
Peter Ablinger
Compositeur autrichien né en 1959.
Né en 1959 à Schwanenstadt (Autriche), Peter Ablinger fait des études d’arts graphiques à Linz. Parallèlement, il étudie le piano et se tourne vers le free-jazz. À partir de 1979, il étudie la composition à la Musikhochschule de Graz puis de Vienne auprès de Gösta Neuwirth et de Roman Haubenstock-Ramati. En 1982, il va vivre à Berlin où il enseigne à la Musikschule Berlin-Kreuzberg et dirige de nombreux festival et concerts, parmi lesquels le festival Klangwerkstatt. Il fonde en 1988 l’ensemble Zwischentöne, qui associe musiciens professionnels et musiciens amateurs, et qui a créé des œuvres de Christian Wolff, Christina Kubisch, Antoine Beuger, Pauline Oliveros, Alvin Lucier, Benedict Mason… Depuis 1993, il est régulièrement invité à enseigner à l’université de Graz et à diriger les ensembles Insel-Musik, Klangforum Wien et United Berlin. De 2012 à 2017, il est « Research Professor » à l’université de Huddersfield au Royaume-Uni.
En 1998, il reçoit le Förderpreis de l’Académie des arts de Berlin, en 2001, une bourse de la Villa Aurora, Los Angeles, en 2008 le prix de composition Andrzej Doborwolski pour l’ensemble de son œuvre, en 2010 le Deutschen Klangkunstpreis (prix allemand de l’art sonore) et en 2011 le prix de composition Ad Libitum.
Avec les compositeurs Bernhard Lang, Klaus Lang et Nader Mashayekhi, il fonde la maison d’édition ZEITVERTRIEB (Wien Berlin), qui, au-delà de la fonction traditionnelle de l’éditeur de musique, vise à accompagner le renouvellement des pratiques musicales (contexte d’écoute, lutherie, supports, etc.).
La musique de Peter Ablinger est fondée par une interrogation radicale sur la nature du son. Pour le compositeur, le bruit doit être utilisé pour ce qu’il est en lui-même, en dehors de toute dimension signifiante. Et dès lors, tout son devient un but en soi plutôt que le moyen d’une élaboration musicale, et réclame d’être écouté plutôt qu’« entendu» ou « compris ». Dans cette démarche, le timbre, le temps et l’espace, paramètres inhérents à toute composition, s’en trouvent conjointement mis en question.
Les œuvres prennent la plupart du temps la forme d’installations qui font appel à un environnement naturel ou artificiel particulier. Le résultat sonore varie alors selon le lieu où elles sont interprétées. Le compositeur laisse parfois même l’auditeur imaginer par lui-même ce résultat, comme dans les pièces promenades Wege (Weiss / Weisslich 9, 1986-1993) et Orte (lieux, Weiss / Weisslich 10, 1994). Ce cycle Weiss / Weisslich est composé de nombreuses œuvres sans véritables sons comme Sehen und Hören, composée de photographies (1994-2003) ou Arboretum, plantation d’arbre dessinée d’après des données acoustiques (1996-2008). Ses installations, souvent classées comme plastiques plutôt que sonores, placent néanmoins le visiteur dans la position d’un auditeur ; l’écoute peut naître du regard : Übersetzungen 1-8 (1997).
Comme il est courant dans le domaine des arts visuels, Ablinger conçoit ses œuvres par séries ou grands cycles : Weiss / Weisslich, Instrumente und ElektroAkustisch Ortsbezogene Verdichtung, Instrumente und Rauschen, Quadraturen, Augmented Studies… D’une pièce à l’autre, on y retrouve les mêmes problématiques, abordées sous un jour légèrement différent.
Une grande partie de son catalogue est constituée de « work in progress », pièces ouvertes et indéfiniment évolutives.
© Ircam-Centre Pompidou, 2020
Sources
- Site personnel du compositeur (voir ressources documentaires).
