiniment de minutie, et d’autre part une vaste composition analogique, dans laquelle les lignes, les emplacements, les fuites, les zébrures ont à charge de suggérer, sinon d’imiter, ce qui se passe réellement sur la scène de l’écoute5 ».
Contre l’idée selon laquelle la musique savante serait d’abord écriture, et ensuite son, ou du moins que cette musique, écrite, fixée en signes et portées, est en un même mouvement visuelle et sonore, une telle conception, renouvelée, de la notation rend le signe étranger à une symbolisation univoque, stable, du son et à la linéarité d’une forme donnée a priori. Par l’ouverture, il s’agit de rendre plus complexe non la combinatoire, mais la manière d’exercer son imagination. Bien plus, si les notes sont dans le dessin, transformant celui-ci en signe musical, la graphie contraint aussi à percevoir la page dans son ensemble, globalement, et instantanément, comme si le musicien se trouvait devant une œuvre d’art plastique. Bussotti introduit de la sorte de l’espace dans la musique, art du temps.
La scène
Stricto sensu, l’interprétation est, chez Bussotti,représentationde la partition. C’est pourquoi son œuvre, y compris concertante, est primordialement théâtrale. Cette passion du signe sur le page résonne d’une passion du geste violent et d’une passion du signe, sadien, sur la chair. Aussi Bussotti compose-t-il La Passion selon Sade (1965-1966), une passion au sens de celles de Bach, avec ses stations dramatiques et ses formes établies, mais aussi un « Golgotha de chambre », un « mystère » ou un « boudoir musical », tenant à l’occasion du piano-bar. Lors de la création, Bussotti lui-même en fut le maître de chapelle, une sorte d’officiant de cehappening, de cette messe noire, à la Huysmans, tandis que Cathy Berberian, aux attitudes aguicheuses, crues, se livrait à d’éblouissantes vocalises. Du Divin Marquis, il n’y a pourtant pas grand-chose, sinon deux titres :La Philosophie dans le boudoiretLes 120 Journées de Sodome, ainsi que deux personnages : Justine et Juliette, chantées par une même voix, le vice et la vertu en une. Bussotti a par ailleurs introduit un sonnet de Louise Labé, éminemment vocalique, et quantité d’allusions, notamment à Verdi et Puccini. Dans cette partition, où les corps des musiciens sont traversés par la libido d’un autre, en l’espèce le créateur, les timbres que Bussotti considère comme « historiques », ceux de l’ensemble, se veulent dénaturés par l’usage des percussions, à l’instar de la voix, contrainte, victime, qui incarnerait le sort auquel Sade soumet ses héroïnes. Et le blasphème, la corruption vocale et instrumentale, aux sonorités fragiles, délicates, suaves, se double d’une corruption formelle : la cruauté est aussi celle du démembrement de l’œuvre. Le thème du sadomasochisme, en relation avec celui de la Révolution française, évoque sans douteLa Dialectique de la raisond’Adorno et Horkheimer, commentant les « pyramides gymniques des orgies de Sade » à la lumière de la domination absolue de l’universel et de la Raison moderne – l’auteur deJuliettene permet pas à ses adversaires de laisser cette Raison céder à l’horreur qu’elle s’inspirait elle-même. Si l’œuvre de Bussotti est politique, ce n’est plus au sens classique du terme, celui d’une idéologie ou d’un parti, ou au sens de l’art engagé, mais en tant que le corps, ses désirs, ses obsessions sont traversés d’enjeux politiques. Il n’est guère étonnant qu’il ait rendu hommage à Michel Foucault qui étudia la manière dont le pouvoir gouverne nos corps à travers nombre de dispositifs, de stratégies et de procédés disciplinaires. Une constellation autour de Sade naît chez Bussotti :Tableaux vivants (avant La Passion selon Sade)(1964), pour deux pianos, Extraits de concerts (1965), pour voix et instruments, et diversSolo(1966-1967), pour autant de formations… Il y reviendra avec*Intégrale Sade(1989), miroir inversé de laPassion*, une œuvre presque nécrophile, hantée par une créature féminine insensible à la douleur. Le corps non plus organe, mais machine, portant moins le plaisir de la souffrance que le «sex-appealde l’inorganique ». « Le sadisme “intégral” peut devenir la métaphore la plus puissante de l’eros de la communication, et le langage le plus puissant dont nous disposons, alors que le corps glacial et assertif, presque mort, peut, lui, devenir l’excitant psychique absolu6 ».
Du théâtre de Bussotti, dont celui-ci a réuni des pans entiers dans le vaste cycle des Tredici trame, un cycle provisoire et incomplet, parce qu’en devenir, comme une sorte de méta-œuvre interdisciplinaire – Intégrale Sade en est d’ailleurs le premier numéro (Tredici trame n. 1) – mettons en évidence quatre éléments ou principes.
C’est un théâtre de la voix, laquelle serait au commencement de la musique. « La Musique, découverte primordiale de l’homme, comme l’une de ses attitudes premières parmi les plus spontanées et immédiates, dont les origines se situent dans la chair même de l’être humain, jaillit de sa voix comme chant, et pas seulement en tant que libération d’instincts, mais surtout comme expression sensible de la pensée7 ». Bien plus, la voix est l’espace musical et théâtral par excellence, y compris dans des œuvres non scéniques. Il convient d’en décliner les possibles : phonème, syllabe, mot, expression, articulée ou non, comme le chant, la récitation, l’exclamation, la déclamation, le cri et autres gymnastique des lèvres, de la bouche, des dents, de la langue, du larynx…, tout est matériau, produit par la chair de l’homme, inscrit en elle. Bussotti cite à cet égard Cesare Pavese : « La voix est, avec l’odeur du corps, ce que nous avons de plus inaltérable ». Reste à déterminer les relations entre voix et texte. C’est, explique le compositeur, une imposture de considérer qu’un texte puisse s’immiscer dans la musique – il n’existerait même aucun exemple probant d’un rapport objectivement et rationnellement analysable entre expression verbale et expression musicale : « En réalité, mettre en musique un texte, appliquer à la composition une signification au moyen d’un titre choisi, n’éclairera l’œuvre qu’indirectement, d’une lumière extra-musicale, appliquée selon une autre opération de la pensée, qui ne signifie ni écouter, ni exécuter, ni réaliser, ni même concevoir, de quelque manière, de la musique8 ». La musique ne rend pas le verbe et n’atteint pas ses sentiments, mais reste close en soi, « dans sa nature purement imaginaire et prisonnière de sa phénoménologie abstraite de matière acoustique ». La voix, néanmoins, recherche une qualité d’émotion ou s’éprend narcissiquement d’elle-même, au plaisir de sa beauté.
C’est un théâtre de fragments, desquels sont faits les livrets. Un exemple, parmi tant d’autres : **Lorenzaccio (1968-1972), « mélodrame romantique » en cinq actes, vingt-trois scènes et deux hors programme, pour cinq chanteurs, trois danseurs, récitants et mimes, sextuor vocal, double chœur et orchestre, en hommage au drame d’Alfred de Musset. Gorgée d’autocitations et d’anamorphoses, recouverte de velours, de voiles, de soies, de pourpres, d’ors et d’argents, l’œuvre, monumentale, somme de la pensée théâtrale de Bussotti, est constituée d’emprunts à quantité d’auteurs : Adorno, Anacréonte, Benjamin, Braibanti, Campana, Chénier, D’Annunzio, Foscolo, Homère, Joyce, Mallarmé, Metzger, Monteverdi, Palazzeschi, Penna, Pétrone, Pradella, Rilke, Stendhal, Le Tasse, Verdi, Léonard de Vinci, Walter von der Vogelweide, Weber… Indistinctement, des poètes, des écrivains, des peintres, des musiciens, des critiques, des amis, sans souci de chronologie, et parmi une trentaine de sources, qui altèrent la linéarité du drame de Musset. Et le même principe prévaut dans des œuvres concertantes. Ces fragments de textes sont à l’image des fragments musicaux, associés, reliés, réunis, enchaînés, comme les cadences dans Voliera (1986-1989) (Tredici trame n. 8), pour piano et dix instruments, avec voix blanches ad libitum. À l’occasion, un fragment, sinon une œuvre entière, parfois dans le désordre, se retrouve dans une autre. Et l’œuvre de s’intégrer dans un cycle ou un recueil : Tredici trame ou Il catalogo è questo (1976-1981), au titre mozartien, recueil de pièces pour instrument concertant et orchestre, dans le souvenir du répertoire de ce genre au xixe siècle. En voici le plan :
I. Opus Cygne
- Inattuali
a) La classe de garçon
b) Corps de ballet
Nudi
Raramente
a) Derrière la lumière
b) Massimo sistema
c) Cupola
II. Raragramma
1.
a) Raragramma
b) R. & R.
L’Enfant prodige
Paganini
a) Capriccio e castigo
b) L’éducation à la danse
c) A una forma del corpo
- Calando Symphony
a) La grazia in un paesaggio
b) Les Adieux
Finale con Riccardo
Biblioteca viennese
Telemaco
Pomeriggio musicale
Pietro su pietra
III. Trittico
Intermezzo
Timpani
La Fiorentinata
IV. I Poemi
H III
Poemetto
« A Fiesole in poema giovanile »
Tragico
Ainsi, la construction d’une pièce est à l’image de celle d’un cycle, sinon de l’Œuvre entier.