- Andreas Vejvar, Grove Music Online, Oxford University Press 2007-2009.
Par Pierre-Yves Macé
Tout, en même temps
Peter Ablinger aime à citer cette phrase attribuée à Claude Debussy : « Je prends toutes les notes, je laisse de côté celles qui ne me plaisent pas, et je compose avec celles qui me plaisent1 ». Le compositeur déclare opérer par soustraction à partir d’une totalité donnée, à la manière d’un sculpteur devant un bloc de marbre. Compositeur formé par les arts visuels, Ablinger reprend à son compte cette idée de création par soustraction. Mais son bloc de marbre, contrairement à Debussy, ne se limite pas aux 88 divisions chromatiques du piano ; il s’étend à tout ce qui est perceptible : le bruit blanc, soit la superposition, à un niveau égal, de la totalité des fréquences audibles. « das Ganze gleichzeitig » : tout, en même temps.
Sur la signification et l’importance du bruit blanc dans son œuvre, le compositeur s’est exprimé à plusieurs reprises. Il convient de se rendre attentif aux deux termes en présence : « blanc » et « bruit ». Dans son essai Metaphern (Métaphores) Ablinger écrit que « blanc » est pour lui « l’un des mots les plus séduisants de tous2 » : c’est la couleur de la totalité, celle qui résulte de l’addition de toutes les autres. Non par hasard, son opus 1, composé en 1980, premier volet du vaste cycle Weiss / Weisslich (blanc / blanchâtre), consiste en un mouvement descendant suivi d’un mouvement ascendant sur toutes les touches blanches du piano. Ces gammes réduites à leur énonciation la plus simple traverseront toute son œuvre : chaque fois, elles seront associées à la neutralité expressive de la couleur blanche. En ce qui concerne le « bruit », il existe dans la langue allemande une subtilité de sens, que le français ignore, entre deux termes : « Geraüsch » et « Rauschen ». Le premier renvoie au bruit dans sa dimension événementielle — le bruit qui survient — et peut également renvoyer aux bruits ou aux « sons » intégrés dans la musique. Le second, « Rauschen », celui qui est employé pour désigner le bruit blanc (« Weisses Rauschen »), ressortit davantage au domaine du bruissement : le bruit ambiant, la rumeur, le bruit continu. Ablinger fonde sa poétique sur une véritable opposition entre ces deux termes : « Les bruits [Geraüsche] en tant qu’expansions du matériau musical ne m’intéressent pas du tout. Le bruissement [Rauschen] est quelque chose de bien différent. Pour moi, c’est presque le contraire. Le bruissement est certainement l’un des sons les plus anciens dont les humains aient été conscients3 ».
Ce bruissement est toujours un trop-plein ; pour le rendre perceptible, il faut soustraire, filtrer. Un premier geste de soustraction, le plus simple, consiste à couper, à définir un cadre. Dans Quadrat (1994), la première version de la septième pièce du cycle Weiss / Weisslich, le bruit blanc est intentionnellement laissé dans son état le plus brut. La seule question qui occupe le compositeur est alors celle de la durée et par analogie la forme visuelle qui lui est attachée : avec quelle durée de bruit blanc perçoit-on un carré, et non un rectangle ? La pièce se réduit à cette réponse : 4 minutes. Chacun peut réaliser soi-même sa propre version de Weiss / Weisslich 7. Comme les 4:33 de John Cage, la question du cadre se fait ici fenêtre ouverte sur le monde : « une fenêtre n’est pas là pour que l’on s’attarde sur sa construction et sa charpente. Elle est là pour que l’on regarde à travers, ou pour laisser passer la lumière. L’art est une de ces fenêtres4 ». Les autres pièces du cycle n’auront de cesse d’ouvrir de telles fenêtres, donnant à entendre un nuancier de bruits blancs riche de mille détails. Weiss/ Weisslich12 (1994-1995) compile des enregistrements de bruits de fond de 18 églises silencieuses, tandis que Weiss/ Weisslich 18 (1992-1996) met en regard des enregistrements du bruit du vent soufflant à travers le feuillage de différents arbres : bouleau, sorbier, frêne, aulne, saule… Florilège de bruissements « naturels » révélant, en négatif, les pauvres capacités de l’ouïe à identifier des différences que l’œil capture en un instant.