C’est un théâtre classique, presque aristotélicien, car cathartique, et dans lequel Ivanka Stoianova retrouve les phases de la tragédie antique : dolor, furor et nefas9 . L’horreur ne lui est donc pas étrangère, comme dans Tieste (1989-1993), d’après Sénèque (Tredici trame n. 3). Classiquement, l’abomination n’est pas montrée sur scène, mais décrite, racontée, sinon remémorée par ses protagonistes, qui deviennent ainsi comme le chœur de leur tragédie. Le discours n’est direct que dans deux scènes : la réunion des deux frères, Atrée (Bussotti, lors de la création) et Thyeste, puis la révélation du premier, apprenant au second qu’il vient de manger ses propres enfants. Un théâtre, également, de la réécriture, en strates : le mythe de Thyeste, réécrit par Bussotti, d’après la réécriture par Sénèque d’éléments mythologiques de la tragédie grecque. Comme souvent, Bussotti redistribue les vers d’origine et introduit la figure de leur auteur, Sénèque (basse). Des sections entières ne sont pas mises en musique, mais déclamées, magnifiant le son de la parole. De plus, Bussotti exaspère l’isolement des protagonistes, élimine presque entièrement leurs dialogues et les plonge dans un jeu de miroirs et d’échos. Au terme de la barbarie, Thyeste atteint une catharsis, non loin de la rédemption wagnérienne – Bussotti dit d’ailleurs de son wagnérisme qu’il lui est constitutionnel.
C’est un méta-théâtre : théâtre dans le théâtre, histoire dans l’histoire, cercles concentriques de la mémoire y sont monnaie courante. Le personnage est parfois donné par plusieurs artistes, comme dans Lorenzaccio, dont le héros est interprété par un mime et un danseur, quand son alter ego, Musset, est confié à un acteur (Bussotti, lors de la création). À l’inverse, un même acteur est successivement George Sand (chantée aussi par une mezzo-soprano) et Catherine Ginori. Sous ces masques, où les sexes se transforment, les dramatis personae sont mis en crise, par leur dispersion, mais aussi par leur manifestation partielle, quand ce n’est pas leur absence – Lorenzaccio n’apparaît que sous cette forme de pantomime, telle une trace de lui-même, son effacement. L’unité de chacun d’eux n’est pas donnée sur scène, mais dans l’esprit du spectateur. Avec la multiplication des scènes, des lieux et des actions, jusqu’à l’irreprésentable, avec la désagrégation de la narration, ce qui se livre au regard et à l’écoute, c’est Musset lisant son propre Lorenzaccio, écrit pour n’être lu ou vu que dans l’imagination d’un seul. Ce point est crucial : Bussotti réintroduit le sujet créateur, l’auteur que le structuralisme avait tenté en vain de déconstruire. « Le seul au monde qui Voit, avec l’œil de l’esprit, scène et personnages, figures ou apparitions d’une histoire, avec une telle précision qu’ils semblent Vrais, c’est sans aucun doute l’auteur, quand il image une Œuvre qu’il devra encore écrire10 ». Mais si la biographie ou l’autobiographie sont dûment mentionnées comme constitutives par Bussotti lui-même, le sujet n’en est pas moins ruiné, mais autrement. Il s’absente non sous le processus (la série), mais par les innombrables visages qu’il prend dans le temps et dans l’espace. C’est pourquoi L’Ispiratione (1984-1986), mélodrame en trois actes d’après l’une des Traces d’Ernst Bloch, questionne encore l’Histoire. Harno Lupo, homme de la musique et du temps (basse), et Futur, femme du théâtre et de l’espace (Tilda Swinton, lors de la création), s’animent dans un lieu sans lieu, une utopie au sens strict, et par un temps sans temps. Car Bussotti brouille la chronologie11, dans un double futur : octobre 2031, soit cent ans exactement après sa naissance (ce qui légitime le jeu de l’autocitation, notamment de pages de Nympheo), et 2752, mais en miroir du millénaire précédent, circa 1700. Dans ce monde, astronautes, androïdes et robots sont appariés aux contemporains des peintures de Guardi et Longhi, entre autres contaminations zoomorphes, biologiques et synthétiques. « L’Ispiratione est une sorte de boîte à joujoux à l’échelle géante12 ».
Éléments d’esthétique
La scène est également celle du ballet, un genre que Bussotti pratique régulièrement : Raramente (1964-1970), « mystère chorégraphique », Autotono (1977), « un divertissement » dont les instruments sont librement choisis, Le Bal Mirò (1981), ballet pantomime sur un argument de Jacques Dupin, pour lequel le peintre du titre réalisa décors et costumes, et qui entend éveiller « la faculté magique de l’image », Ermafrodito (1999), « grand fantaisie mythologique »… Cela, indépendamment d’autres œuvres, adaptées pour la danse, au milieu parfois de pièces de maîtres anciens. L’une des réalisations majeures est Bergkristall (1972-1973), ballet en un acte et sept scènes d’après Adalbert Stifter, pour grand orchestre. De ce « drame de l’innocence dans l’infini », entre romantisme de la source, Jugendstil et surréalisme, trois dimensions sont à souligner. La première est que le principe de répétition y est explicite, par exemple dans la cinquième section, où des fragments sont exposés successivement, donnés ensuite en combinaisons changeantes et enfin simultanément – c’est une constante dans l’œuvre de Bussotti, où la répétition de fragments entiers, variés dans l’orchestration, par l’ajout ou la soustraction d’une voix, symbolise l’incessante régénération du matériau. La seconde est que l’imitation, catégorie que l’avant-garde avait honnie, y fait retour, comme dans l’Adagio final, qui imite le scintillement de cristaux de neige au soleil levant. La troisième est que, comme souvent, le ballet trouvera sa version dédoublée dans un autre ballet, sur le même Cristal de roche de Stifter : Cristallo di Rocca (1972-1983), en un prologue et une veillée avec douze scènes pour chœur et orchestre.
La voix, comme manifestation de soi, le positionnement de l’interprète et de son instrument, liés l’un et l’autre dans une sorte d’étreinte amoureuse, l’opéra et le ballet, qui exhibent sur scène le corps du musicien ou du danseur, et celui de Bussotti, tout participe d’une poétique du corps, ostentatoirement homosexuelle. Donner corps et, plus spécifiquement, souligner la coalescence du musical et du sensuel, ou du sexuel, dans le son : « Musique et sexe se ressemblent trop pour ne pas paraître condamnés l’un et l’autre à un sacrifice mutuel13 ». Aussi la musique de Bussotti se situe-t-elle sous le signe de l’eros. L’image du faune y contribue grandement dans Nuit du Faune (1990-1991) ou Questo fauno (1998-1999), d’après L’Éducation de Pan de Luca Signorelli. Bien sûr, le faune mallarméen – et celui de Debussy – n’en est pas absent, mais on croise aussi Pan et ses tardives répliques romaines, Faunus ou Sylvanus, les divinités issues des replis les plus sombres de notre imagination, dragons et boucs ithyphalliques qui habitent les grottes où débordent nos pulsions, lesquelles se heurtent de plein fouet, chez Bussotti, au jeu de l’érudition. Il n’est même jusqu’à The Rara Requiem (1968-1969, révision en 1970), pour ensemble vocal, chœur, guitare, violoncelle, instruments à vent, piano, harpe et percussion, qui ne doive se lire à la lumière de l’eros. Un requiem, genre par excellence sinon de thanatos, du moins de la mémoire du disparu, qui se trouve renversé en un rituel orgiastique. On pourrait disserter sur le nom de Rara, personnage allégorique que s’invente Bussotti dans les années 1960 et qui traverse quantité de titres d’œuvres : Rara (1964-1967), Ultima Rara (pop song) (1969), Raragramma (1979-1980), Raramente, déjà mentionné… Ce n’est toutefois pas ce qui retiendra notre attention, mais le fait que cette œuvre est née de la volonté insistante d’une personne bien vivante, et jeune, d’obtenir de Bussotti qu’il lui compose un requiem, pour l’écouter avant de mourir. Un requiem vivant et d’amour, pour « contempler en musique sa propre ombre ultra-terrestre : presque une métaphore, la plus belle et la plus sereine qui soit, sur l’immortalité ». Au long des parcours circulaires et lents des deux vastes sections de l’œuvre, l’immortalité s’identifie au pouvoir de raviver le passé avec une intensité telle qu’il devient une essence bien réelle et présente, partant, à la dimension mémorielle.
Plus encore que le corps, composante évidente, trop évidente, histrionique, de l’art de Bussotti, le critique et musicologue Luigi Pestalozza a donc fait de la mémoire la catégorie princeps de celui-ci, notamment dans I semi di Gramsci (1962-1971), pour quatuor à cordes et orchestre, d’après les lettres de prison du communiste italien, et le Quartetto Gramsci (1971), reprise pour quatuor à cordes de la première avec orchestre. La mémoire s’y exerce doublement. D’abord, au regard des mots de Gramsci : « La mémoire n’est pas le texte gramscien caché, tu et lisible au bas de la partition, mais dans les deux cas, le contraire : la musique est la mémoire du texte gramscien, des mots qui, écrits, ont pour mémoire le son, leur musique14 ». Ensuite, de la première œuvre à la seconde. Mémoire de l’autre et mémoire de soi, comme présence opérante, mais silencieuse. Du poids du passé, Bussotti écrit cependant, non sans ironie ou acerbité, et certes tardivement : « L’accumulation d’œuvres du Passé paralyse la musique vivante, obligeant les musiciens à rechercher sans cesse, jusqu’à l’absurde, de nouvelles formules. L’ENREGISTREMENT, en s’ajoutant à l’ÉCRITURE, rendra plus difficile encore de composer de la musique, mais aussi de l’interpréter15 ».