Dans ses premières pièces instrumentales, au début des années 1990, le modèle du « tout, en même temps » propre au bruit blanc inspire au compositeur une écriture profuse, véloce, mais nullement tentée par le bruitisme instrumental alors en vogue. Dans Verkündigung (« Annunciation ») (1990), d’après la peinture éponyme de Domenico Veneziano et l’architecture de l’église principale d’Ulm (Ulmer Münster), Ablinger écrit pour les trois musiciens des parties indépendantes dont l’extrême virtuosité créée des apories instrumentales ; pour les résoudre, l’interprète doit faire des choix, introduire une part d’improvisation, envisager des approximations. Paradoxalement, la musique qui en résulte est vivace et d’une rare légèreté, comme en témoigne la dédicace aux musiciens maîtres dans l’art de voler : Franz Liszt, Alexander Scriabine et Cecil Taylor. L’écriture de Grisailles (1991-93), œuvre pour trois pianos inspirée par le triptyque de vitraux d’un monastère cistercien du 13e siècle, repose sur une semblable négociation avec le trop-plein. Le compositeur a commencé par multiplier les structures (ornementales, rythmiques, harmoniques) et pousser la complexité jusqu’à perdre le contrôle de son propre matériau. Une seconde phase d’écriture, soustractive, a consisté à tracer un cheminement à travers cette « broussaille » (« Dickicht »), supprimer des notes et adapter le matériau à l’idiome pianistique. Dans cette pièce ainsi que dans Der Regen, das Glas, das Lachen pour ensemble (1994) et Anfangen (:Aufhören) pour violon accordé en alto (1991), le compositeur introduit la permanence d’une tonique, une note répétée avec insistance. Ce geste intentionnel par excellence crée une hiérarchie : il met en relief un premier plan duquel se détache, en creux, un arrière-monde de petits sons, de résidus musicaux qui, par comparaison, paraissent non-intentionnels ou « accidentels ». Un dernier filtrage est alors opéré par l’auditeur : c’est lui qui navigue entre les différentes couches et structures de cette musique très dense ; c’est lui qui décide quand passer du premier plan à l’arrière-plan, de l’écoute verticale à l’écoute horizontale. Marcel Duchamp disait que le tableau est fait autant par l’artiste que par le regardeur ; chez Ablinger, c’est l’auditeur qui fait véritablement exister l’œuvre, lui donne sa forme véritable — une forme indéfiniment reconduite et variée. L’œuvre est comme un espace, qui reste toujours le même, mais dont la perception ne cesse de se modifier en fonction de la place qu’on occupe, du cheminement choisi, des détails sur lesquels on s’attarde.
Ce modèle de l’espace que l’on traverse prend parfois une forme littérale : dans Ohne Titel pour 3 pianos (1992), le critère de la hauteur est réduit à une seule note ; chaque musicien joue à un tempo différent, et cette désynchronisation attire l’attention sur la localisation des différentes attaques dans l’espace de jeu. Dans les 22 Kanons für Peter Lackner (2012), des simples gammes ascendantes sont reprises en canon de proportions par 6 pianos situés à des distances graduées de l’auditeur — plus l’instrument est éloigné, plus il joue vite. L’horizon de cette mise en espace est, métaphoriquement, une annulation du temps. Dans Weiss / Weisslich 22 (1986-1996), Ablinger « condense » par des moyens électroacoustiques des symphonies de Beethoven, Schubert, Bruckner, Mahler. Privées de leur déploiement temporel, les symphonies deviennent de pures qualités de son. Dans la série de pièces intitulées IEAOV (« Instruments and Electro-Acoustic Site-specific Verticalisation »), Ablinger applique ces procédés de « verticalisation temporelle » à des performances instrumentales enregistrées dans des lieux donnés. La série de pièces se présente comme une suite de monochromes absolument statiques : des « carrés » de bruits blancs diversement colorés (ils durent chacun 4 minutes) où perce le souvenir pétrifié d’un timbre instrumental et d’un espace de résonance. Plus rien ne subsiste ici d’une organisation du temps : aucune dramaturgie, ni début ni fin, à l’image du Rauschen, ce bruit de fond présent depuis la nuit des temps, qui excède l’écoute de part en part, la précède et la suit.