Tout autant que politique, cette mémoire ouvre une dimension esthétique : celle du baroque et du maniérisme, qui connotent une philosophie de l’art et de l’existence, faite de citations, de Wunderkammern, d’un savoir si riche et pesant qu’il en devient mélancolique. Du maniérisme, on retrouve deux dimensions essentielles : l’imitation au carré et la surabondance. L’art de Bussotti en appelle à des allusions, des copies ou des citations, imaginaires ou non. En cela, cet art participe d’un artifice au second degré, d’un art de l’art, et laisse accroire que le semblant porté à l’excès est plus vrai que la nature, ou du moins que sensations et sentiments priment sur la conformité avec ce qui serait perçu objectivement. Mais la forme se brise, s’évide, et l’œuvre s’organise autour d’une absence, sous un masque qui cache un envers à jamais invisible. Le jeu maniériste consiste à donner corps à la jouissance en la faisant passer alternativement de son excès à son défaut. Chez Bussotti, musicien abondant, pléthorique, débordant, cet excès a force de loi. L’absence de limite, le défi lancé à la raison, l’inutile de l’ornement, voire l’incontinence, s’opposent au nécessaire et suffisant de la logique sérielle. Dans The Rara Requiem, Bussotti met en musique un fragment des Élégies de Duino de Rainer Maria Rilke : « Le beau n’est que le commencement du terrible », au croisement d’une ritournelle calme et dans une polyphonie presque gelée. Dans les tensions qui agitèrent l’histoire de l’art entre le beau classique et le sublime, né avec Kant, Bussotti a fait son choix : son art revendique une certaine « élégance ».
- Sylvano Bussotti, dans Enzo Restagno, « Conversand », Nympheo, CD Ricordi, CRMCD 1019, 1992, p. 7.
- Sylvano Bussotti, « Extra » [1981], Disordine alfabetico, Milan, Spirali, 2002, p. 132.
- Sylvano Bussotti, dans Musiques en création, Genève / Paris, Contrechamps / Festival d’automne à Paris, 1989, p. 59.
- Theodor W. Adorno, « Vers une musique informelle » [1961], Quasi una fantasia, Paris, Gallimard, 1982, p. 294.
- Roland Barthes, « La partition comme théâtre » [1976], Œuvres complètes, Paris, Seuil, 1995, t. 3, p. 387.
- Giovanna Morelli, Dopo il melodramma. Il teatro lirico di Sylvano Bussotti, Pise, ETS, 2009, p. 83.
- Sylvano Bussotti, « Musica e nuova musica » [1966], Disordine alfabetico, op. cit., p. 202.
- Sylvano Bussotti, « Extra », op. cit., p. 140.
- Voir Ivanka Stoianova, « Sylvano Bussotti : B.O.B. – Bussottioperaballet / Stratégies dissipatives dans Questo fauno et Tieste», Musiques vocales en Italie depuis 1945, Notre Dame de Bliquetuit, Millénaire III, 2005, p. 29-60.
- Sylvano Bussotti, « L’immagine fiabesca » [1983], Disordine alfabetico, op. cit., p. 180.
- De même, Phèdre (Fedra) (1980-1988), en trois actes et un intermède, se déroule au temps de la tragédie de Racine (Hôtel de Bourgogne, le 1er janvier 1677, date de création de Phèdre, devant la Cour) et l’année de naissance de Bussotti (1931).
- Giovanna Morelli, Dopo il melodramma, op. cit., p. 74.
- Sylvano Bussotti, « L’Homo Musicus » [1981], Disordine alfabetico, op. cit., p. 298.
- Luigi Pestalozza, « Bussotti al mio specchio: la categoria della memoria » [1988], L’opposizione musicale, Milan, Feltrinelli, 1991, p. 220.
- Sylvano Bussotti, « Il peso del passato e della storia, la sua influenza sulla cultura vivente » [1995], Disordine alfabetico, op. cit., p. 282-283.
© Ircam-Centre Pompidou, 2016
- Musique soliste (sauf voix)
- Le Rondini pour violon solo (1937), b.o.b. (bussottioperaballet)
- 6 Bachiane six pièces pour violon (1945), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Le fate pour piano (1946-1947), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Les petits plaisirs pour ondes Martenot (1957), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Pas de deux pour ondes Martenot et piano (1957), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Trois pièce de valse pour le piano à la recherche du bal perdu (1953-1957), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Coeur, Sette fogli 2 pour percussion (1959), 2 mn, Universal Edition
- Five Piano Pieces for David Tudor pour piano (1959), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Per tre, Sette fogli 3 pour piano (1959), variable, Ricordi
- Sensitivo, Sette fogli 7 pour contrebasse (1959), 4 mn, Ricordi
- Pour clavier pour piano (1961), Moeck
- Fragmentations pour un joueur de harpes (1962), Moeck
- Rara (dolce), pour jouer en couple avec un mime pour flûte (1966), variable, Ricordi
- Breve pour ondes Martenot (1958-1972), variable, Ricordi
- Novelletta pour piano (1973), 21 mn, Ricordi
- Brillante pour piano (1976), 10 mn, Ricordi
- Rondò di scena pour flûte (1978), variable, Ricordi
- Brutto, ignudo pour clarinette basse (1980), 8 mn, Ricordi
- Nudo disteso pour alto (1980), 4 mn, Ricordi
- Due concertanti : II Naked Angel Face pour contrebasse (1982), 11 mn, Ricordi
- La vergine ispirata pour clavecin et autres claviers (1982), variable, Ricordi
- Fogli d'album pour piano (1984), 45 mn, Ricordi
- Labirinti pour harpe (1987), variable, Ricordi
- Olof Palme pour piano (1987), variable, Ricordi
- Deborah Parker aria pour violoncelle (1988), 12 mn, Ricordi
- Aquila imperiale pour piano (1989), Ricordi
- Popolaresca pour guitare (1989), Ricordi
- Solfeggio in re della regina Paginetta Mozart, pour une trompette solo (1989), 3 mn, Ricordi
- Catania pour piano (1990), 5 mn, Ricordi
- Autotondo Tondodono pour piano (1991), variable, Ricordi
- Bacchiana di bacchiana pour violon (1945-1992), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Nuovi labirinti pour harpe (1992), variable, Ricordi
- La sonata pour violon (1991-1993), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Tre carte (da gioco di ragazzi) : II. Enigma Valentino pour piano (1993), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Tre carte (da gioco di ragazzi) : III. Armonico Segreto pour violon (1993), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Preludio pour piano (1994), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Bartók - Busoni pour piano (1995), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Preludio pianolibero, futuro pour piano (1995), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Sonatina Gioacchina pour piano (1995), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Studio per Bartók - Busoni pour piano (1995), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Petit bis pour piano (1996), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Rappresentazione della vita pour piano (1947-1996), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Forziere (l'infinito) pour piano (1998), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno pour piano (1998), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (instrument du diable, concerti per Vivaldi) pour flûte (1998), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (scrigno) pour flûte (1998), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (scrigno) pour violon (1998), b.o.b. (bussottioperaballet)
- scénique Ermafrodito : gran fantasia mitologica pour guitare et voix (1999), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Impromptus cloarec, claviers poétiques pour piano (1999), b.o.b. (bussottioperaballet)
- La musiche per amici pour piano (1949-2000), b.o.b. (bussottioperaballet)
- La studiolo di Luca Signorelli pour piano (2002), Rai Trade
- Gît-le-cœur pour percussion solo (2004), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Di Rocco sessanta feste alla viola pour alto solo (2007), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Variazione Russolo "Slangio d'angoli" pour piano et intonarumori (2007), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Nuvola Barocca pour guitare (2011), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Musique de chambre
- Trio pour violon, violoncelle et piano (1946), 12 mn, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Quattro frammenti greci pour flûte, violon, alto et piano (1947), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Variazioni eroiche pour violon et piano (1946-1947), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Tre divertimenti sul nome di Bach pour trio à cordes (1948), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Manchette pour orgue et deux pianos (1949), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Sonata III pour violon et piano (1949), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Corea deux études pour cor et piano (1950), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Do di concorso pour violon et piano (1951, 1998), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Le couple d'Amsterdam pour deux pianos à quatre mains (1947-1952), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Couple, Sette fogli 1 pour flûte et piano (1959), 5 mn, Ricordi
- Phrases à trois pour violon, alto et violoncelle (1960), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Rara (eco sierologico) pour violon, alto, violoncelle, contrebasse et guitare (1964, 1967), Ricordi
- Tableaux vivants (avant La Passion selon Sade) pour deux pianos (1964), variable, Ricordi
- Raramente mystère chorégraphique (1964-1970), 45 mn, Ricordi
- Quartetto Gramsci (de "I Semi di Gramsci") pour quatuor à cordes (1971), 15 mn, Ricordi
- Gran Duo pour violoncelle et piano (1977-1978), 15 mn, Ricordi
- Passo d'uomo pour flûte piccolo, timbales et percussion (1978), 8 mn, Ricordi
- Three lover's ballet pour violon, violoncelle et piano (1978), entre 12 mn et 15 mn, Ricordi
- Tramonto pour flûte, cor et clarinette (1978), 20 mn, Ricordi
- Winnie dello sguardo pour flûte, violoncelle et piano (1978), 1 h 40 mn, Ricordi
- Accademia pour flûte et piano (1980), 2 mn 30 s, Ricordi
- scénique Phaidra/Heliogabalus quatre ballets et trois intermèdes (1975-1980), 1 h 15 mn, Ricordi
- Giulia round Giulia musique pour "La Signorina Giulia" d'August Strindberg, pour clarinette basse, percussion, piano et alto (1981), 2 h, Ricordi
- Due ballabili pour flûte et piano (1983), 10 mn, Ricordi
- Due concertanti I pour flûte et contrebasse (1983), Ricordi
- Nudino pour violon et piano (1937-1984), Ricordi
- Regina, quintetto Mozart pour cinq percussions (1985), 7 mn, Ricordi
- Andante favorito (Portrait) pour quatuor à cordes (1956-1988), 21 mn 20 s, Ricordi
- Gemilli. Pas des deux pour clavier et percussions (1988), 10 mn
- Segreto, omaggio a Camillo Togni pour percussion et piano (1992), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Tre carte (da gioco di ragazzi) : I. Ping-Pong gemello pour violon et alto (1993), b.o.b. (bussottioperaballet)
- élec Aussi Satie (ballata del vecchio e del nuovo) pour flûte et piano (1953-1994), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Quarto Quartetto pour quatuor à cordes (1995), b.o.b. (bussottioperaballet)
- scénique Quatre danses d'Alain pour flûte, piano et objets de percussion (1995), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Souvenir d'Italie (en quarante-quatre) pour flûte piccolo, clarinette et piano (1995), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (les instruments du diable) pour violon et piano (1953-1998), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Movimento Ré Sol Do pour quatuor à cordes (2000), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Poésies à Maldoror pour huit violoncelles (1999-2000), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Krankheit ist wohl der letzte Grund pour flûte et flûte piccolo (2006), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Ce p'tit rien pour flûte et clarinette (2007), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Mozart K465 pour deux violons, violoncelle et piano (2007), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Postludio al meriggio del gibbo pour violon et alto (2007), b.o.b. (bussottioperaballet)
- 12 Folie pour piano et violon (2008), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Quattro Pianoforti pour quatre pianos (2011)
- Trio Milano pour violon, alto et violoncelle (2011), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Da Tolstoï ragazzo pour chœur a capella (2011), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Trio Milano (assente il pianoforte) pour violon, alto et violoncelle (2012)
- Musique instrumentale d'ensemble
- Quattro paesaggi pour neuf instruments solo (1948), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Quattro ricordi di Rilke pour orchestre (1950), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Mit einem gewissen sprechenden Ausdruck pour orchestre de chambre (1963), Moeck
- Marbre pour cordes (1967), 9 mn 30 s, Ricordi
- Solo de "La Passion selon Sade" pour dix instrumentistes (1967), variable, Ricordi
- Solo de "La Passion selon Sade" pour neuf instrumentistes (1967), variable, Ricordi
- scénique Bergkristall ballet en un acte et sept scènes (1972), 26 mn, Ricordi
- Dai, dimmi, su ! pour onze instruments (1978), 20 mn, Ricordi
- Lorenzaccio Symphony II pour orchestre (1978), entre 20 mn et 25 mn, Ricordi
- Solo de "La Passion selon Sade" pour ensemble (1978), variable, Ricordi
- Danza di bufera pour orchestre (1980), 9 mn, Ricordi
- Le Bal Mirò pour orchestre (1981), 1 h 10 mn, Ricordi
- Le Bal Mirò 1a Suite, pour orchestre (1980-1981), 26 mn, Ricordi
- Le Bal Mirò 2a Suite, pour orchestre (1980-1981), 45 mn, Ricordi
- scénique Le Bal Mirò (Mirò, l'uccello luce) (1981), 1 h 15 mn, Ricordi
- Pomeriggio musicale (de "Il catalogo è questo: II ") pour orchestre (1981), 10 mn, Ricordi
- La Fiorentinata (de "Il catalogo è questo: III") pour orchestre (1984), 20 mn, Ricordi
- Rosso (rosso sangue) (rosso vivo) (rosso bandiera) pour orchestre (1984), 6 mn 10 s, Ricordi
- "qu'un corps défiguré" pour hautbois, basson, trombone, alto et percussion (1986), variable, Ricordi
- Timpani (de "Il catalogo è questo: II") pour orchestre (1986), 7 mn, Ricordi
- Poemetto (de "Il catalogo è questo: IV") pour orchestre (1987), 12 mn, Ricordi
- "A Fiesole un poema giovanille" pour orchestre (de "Il catalogo è questo : IV") (1988), 6 mn 16 s, Ricordi
- "H-III" (de "Il catalogo è questo: IV") pour orchestre (1988), 31 mn 40 s, Ricordi
- Il catalogo è questo: IV (I Poemi) pour orchestre (1988), 9 mn, Ricordi
- La bagattelle da camera pour orchestre (1957-1988), 15 mn, Ricordi
- scénique Bozzetto siciliano pour ensemble (1989-1990), 26 mn, Ricordi
- Calendario giapponese pour onze instruments (1991), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Souvenir d'Italie pour orchestre (1995-1996), Rai Trade
- La satiresca operina sciocca senza canto, come una pantomima in cinque balletti e due bis. (1949-2000), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Concerti grossi all'ara degli Ulivi - IV pour neuf instruments (2001), 19 mn, Rai Trade
- Orchestre Mozartiane I "Nel nome" pour orchestre (2005), 7 mn, Rai Trade
- Stefano è Rocco, calligrafia di un concerto pour orchestre (2005), 20 mn, Rai Trade
- Le roman musicologique treize mouvements pour un orchestre symphonique (1954-2007), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Arlequin poupi pour cinq instruments (2009), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Gegenliebe pour orchestre (2011), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Musique concertante
- Musica in quattro movimenti pour harpe, piano, percussion et orchestre à cordes (1950), b.o.b. (bussottioperaballet)
- I semi di Gramsci poème symphonique pour quatuor à cordes et orchestre (1962-1971), 20 mn, Ricordi
- Ripetente (de "Syro-Sadun-Settimino") pour piano et sept instruments (1975), 11 mn, Ricordi
- Il catalogo è questo cycle de pièces pour instrument concertant et orchestre (1976-1981), Ricordi
- Il catalogo è questo: I (Opus Cygne) mouvement pour une symphonie chorégraphique d'après Pierre Combescot (un Adagio pour orchestre avec flûte obligée) (1979-1981), 33 mn 43 s, Ricordi
- Il catalogo è questo: II (Raragramma) pour violon et orchestre avec flûte obligée (1979-1981), variable, Ricordi
- Il catalogo è questo: III (Trittico) pour alto et orchestre (1984), 40 mn, Ricordi
- Intermezzo (de "Il catalogo è questo: III") pour alto et orchestre (1984), 9 mn, Ricordi
- (nascosto) nove parti per Pierre Boulez pour alto et ensemble (1985), 7 mn, Ricordi
- Voliera pour piano et dix instrumentistes (1986-1989), variable, Ricordi
- Nuit du Faune concerto pour orchestre (1990-1991), 35 mn, Ricordi
- Modello pour violon et orchestre (1997-1998), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Concerti grossi all'ara degli Ulivi - V pour harpe et dix-neuf cordes (2002), 25 mn, Rai Trade
- Orchestre Mozartiane II "Rebus bene gestis" pour trompette et orchestre (2006), 9 mn, Rai Trade
- Violoncello obbligato e orchestra pour violoncelle et orchestre (2011), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Pianoforte con orchestra sinfonica pour piano et orchestre (2011-2012), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Musique vocale et instrument(s)
- Canzona di Bacco e Arianna pour quatre voix et piano (1937), b.o.b. (bussottioperaballet)
- "O Biancospumeggiante !..." pour voix et piano (1947), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Le Statue 1 e 2 pour voix et piano (1947), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Preghiera di Giovanni, da una sacra rappresentazione del Duecento pour voix et piano (1948), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Due Notturni pour voix de femme, harpe et violon (1948-1949), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Musica per un gesto pour voix d'homme et piano (1949), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Récitatif à Pierrot, musique pour une dédicace pour voix et harpe (1949), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Canto della mia giovinezza pour baryton, cor et piano (1950), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Prima cantata breve pour deux voix et six instruments (1950), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Prima, seconda, terza musica d'amore pour voix d'homme et onze instruments (1949-1950), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Quinta strofa di una lirica di Machado pour voix et piano (1950), b.o.b. (bussottioperaballet)
- "Unerbittliches Denk gesetz" pour voix basse, trompettes et piano (1947-1952), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Tre canti pour voix et piano (1951-1952), b.o.b. (bussottioperaballet)
- scénique Juvenilia I un ballet wagnérien pour baryton et piano (1951-1953), 20 mn, Ricordi
- Leggero leggero pour voix et instruments (1953), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Poesia di De Pisis sur un thème de Dallapiccola, pour soprano et quinze instruments (1954), 5 mn, Ricordi
- Lettura delle grazie pour voix, ondes Martenot, harpe, violoncelle (1957), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Nottetempo con lo scherzo e una rosa pour voix et orchestre de chambre (1953-1957), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Trois fragments d'André Chenier pour voix et piano (1957), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Due voci pour soprano, ondes Martenot et orchestre (1958), 12 mn, Ricordi
- Et due voci pour soprano et orchestre (1985, 1958), 12 mn, Ricordi
- Manifesto per Kalinowski, Sette fogli 6 pour voix soliste et orchestre de chambre (1959), variable, Ricordi
- Mobile Stabile, Sette fogli 5 pour guitare, voix et piano (1959), variable, Universal Edition
- Pearson Pieces pour baryton et piano (1960), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Pièces de chair II pour baryton, une voix de femme, piano et ensemble. (1958-1960), 55 mn, Ricordi
- Memoria pour voix et orchestre (1962), Bruzzichelli
- Il nudo, quattro frammenti da Torso pour voix et cinq instruments (1963), Moeck
- Torso pour voix et instruments (1960-1963), Moeck
- Extraits de concerts (de "La Passion selon Sade") pour voix et ensemble (1965), 30 mn, Ricordi
- Tema - Variazioni, "géographie française" théâtre musical sur un "poème objet", pour un groupe indéterminé de chanteurs, musiciens et acteurs (1962-1965), Bruzzichelli
- scénique La Passion selon Sade mystère de chambre avec Tableaux vivants précédé de Solo, avec un couple de Rara et suivi d'une autre Phrase à trois (1965-1966), 1 h 15 mn, Ricordi
- Julio organum Julii pour récitant et orgue (1968), variable, Ricordi
- Frammenti (de "Rara Requiem") pour voix, violoncelle, guitare et ensemble (1970, 1969), 44 mn, Ricordi
- The Rara Requiem pour ensemble vocal, chœur, guitare, violoncelle et orchestre (1970, 1969), 1 h 15 mn, Ricordi
- Ultima Rara (pop song) pour guitare solo (ou 3 guitares) et voix récitante (1970), entre 10 mn et 15 mn, Ricordi
- Aria di Mara pour soprano et orchestre (d'après "Lorenzaccio") (1972), 15 mn, Ricordi