La musique et son autre
Le Rauschen ne se laisse pas intégrer dans une syntaxe musicale : le compositeur nous invite à l’écouter pour ce qu’il est, dans sa continuité et sa totalité phénoménologique. Pour autant, un grand nombre de pièces mettent en tension ces deux domaines ontologiquement séparés : le bruit enregistré et la musique. Dans la plupart des pièces du cycle Instrumente und Rauschen, la relation bruit / musique prend la forme d’une confrontation conflictuelle. Avec l’éponyme Instrumente und Rauschen (1995-96), Ablinger inverse la hiérarchie traditionnelle entre bruit parasite et discours musical : dans ces 24 petites pièces d’une vingtaine de secondes, la musique instrumentale, volontairement « sans qualités », est presque complètement occultée par un rideau de bruit blanc continu diffusé sur haut-parleurs. Le compositeur réemploiera ce principe de masquage à plusieurs reprises : dans Orchester und Rauschen (2003-2006), qui puise dans un répertoire de pièces pour orchestre déjà existantes (Stravinsky, Schönberg, Boulez…), ou encore dans 4 Weiss pour orchestre à cordes et bruit blanc (2018-2019), pièce atteignant un volume sonore extrême, proche de celui d’un concert de rock ou de noise music (lors de la création, les spectateurs du Konzerthaus de Vienne ont répondu par des huées presque aussi sonores). Loin pourtant de se limiter à une pure provocation, ce geste radical invite l’auditeur à aller « chercher le son à l’intérieur du son à l’intérieur du son5 ». De façon moins agressive, c’est à une semblable expérience que convie la longue pièce Orgel und Rauschen (Diaphanie 3) (1998-2000), où les différentes couches de son et de bruit blanc créent l’équivalent musical d’une diaphanie lumineuse. Ailleurs, le bruit retrouve sa dimension de surgissement : dans Two Strings and Noise pour violon, violoncelle et haut-parleur (2004), il se limite à un « pop » aussi bref et sonore que possible, événement qui vient couper en son centre la note tenue des instruments à cordes. Le cadre d’écoute est alors considérablement dérangé par l’écart de volume, l’opposition presque graphique entre la ligne horizontale immuable et le choc d’un trait vertical brutal. D’autres pièces systématisent ce principe : dans 1-127 pour guitare électrique et CD (2002), une gamme descendante, calme et placide, répétée 127 fois avec des variations rythmiques subtiles, se trouve chaque fois interrompue par l’irruption chaotique du bruit ambiant de Berlin. Cette fois, en revanche, la répétition immuable du principe crée un horizon de relative prévisibilité.