- scénique Lorenzaccio Mélodramme romantique dansé (1968-1972), 3 h 15 mn, Ricordi
- Lorenzaccio Symphony I pour soprano et grand orchestre (1974), 20 mn, Ricordi
- scénique Syto Sadun Settimino o "Il trionfo della Grand'Eugène" opéra en un acte (1973-1974), variable, Ricordi
- scénique Nottetempo drame lyrique en un acte (1975-1976), 50 mn, Ricordi
- scénique Le Rarita Potente représentation lyrique en un acte (1976-1978), 1 h 40 mn, Ricordi
- La Donna pour voix et flûte (1979), 15 mn, Ricordi
- scénique Le Racine piano bar pour Phèdre (1980), 1 h 15 mn, Ricordi
- Le stanze di Azoth matériels écrits pour la radio (1981), 2 h 19 mn 30 s, Ricordi
- Citazione con Quartina Maurice pour baryton et piano (1982), 2 mn, Ricordi
- scénique Cristallo di Rocca ballet en un prologue et douze scènes, pour solistes, choeur et orchestre (1972-1983), 1 h 30 mn, Ricordi
- In memoriam (Cathy Berberian) pour voix, flûte, alto et piano (1984), 7 mn, Ricordi
- Nympheo pour opéra vidéo et/ou lecture (1937-1984), 60 mn, Ricordi
- Frammento (da "Giulia round Giulia") pour voix, clarinette basse, alto, piano et percussion (1985), 10 mn, Ricordi
- scénique L'Ispiratione mélodrame en trois actes, pour voix solistes et orchestre (1984-1986), 1 h 40 mn, Ricordi
- Pianino pour voix d'enfants et piano (1986), 5 mn, Ricordi
- scénique Phèdre tragédie lyrique (1980-1988), 1 h 26 mn, Ricordi
- scénique Intégrale Sade film - opéra - extraits de concert (1989), variable, Ricordi
- scénique Tieste la tragedia : una trama de Senaca pour acteur, ténor, basse, deux petits chœurs et dix instruments (1989-1983), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Ganymede pour voix blanche et violon (1990), Ricordi
- La Maestà pour cent-quatre-vingt-onze interprètes (1972-1991), variable, Ricordi
- Tragico (de "Il catalogo è questo: IV") prologue pour solistes, chœur féminin et trente-sept instruments (1990-1991), 7 mn, Ricordi
- Un poema del Tasso pour voix et piano (1957-1991), 3 mn, Ricordi
- Furioso di amneris pour mezzo-soprano, piano et orchestre de chambre (1994), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Lingue ignote pour voix basse et sept instruments (1993-1994), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Madrelingua pour choeur masculin et orchestre avec harpe obligée (1994), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Quasi una fantasia - Primo libro pour voix et piano (1994), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Quasi una fantasia - Secondo libro pour voix et instruments (1971-1994), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno Sylvain pour voix récitante, basse, flûte, piano et violon (1993-1994), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno pour acteur, basse, flûte, piano et violon (1998), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (Debussy Verlaine) pour basse, flûte, piano et violon (1998), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (Divinité) pour voix récitante, basse et piano (1998), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (Tutti delle notti Sylvane) pour acteur, basse, flûte, piano et violon (1998), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno Serpe (tutti) pour voix récitante, basse, flûte, piano et violon (1998), b.o.b. (bussottioperaballet)
- L'infinito opéra rêve, pour deux voix basses, acteur et instruments (1998-1999), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Concerti grossi all'ara degli Ulivi - III pour voix et cordes (2000), 9 mn, Rai Trade
- Circo minore pour acteur, ténor, intruments et trente marionnettes (2000-2001), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Concerti grossi all'ara degli Ulivi - I pour voix, piano et orchestre (2001), 15 mn, Rai Trade
- Concerti grossi all'ara degli Ulivi - II pour acteur, voix, piano et orchestre (2001), 7 mn, Rai Trade
- Corona pour chœur et ensemble (2003-2004), b.o.b. (bussottioperaballet)
- scénique Sylvano Sylvano : rappresentazione della vita (work in progress) opéra de chambre (2002-2004), 60 mn, Rai Trade
- Pater doloroso drame en deux parties et cinq actes (1978-2005), Rai Trade
- Porno Schubert - Lieder Abend dix dessins pour voix et instruments (1952-2005), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Da San Stefano a San Rocco : dediche da un opera lirica pour voix, deux pianos, violon et orchestre (2006), b.o.b. (bussottioperaballet)
- scénique Izumi Shibuki “Diario di tre stagioni” come Opera in un atto (2005-2006), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Isherwood Isherwood pour voix basse et piano (2007), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Linea d'orizzonte con tastiera poetica pour deux ténors, chœur masculin, piano, deux violons, violoncelle et orchestre (2006-2007), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Rara (film) nouveau montage de séquences musicales, pour soprano, ténor, basse, chœur et ensemble (2007), b.o.b. (bussottioperaballet)
- 3 Archangeli pour acteur et piano (2008), b.o.b. (bussottioperaballet)
- LEV: Letture drammatiche da Tschaikowsky, Puccini, Santi, e da Leone Tolstoi pour deux ténors, chœur d'hommes, violon, piano et orchestre (2008-2009), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Musica sacra pour chœur, grand orchestre avec piano et percussion (1947-2011), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Musique vocale a cappella
- " E ritorna la notte ..." pour chœur mixte (1950), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Autunno pour chœur mixte (1950-1953), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Lettura di Braibanti, Sette fogli 4 pour voix soliste (1959), 5 mn, Ricordi
- Siciliano pour douze voix masculines (1962), 2 mn, Ricordi
- Ancora odono i colli pour sextuor vocal (1967), 10 mn, Ricordi
- Frammenti all'Italia (5) pour sextuor vocal et chœur (1967), 50 mn, Ricordi
- Per ventiquattro voci adulte o blanche (1967), Ricordi
- Solo el misterio pour chœur, avec contribution d'un acteur, de cloches, de sifflets et d'un piano (1967), 7 mn, Ricordi
- La curva dell'amore pour sextuor vocal (1968), 12 mn, Ricordi
- Rar'ancora per sextuor vocal (1968), 9 mn, Ricordi
- El Carbonero pour cinq voix mixtes, à partir d'un motif populaire espagnol (1973), 13 mn, Ricordi
- Syro-Sadun-Settimino pour douze voix mixtes a cappella (1973-1974), 15 mn, Ricordi
- Lachrimae pour soprano (1978), variable, Ricordi
- Voce Bianca chœur d'enfants a cappella (1978), variable, Ricordi
- Questo Fauno (XII poemi) pour voix récitante (1996), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (scrigno parlato meditazione a Seneca) pour voix récitante (1998), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (scrigno William Blake) pour voix basse (1998), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno Pan (Sprechmelodie) pour voix basse (1998), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Kabaka Mwanga pour acteur, ténor et chœur d'hommes (2004), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Cantantibus Organis pour chœur mixte (2005), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Manifesto pour chœur (2010)
- Musique électronique / sur support / instruments mécaniques
- élec scénique Oggetto amato mythologie dansante, musique recomposée pour bande magnétique (1975), 55 mn, Ricordi
- Effectif non spécifié
- scénique Arlechinbatoceria musique pour théâtre de chambre (1949), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Le couple de Milan trois scènes pour violon et piano ou violon et petit ensemble (1953, 2003, 2005), b.o.b. (bussottioperaballet)
- Sette fogli, una collezione occulta (1959), variable, Ricordi
- scénique Autotono 7 + 7 fogli a 4 mani - bianco e nero per una vita d'artista (1977), variable, Ricordi
- Delicato improvisation instrumentale (1993), b.o.b. (bussottioperaballet)
- scénique Sypario ballet en quinze scènes avec musiciens et danseurs ad libitum (1993), b.o.b. (bussottioperaballet)
- 2012
- Pianoforte con orchestra sinfonica pour piano et orchestre, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Trio Milano (assente il pianoforte) pour violon, alto et violoncelle
- 2011
- Da Tolstoï ragazzo pour chœur a capella, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Gegenliebe pour orchestre, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Musica sacra pour chœur, grand orchestre avec piano et percussion, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Nuvola Barocca pour guitare, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Quattro Pianoforti pour quatre pianos
- Trio Milano pour violon, alto et violoncelle, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Violoncello obbligato e orchestra pour violoncelle et orchestre, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 2010
- Manifesto pour chœur
- 2009
- Arlequin poupi pour cinq instruments, b.o.b. (bussottioperaballet)
- LEV: Letture drammatiche da Tschaikowsky, Puccini, Santi, e da Leone Tolstoi pour deux ténors, chœur d'hommes, violon, piano et orchestre, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 2008
- 12 Folie pour piano et violon, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 3 Archangeli pour acteur et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 2007
- Ce p'tit rien pour flûte et clarinette, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Di Rocco sessanta feste alla viola pour alto solo, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Isherwood Isherwood pour voix basse et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Le roman musicologique treize mouvements pour un orchestre symphonique, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Linea d'orizzonte con tastiera poetica pour deux ténors, chœur masculin, piano, deux violons, violoncelle et orchestre, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Mozart K465 pour deux violons, violoncelle et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Postludio al meriggio del gibbo pour violon et alto, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Rara (film) nouveau montage de séquences musicales, pour soprano, ténor, basse, chœur et ensemble, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Variazione Russolo "Slangio d'angoli" pour piano et intonarumori, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 2006
- Da San Stefano a San Rocco : dediche da un opera lirica pour voix, deux pianos, violon et orchestre, b.o.b. (bussottioperaballet)
- scénique Izumi Shibuki “Diario di tre stagioni” come Opera in un atto, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Krankheit ist wohl der letzte Grund pour flûte et flûte piccolo, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Orchestre Mozartiane II "Rebus bene gestis" pour trompette et orchestre, 9 mn, Rai Trade
- 2005
- Cantantibus Organis pour chœur mixte , b.o.b. (bussottioperaballet)
- Orchestre Mozartiane I "Nel nome" pour orchestre, 7 mn, Rai Trade
- Pater doloroso drame en deux parties et cinq actes, Rai Trade
- Porno Schubert - Lieder Abend dix dessins pour voix et instruments, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Stefano è Rocco, calligrafia di un concerto pour orchestre, 20 mn, Rai Trade
- 2004
- Corona pour chœur et ensemble, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Gît-le-cœur pour percussion solo, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Kabaka Mwanga pour acteur, ténor et chœur d'hommes, b.o.b. (bussottioperaballet)
- scénique Sylvano Sylvano : rappresentazione della vita (work in progress) opéra de chambre, 60 mn, Rai Trade
- 2002
- Concerti grossi all'ara degli Ulivi - V pour harpe et dix-neuf cordes, 25 mn, Rai Trade
- La studiolo di Luca Signorelli pour piano, Rai Trade
- 2001
- Circo minore pour acteur, ténor, intruments et trente marionnettes, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Concerti grossi all'ara degli Ulivi - I pour voix, piano et orchestre, 15 mn, Rai Trade
- Concerti grossi all'ara degli Ulivi - II pour acteur, voix, piano et orchestre, 7 mn, Rai Trade
- Concerti grossi all'ara degli Ulivi - IV pour neuf instruments, 19 mn, Rai Trade
- 2000
- Concerti grossi all'ara degli Ulivi - III pour voix et cordes, 9 mn, Rai Trade
- La musiche per amici pour piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- La satiresca operina sciocca senza canto, come una pantomima in cinque balletti e due bis. , b.o.b. (bussottioperaballet)
- Movimento Ré Sol Do pour quatuor à cordes, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Poésies à Maldoror pour huit violoncelles, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1999
- scénique Ermafrodito : gran fantasia mitologica pour guitare et voix, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Impromptus cloarec, claviers poétiques pour piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- L'infinito opéra rêve, pour deux voix basses, acteur et instruments, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1998
- Forziere (l'infinito) pour piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Modello pour violon et orchestre, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno pour acteur, basse, flûte, piano et violon, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno pour piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (Debussy Verlaine) pour basse, flûte, piano et violon, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (Divinité) pour voix récitante, basse et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (Tutti delle notti Sylvane) pour acteur, basse, flûte, piano et violon, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (instrument du diable, concerti per Vivaldi) pour flûte, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (les instruments du diable) pour violon et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (scrigno William Blake) pour voix basse, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (scrigno parlato meditazione a Seneca) pour voix récitante, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (scrigno) pour flûte, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (scrigno) pour violon, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno Pan (Sprechmelodie) pour voix basse, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno Serpe (tutti) pour voix récitante, basse, flûte, piano et violon, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1996
- Petit bis pour piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno (XII poemi) pour voix récitante, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Rappresentazione della vita pour piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Souvenir d'Italie pour orchestre, Rai Trade
- 1995
- Bartók - Busoni pour piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Preludio pianolibero, futuro pour piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Quarto Quartetto pour quatuor à cordes, b.o.b. (bussottioperaballet)
- scénique Quatre danses d'Alain pour flûte, piano et objets de percussion, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Sonatina Gioacchina pour piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Souvenir d'Italie (en quarante-quatre) pour flûte piccolo, clarinette et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Studio per Bartók - Busoni pour piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1994
- élec Aussi Satie (ballata del vecchio e del nuovo) pour flûte et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Furioso di amneris pour mezzo-soprano, piano et orchestre de chambre, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Lingue ignote pour voix basse et sept instruments, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Madrelingua pour choeur masculin et orchestre avec harpe obligée, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Preludio pour piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Quasi una fantasia - Primo libro pour voix et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Quasi una fantasia - Secondo libro pour voix et instruments, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Questo Fauno Sylvain pour voix récitante, basse, flûte, piano et violon, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1993
- Delicato improvisation instrumentale, b.o.b. (bussottioperaballet)
- La sonata pour violon, b.o.b. (bussottioperaballet)
- scénique Sypario ballet en quinze scènes avec musiciens et danseurs ad libitum, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Tre carte (da gioco di ragazzi) : I. Ping-Pong gemello pour violon et alto, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Tre carte (da gioco di ragazzi) : II. Enigma Valentino pour piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Tre carte (da gioco di ragazzi) : III. Armonico Segreto pour violon, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1992
- Bacchiana di bacchiana pour violon, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Nuovi labirinti pour harpe, variable, Ricordi
- Segreto, omaggio a Camillo Togni pour percussion et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1991
- Autotondo Tondodono pour piano, variable, Ricordi
- Calendario giapponese pour onze instruments, b.o.b. (bussottioperaballet)
- La Maestà pour cent-quatre-vingt-onze interprètes, variable, Ricordi
- Nuit du Faune concerto pour orchestre, 35 mn, Ricordi
- Tragico (de "Il catalogo è questo: IV") prologue pour solistes, chœur féminin et trente-sept instruments, 7 mn, Ricordi
- Un poema del Tasso pour voix et piano, 3 mn, Ricordi
- 1990
- scénique Bozzetto siciliano pour ensemble, 26 mn, Ricordi
- Catania pour piano, 5 mn, Ricordi
- Ganymede pour voix blanche et violon, Ricordi
- 1989
- Aquila imperiale pour piano, Ricordi
- scénique Intégrale Sade film - opéra - extraits de concert, variable, Ricordi
- Popolaresca pour guitare, Ricordi
- Solfeggio in re della regina Paginetta Mozart, pour une trompette solo, 3 mn, Ricordi
- scénique Tieste la tragedia : una trama de Senaca pour acteur, ténor, basse, deux petits chœurs et dix instruments, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Voliera pour piano et dix instrumentistes, variable, Ricordi
- 1988
- "A Fiesole un poema giovanille" pour orchestre (de "Il catalogo è questo : IV"), 6 mn 16 s, Ricordi
- "H-III" (de "Il catalogo è questo: IV") pour orchestre, 31 mn 40 s, Ricordi
- Andante favorito (Portrait) pour quatuor à cordes, 21 mn 20 s, Ricordi
- Deborah Parker aria pour violoncelle, 12 mn, Ricordi
- Gemilli. Pas des deux pour clavier et percussions, 10 mn
- Il catalogo è questo: IV (I Poemi) pour orchestre, 9 mn, Ricordi
- La bagattelle da camera pour orchestre, 15 mn, Ricordi
- scénique Phèdre tragédie lyrique, 1 h 26 mn, Ricordi
- 1987
- Labirinti pour harpe, variable, Ricordi
- Olof Palme pour piano, variable, Ricordi
- Poemetto (de "Il catalogo è questo: IV") pour orchestre, 12 mn, Ricordi
- 1986
- "qu'un corps défiguré" pour hautbois, basson, trombone, alto et percussion, variable, Ricordi
- scénique L'Ispiratione mélodrame en trois actes, pour voix solistes et orchestre, 1 h 40 mn, Ricordi
- Pianino pour voix d'enfants et piano, 5 mn, Ricordi
- Timpani (de "Il catalogo è questo: II") pour orchestre, 7 mn, Ricordi
- 1985
- (nascosto) nove parti per Pierre Boulez pour alto et ensemble, 7 mn, Ricordi
- Frammento (da "Giulia round Giulia") pour voix, clarinette basse, alto, piano et percussion, 10 mn, Ricordi
- Regina, quintetto Mozart pour cinq percussions, 7 mn, Ricordi
- 1984
- Fogli d'album pour piano, 45 mn, Ricordi
- Il catalogo è questo: III (Trittico) pour alto et orchestre, 40 mn, Ricordi
- In memoriam (Cathy Berberian) pour voix, flûte, alto et piano, 7 mn, Ricordi
- Intermezzo (de "Il catalogo è questo: III") pour alto et orchestre, 9 mn, Ricordi
- La Fiorentinata (de "Il catalogo è questo: III") pour orchestre, 20 mn, Ricordi
- Nudino pour violon et piano, Ricordi
- Nympheo pour opéra vidéo et/ou lecture, 60 mn, Ricordi
- Rosso (rosso sangue) (rosso vivo) (rosso bandiera) pour orchestre, 6 mn 10 s, Ricordi
- 1983
- scénique Cristallo di Rocca ballet en un prologue et douze scènes, pour solistes, choeur et orchestre, 1 h 30 mn, Ricordi
- Due ballabili pour flûte et piano, 10 mn, Ricordi
- Due concertanti I pour flûte et contrebasse, Ricordi
- 1982
- Citazione con Quartina Maurice pour baryton et piano, 2 mn, Ricordi
- Due concertanti : II Naked Angel Face pour contrebasse, 11 mn, Ricordi
- La vergine ispirata pour clavecin et autres claviers, variable, Ricordi
- 1981
- Giulia round Giulia musique pour "La Signorina Giulia" d'August Strindberg, pour clarinette basse, percussion, piano et alto, 2 h, Ricordi
- Il catalogo è questo cycle de pièces pour instrument concertant et orchestre, Ricordi
- Il catalogo è questo: I (Opus Cygne) mouvement pour une symphonie chorégraphique d'après Pierre Combescot (un Adagio pour orchestre avec flûte obligée), 33 mn 43 s, Ricordi