Mais la relation entre bruit et musique ne se limite pas à cette apparente absence de lien. À partir de 1997, sous l’influence du réalisme photographique dont il cherche un équivalent en musique, Ablinger imagine une situation où la musique agirait comme une « grille » de rationalisation du réel. De même que le photo-réalisme mobilise les techniques picturales très anciennes pour reproduire des photographies, Ablinger emploie les instruments classiques pour restituer autant que possible les spectres sonores issus d’enregistrements de bruits divers. Ablinger travaille alors en étroite collaboration avec l’IEM de Graz (Institüt für Elektronische Musik und Akustik) qui lui offre les outils d’analyse spectrale nécessaires : grâce à un diagramme dont la fréquence (f) et le temps (t) sont l’ordonnée et l’abscisse, le phénomène sonore continu est rationalisé en hauteurs et rythmes, qui deviennent les notes de musique de la partition. Cette opération de transduction prend des formes musicales très différentes selon l’instrumentation choisie, mais aussi selon la finesse ou la grossièreté des « grilles » (de fréquence et de temps) adoptées par l’outil d’analyse.
Quadraturen IV, (« Selbstportrait mit Berlin ») pour ensemble et CD (1995-1998) illustre à merveille l’écart, la disjonction que peut produire cette opération. Cette pièce s’ouvre sur une suite régulière d’accords très serrés et complexes, à laquelle vient se greffer une phonographie de trafic urbain. Plusieurs fois, la suite d’accords s’arrête, puis reprend, à un tempo différent ; à d’autres moments, la rumeur urbaine disparaît pour laisser les accords à nu. Il faut un certain temps avant que l’auditeur ne s’aperçoive du lien littéral et nécessaire qui existe entre ces deux plans que tout semble opposer, l’un abstrait, presque abscons, l’autre concret et anecdotique. Se produit alors une rupture du régime d’écoute : un troisième plan s’ouvre, crée une profondeur spatiale, à la manière d’une image en trois dimensions.
Sous-titré « Wirklichkeit » (réalité), le troisième volet des Quadraturen est un cycle à part entière, une suite d’études centrées sur un instrument construit spécialement pour l’occasion par Winfried Ritsch : un piano mécanique contrôlé par ordinateur. Avec cet instrument, le paramètre de la fréquence est limité aux 88 demi-tons du piano classique — ceux-là même que Debussy prenait comme point de départ pour composer. En revanche, grâce à l’exactitude du dispositif technique, la grille temporelle peut être resserrée à l’extrême (16 unités par secondes), bien au-delà des capacités humaines d’un pianiste. Cet instrument-monstre peut alors reproduire n’importe quel type de son, sans limitation quant à la polyphonie : les rumeurs de l’extérieur captées en temps réel (l’installation sonore Quadraturen IIIe (Schaufensterstück)), et surtout les voix parlées de Fidel Castro (« Fidelito / La Revolución y las Mujeres ») ou d’Arnold Schönberg (« A Letter from Schoenberg »). Les voix parlées ont une importance particulière dans le cycle : transformées en partitions pour piano mécanique, leur puissance mimétique est surprenante. Grâce à la ductilité du mécanisme, chaque micro-variation dans l’élocution de la voix se traduit par un événement pianistique : les consonnes (transitoires d’attaques) deviennent de furtifs clusters dans l’extrême aigu, tandis que les voyelles se métamorphosent en mouvements instables dans le registre medium. L’effet est d’autant plus saisissant lorsqu’un surtitrage vidéo accompagne la partition : alors l’illusion d’entendre une voix humaine à travers le piano est totale.
La richesse expressive de la voix parlée inspire à Ablinger une autre série de pièces qui est sans doute sa plus célèbre : Voices and piano (1998 - …). Reprenant à son compte les travaux mettant en évidence la musicalité de la voix parlée, depuis Leos Janacek jusqu’à René Lussier en passant par Steve Reich, Ablinger agence sous la forme d’un récital pour piano et haut-parleur une collection de portraits vocaux de personnalités célèbres (Bertolt Brecht, Gertrude Stein, Ilya Prigogine…). La partition pour piano est issue des données de l’analyse spectrale, de sorte que le pianisten’accompagne jamais la voix au sens traditionnel, mais en produit une sorte de redoublement synchrone. Le compositeur parle à ce propos de « comparaison » : « le langage et la musique sont comparés ». La variation des filtres d’une pièce à l’autre est toutefois assez souple pour que s’immiscent dans l’écriture des réminiscences inattendues, comme l’écrit le pianiste Nicolas Hodges à qui l’œuvre est dédiée : « fantômes de jazz, de chansons folkloriques chinoises, ou d’une danse pastorale ».