- Il catalogo è questo: II (Raragramma) pour violon et orchestre avec flûte obligée, variable, Ricordi
- Le Bal Mirò pour orchestre, 1 h 10 mn, Ricordi
- Le Bal Mirò 1a Suite, pour orchestre, 26 mn, Ricordi
- Le Bal Mirò 2a Suite, pour orchestre, 45 mn, Ricordi
- scénique Le Bal Mirò (Mirò, l'uccello luce), 1 h 15 mn, Ricordi
- Le stanze di Azoth matériels écrits pour la radio, 2 h 19 mn 30 s, Ricordi
- Pomeriggio musicale (de "Il catalogo è questo: II ") pour orchestre, 10 mn, Ricordi
- 1980
- Accademia pour flûte et piano, 2 mn 30 s, Ricordi
- Brutto, ignudo pour clarinette basse, 8 mn, Ricordi
- Danza di bufera pour orchestre, 9 mn, Ricordi
- scénique Le Racine piano bar pour Phèdre, 1 h 15 mn, Ricordi
- Nudo disteso pour alto, 4 mn, Ricordi
- scénique Phaidra/Heliogabalus quatre ballets et trois intermèdes, 1 h 15 mn, Ricordi
- 1979
- La Donna pour voix et flûte, 15 mn, Ricordi
- 1978
- Dai, dimmi, su ! pour onze instruments, 20 mn, Ricordi
- Gran Duo pour violoncelle et piano, 15 mn, Ricordi
- Lachrimae pour soprano, variable, Ricordi
- scénique Le Rarita Potente représentation lyrique en un acte, 1 h 40 mn, Ricordi
- Lorenzaccio Symphony II pour orchestre, entre 20 mn et 25 mn, Ricordi
- Passo d'uomo pour flûte piccolo, timbales et percussion, 8 mn, Ricordi
- Rondò di scena pour flûte, variable, Ricordi
- Solo de "La Passion selon Sade" pour ensemble, variable, Ricordi
- Three lover's ballet pour violon, violoncelle et piano, entre 12 mn et 15 mn, Ricordi
- Tramonto pour flûte, cor et clarinette, 20 mn, Ricordi
- Voce Bianca chœur d'enfants a cappella, variable, Ricordi
- Winnie dello sguardo pour flûte, violoncelle et piano, 1 h 40 mn, Ricordi
- 1977
- scénique Autotono 7 + 7 fogli a 4 mani - bianco e nero per una vita d'artista, variable, Ricordi
- 1976
- Brillante pour piano, 10 mn, Ricordi
- scénique Nottetempo drame lyrique en un acte, 50 mn, Ricordi
- 1975
- élec scénique Oggetto amato mythologie dansante, musique recomposée pour bande magnétique, 55 mn, Ricordi
- Ripetente (de "Syro-Sadun-Settimino") pour piano et sept instruments, 11 mn, Ricordi
- 1974
- Lorenzaccio Symphony I pour soprano et grand orchestre, 20 mn, Ricordi
- Syro-Sadun-Settimino pour douze voix mixtes a cappella, 15 mn, Ricordi
- scénique Syto Sadun Settimino o "Il trionfo della Grand'Eugène" opéra en un acte, variable, Ricordi
- 1973
- El Carbonero pour cinq voix mixtes, à partir d'un motif populaire espagnol, 13 mn, Ricordi
- Novelletta pour piano, 21 mn, Ricordi
- 1972
- Aria di Mara pour soprano et orchestre (d'après "Lorenzaccio"), 15 mn, Ricordi
- scénique Bergkristall ballet en un acte et sept scènes, 26 mn, Ricordi
- Breve pour ondes Martenot, variable, Ricordi
- scénique Lorenzaccio Mélodramme romantique dansé, 3 h 15 mn, Ricordi
- 1971
- I semi di Gramsci poème symphonique pour quatuor à cordes et orchestre, 20 mn, Ricordi
- Quartetto Gramsci (de "I Semi di Gramsci") pour quatuor à cordes, 15 mn, Ricordi
- 1970
- Raramente mystère chorégraphique, 45 mn, Ricordi
- Ultima Rara (pop song) pour guitare solo (ou 3 guitares) et voix récitante, entre 10 mn et 15 mn, Ricordi
- 1969
- Frammenti (de "Rara Requiem") pour voix, violoncelle, guitare et ensemble, 44 mn, Ricordi
- The Rara Requiem pour ensemble vocal, chœur, guitare, violoncelle et orchestre, 1 h 15 mn, Ricordi
- 1968
- Julio organum Julii pour récitant et orgue, variable, Ricordi
- La curva dell'amore pour sextuor vocal, 12 mn, Ricordi
- Rar'ancora per sextuor vocal, 9 mn, Ricordi
- 1967
- Ancora odono i colli pour sextuor vocal, 10 mn, Ricordi
- Frammenti all'Italia (5) pour sextuor vocal et chœur, 50 mn, Ricordi
- Marbre pour cordes, 9 mn 30 s, Ricordi
- Per ventiquattro voci adulte o blanche, Ricordi
- Solo de "La Passion selon Sade" pour dix instrumentistes, variable, Ricordi
- Solo de "La Passion selon Sade" pour neuf instrumentistes, variable, Ricordi
- Solo el misterio pour chœur, avec contribution d'un acteur, de cloches, de sifflets et d'un piano, 7 mn, Ricordi
- 1966
- scénique La Passion selon Sade mystère de chambre avec Tableaux vivants précédé de Solo, avec un couple de Rara et suivi d'une autre Phrase à trois, 1 h 15 mn, Ricordi
- Rara (dolce), pour jouer en couple avec un mime pour flûte, variable, Ricordi
- 1965
- Extraits de concerts (de "La Passion selon Sade") pour voix et ensemble, 30 mn, Ricordi
- Tema - Variazioni, "géographie française" théâtre musical sur un "poème objet", pour un groupe indéterminé de chanteurs, musiciens et acteurs, Bruzzichelli
- 1964
- Rara (eco sierologico) pour violon, alto, violoncelle, contrebasse et guitare, Ricordi
- Tableaux vivants (avant La Passion selon Sade) pour deux pianos, variable, Ricordi
- 1963
- Il nudo, quattro frammenti da Torso pour voix et cinq instruments, Moeck
- Mit einem gewissen sprechenden Ausdruck pour orchestre de chambre, Moeck
- Torso pour voix et instruments, Moeck
- 1962
- Fragmentations pour un joueur de harpes, Moeck
- Memoria pour voix et orchestre, Bruzzichelli
- Siciliano pour douze voix masculines, 2 mn, Ricordi
- 1961
- Pour clavier pour piano, Moeck
- 1960
- Pearson Pieces pour baryton et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Phrases à trois pour violon, alto et violoncelle, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Pièces de chair II pour baryton, une voix de femme, piano et ensemble., 55 mn, Ricordi
- 1959
- Coeur, Sette fogli 2 pour percussion, 2 mn, Universal Edition
- Couple, Sette fogli 1 pour flûte et piano, 5 mn, Ricordi
- Five Piano Pieces for David Tudor pour piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Lettura di Braibanti, Sette fogli 4 pour voix soliste, 5 mn, Ricordi
- Manifesto per Kalinowski, Sette fogli 6 pour voix soliste et orchestre de chambre, variable, Ricordi
- Mobile Stabile, Sette fogli 5 pour guitare, voix et piano, variable, Universal Edition
- Per tre, Sette fogli 3 pour piano, variable, Ricordi
- Sensitivo, Sette fogli 7 pour contrebasse, 4 mn, Ricordi
- Sette fogli, una collezione occulta, variable, Ricordi
- 1958
- Due voci pour soprano, ondes Martenot et orchestre, 12 mn, Ricordi
- Et due voci pour soprano et orchestre, 12 mn, Ricordi
- 1957
- Les petits plaisirs pour ondes Martenot, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Lettura delle grazie pour voix, ondes Martenot, harpe, violoncelle, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Nottetempo con lo scherzo e una rosa pour voix et orchestre de chambre, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Pas de deux pour ondes Martenot et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Trois fragments d'André Chenier pour voix et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Trois pièce de valse pour le piano à la recherche du bal perdu, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1954
- Poesia di De Pisis sur un thème de Dallapiccola, pour soprano et quinze instruments, 5 mn, Ricordi
- 1953
- Autunno pour chœur mixte, b.o.b. (bussottioperaballet)
- scénique Juvenilia I un ballet wagnérien pour baryton et piano, 20 mn, Ricordi
- Le couple de Milan trois scènes pour violon et piano ou violon et petit ensemble, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Leggero leggero pour voix et instruments, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1952
- "Unerbittliches Denk gesetz" pour voix basse, trompettes et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Le couple d'Amsterdam pour deux pianos à quatre mains, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Tre canti pour voix et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1951
- Do di concorso pour violon et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1950
- " E ritorna la notte ..." pour chœur mixte, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Canto della mia giovinezza pour baryton, cor et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Corea deux études pour cor et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Musica in quattro movimenti pour harpe, piano, percussion et orchestre à cordes, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Prima cantata breve pour deux voix et six instruments, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Prima, seconda, terza musica d'amore pour voix d'homme et onze instruments, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Quattro ricordi di Rilke pour orchestre, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Quinta strofa di una lirica di Machado pour voix et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1949
- scénique Arlechinbatoceria musique pour théâtre de chambre, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Due Notturni pour voix de femme, harpe et violon, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Manchette pour orgue et deux pianos, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Musica per un gesto pour voix d'homme et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Récitatif à Pierrot, musique pour une dédicace pour voix et harpe, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Sonata III pour violon et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1948
- Preghiera di Giovanni, da una sacra rappresentazione del Duecento pour voix et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Quattro paesaggi pour neuf instruments solo, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Tre divertimenti sul nome di Bach pour trio à cordes, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1947
- "O Biancospumeggiante !..." pour voix et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Le Statue 1 e 2 pour voix et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Le fate pour piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Quattro frammenti greci pour flûte, violon, alto et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Variazioni eroiche pour violon et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1946
- Trio pour violon, violoncelle et piano, 12 mn, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1945
- 6 Bachiane six pièces pour violon, b.o.b. (bussottioperaballet)
- 1937
- Canzona di Bacco e Arianna pour quatre voix et piano, b.o.b. (bussottioperaballet)
- Le Rondini pour violon solo, b.o.b. (bussottioperaballet)
Bibliographie
- Roland BARTHES, « La partition comme théâtre » [1976], Œuvres complètes, Paris, Seuil, 1995, t. 3, p. 387-388.
- Moreno BUCCI, L’opera di Sylvano Bussotti, Florence, Electa, 1988.
- Sylvano BUSSOTTI, Oggetto amato. Nottetempo, Milan, Ricordi, 1979.
- Sylvano BUSSOTTI, I miei teatri, Palerme, Novecento, 1982.
- Sylvano BUSSOTTI, Letterati ignoranti, Sienne, Quaderni di Barbablù, 1986.
- Sylvano BUSSOTTI, Lettura del Tieste, Rome, Semar, 1996.
- Sylvano BUSSOTTI, Non fare il minimo rumore, Ravenne, Il Girasole, 1997.
- Sylvano BUSSOTTI, Disordine alfabetico. Musica, pittura, teatri, scritture (1957-2002), Milan, Spirali, 2002.
- Sylvano BUSSOTTI, Olivier J. FRANK, Giuseppina LA FACE BIANCONI, « La lunga litania dei nostri affetti ». Omaggio a Sylvano Bussotti, Milan, Ricordi, 1991.
- Francesco DEGRADA, Sylvano Bussotti e il suo teatro, Milan, Ricordi, 1976.
- Davide DAOLMI et Emanuele SENICI, « L’omosessualità è un modo di cantare. Il contributo queer all’indagine sull’opera in musica », Il Saggiatore musicale, VII/1 (2000), p. 137-178.
- Luigi ESPOSITO, Un male incontenibile. Sylvano Bussotti artista senza confini, Milan, Bietti, 2013.
- Mario EVANGELISTI, Teatri nascosti. Gesto, segno e drammaturgia nell’opera di Sylvano Bussotti, Florence, LoGisma, 2013.
- Daniela IOTTI, L’aura ritrovata: il teatro di Sylvano Bussotti da La Passion selon Sade a Lorenzaccio, Lucques, LIM, 2014.
- Luciano MORINI, Aldo PREMOLI, Musique et mode dans les costumes de Sylvano Bussotti, Paris, Dessain et Tolra, 1986.
- Giovanna MORELLI, Dopo il melodramma. Il teatro lirico di Sylvano Bussotti, Pise, ETS, 2009.
- Alessandra LUCIOLI, Sylvano Bussotti, Milan, Targa Italiana, 1988.
- Luca SCARLINI, Corpi di musica, Florence, Maschietto, 2010.
- Luigi PESTALOZZA, « Bussotti al mio specchio: la categoria della memoria », L’opera di Sylvano Bussotti, Florence, Electa, 1988, p. 207-209 ; repris dans L’opposizione musicale, Milan, Feltrinelli, 1991, p. 220-226.
- Leonardo PINZAUTI, Musicisti d’oggi. Venti colloqui, Turin, ERI, 1978.
- Ivanka STOIANOVA, « Sylvano Bussotti : B.O.B. – Bussottioperaballet / Stratégies dissipatives dans Questo fauno et Tieste », Musiques vocales en Italie depuis 1945, sous la direction de Gianmario Borio et Pierre Michel, Notre Dame de Bliquetuit, Millénaire III, 2005, p. 29-60.
Discographie
- Sylvano BUSSOTTI, La Passion selon Sade, Extraits de concert (I), Le Bal Miro’, Première suite – Anthologie pour orchestre (II), solistes sous la direction de Marcello Panni (I), Orchestre symphonique de la RAI de Rome, sous la direction de Lothar Zagrosek (II), CD Ricordi, CRMCD 1002, 1987.
- Sylvano BUSSOTTI, Nympheo (Versione dal francese, Citazione con Quartina per Maurice, Preludio e nove variazioni, Nudino, La Vergine Ispirata, Max Deutsch in memoriam, Naked Angel Face, Prosa, In Memoriam, Tredici fogli d’album, Due canti, Studia sempre), Sylvano Bussotti (récitant, piano), Mario Bolognesi (ténor), Aurio Tomicich (basse), Maurizio Ben Omar (percussion), Alberto Bocini (contrebasse), Mauro Castellano (piano), Roberto Fabbriciani (flûte), Stefano Scodanibbio (contrebasse), Augusto Vismara (alto), Maurio Ruffini (concertatore), CD Ricordi, CRMCD 1019, 1992.
- Sylvano BUSSOTTI, The Rara Requiem (I), Bergkristall (II), Lorenzaccio, Symphonie (III), solistes, Chœur de la Musikhoschule de Sarrebruck (sous la direction de Herbert Schmolzi), Orchestre symphonique de la Radio de Sarrebruck, sous la direction de Gianpiero Taverna (I), Orchestre symphonique de la NDR, sous la direction de Giuseppe Sinopoli (II et III), 2 CD Deutsche Grammophon, DG 437 739-2, 1993.
- Sylvano BUSSOTTI, Il preludio, Pour clavier, Bartók-Busoni, capriccio di 34 mikrokosmos, Brillante, Sonatina Gioacchina, Musica per amici, Petit bis, Martine Joste (piano), CD Mode, Mode 65, 1998.
- Sylvano BUSSOTTI, Fogli d’album, Aquila imperiale con Ganymede, Luca Paoloni (violon) et Sylvano Bussotti (piano), CD Stradivarius, STR 33402, 2003.
- Sylvano BUSSOTTI, The Rara Requiem, solistes, Chœur et Orchestre du Teatro La Fenice, sous la direction d’Arturo Tamayo, CD Col legno, WWE 20221, 2005.
- Sylvano BUSSOTTI, Il catalogo è questo (Opus Cygne, Raragramma, Trittico et I Poemi), Sylvano Bussotti (récitant), solistes, Ensemble vocal Aquarius (sous la direction de Marc-Michaël De Smet), Orchestre philharmonique du Luxembourg, sous la direction d’Arturo Tamayo, 2 CD, Timpani 2C2114, 2009.
- Sylvano BUSSOTTI, Autotono (El Carbonero, Couple, Cœur, Per Tre, Lachrimae, extraits de Fedra, extrait de 5 frammenti all’Italia, Gran duo, Autotono, E l’uccellino), mdi ensemble, sous la direction de Yoichi Sugiyama, CD Stradivarius, STR 33884, 2010.
- Sylvano BUSSOTTI, Echi danzanti, tratti da Solo, Giovanna Reitano (harpe) et Sylvano Bussotti (récitant), CD Stradivarius, STR 33749, 2011.
- Sylvano BUSSOTTI, Quattro pianoforti, 12 folie d’après François Couperin le Grand, La Vergine Ispirata, Per Tre, Bartók-Busoni, capriccio di 34 mikrokosmos, Olof Palme, Le pietre di Venezia, Sylvano Bussotti (clavecin et piano), Aldo Orvieto, Ciro Longobardi, Giovanni Mancuso, Debora Petrina (pianos), Carlo Lazari (violon), Claudio Ambrosini (inside piano), Alvise Vidolin (live electronics), CD Stradivarius, STR 33952, 2013.
- Sylvano BUSSOTTI, Ultima rara ; Popolaresca ; Ermafrodito ; Nuvola barocca ; Rara (Eco sierologico), Sergio Sorrentino : guitare, dans « Sylvano Bussotti - Complete works for solo guitar », 1 CD Creative Sources, 2016, CS 375 CD.
Site du compositeur
- http://www.sylvanobussotti.org (lien vérifié en septembre 2021).