Un art situé
Qu’elle mobilise le réel sous la forme de document sonore ou en reproduit une restitution musicale, l’œuvre de Peter Ablinger semble exemplaire de ce que le philosophe Harry Lehmann a qualifié de tournant vers une « esthétique du contenu » (Gehaltsästhetik6). Le compositeur pratique un art situé par excellence, c’est-à-dire conscient du lieu et du temps dans lequel il s’inscrit. En découle une certaine indifférence à la tradition léguée par le passé. Lorsqu’il se tourne vers l’opéra (Stadtoper Graz (2000-2005), puis Landschaftsoper Ulrichsberg (2007-2009), et City Opera Buenos Aires (2006-2011)), Ablinger dépouille le genre de toutes ses conventions théâtrales et n’en retient que le caractère intermédia — le Gesamtkunstwerk. Rien ne ressemble moins à des opéras traditionnels que ces chantiers ouverts où se croisent, dans des configurations chaque fois renouvelées, les différentes ramifications de son œuvre : musique, arts visuels, littérature, performance… Les lieux dans lesquels ces pièces sont créées sont leur seul et unique « thème » : il s’agit, en étroite collaboration avec les habitants, d’en dresser un portrait à la fois acoustique, architectural et social.
Derrière cette volonté de situer l’œuvre se loge une critique des résidus aristocratiques des institutions musicales. Dans ses notes d’intention pour la pièce Wachstum, Massenmord pour orchestre et sous-titres vidéo (2011), Ablinger tient des propos particulièrement acerbes sur l’orchestre symphonique comme appareil : « l’orchestre est presque aussi anachronique que la musique contemporaine elle-même. Sa structure est un scandale anti-constitutionnel par son sexisme, son autoritarisme anti-démocratique et anti-collectivité. Les structures autoritaires qu’il célèbre sont une attaque envers l’autonomie humaine, la liberté de l’esprit et toute conception de l’art qui n’est pas celle d’un régime totalitaire7. » L’œuvre même se trouve prise dans une aporie, entre refus et acceptation d’une tradition largement honnie, aporie dont la résolution est portée par le sur-titrage vidéo. En faisant apparaître les mots du titre « Wachstum, Massenmord » peints en rouge à la bombe sur un mur, l’écran transforme les interjections orchestrales en fragments de langage. C’est en « situant » la musique que celle-ci échappe à son statut de pur objet d’art.
L’œuvre d’Ablinger se trouve aux prises avec ce genre de dilemme, propre à une production artistique qui se veut simultanément critique de l’art. Dans un entretien avec Trond Olav Reinholdtsen, il s’explique : « la raison pour laquelle les arts visuels ou plus directement, la réalité, ont été (et demeurent) mes meilleurs professeurs est mon désir de faire quelque chose qui ne soit pas immédiatement de l’art, et ne soit pas aisément catégorisé. Si je devais écrire pour quatuor à cordes, le couvercle se refermerait sur la boîte avant même que la première note ne sonne8 ». On trouvera une illustration littérale de ces propos dans la pièce très ironiquement titrée Zweites Streichquartett (Second quatuor à cordes) (2009-2013). Dans une première version de cette installation vidéo, un plan fixe nous montre un quatuor de musiciennes voilées dans une rue de Mesr, en Iran, assises avec leurs instruments dans la posture qui précède le jeu. L’image même est porteuse d’une charge politique très forte car les femmes n’ont pas le droit de jouer publiquement de la musique dans ce pays. Mais jouent-elles vraiment de la musique ? Pendant toute la vidéo, l’oreille et l’oeil guettent les premières notes d’un hypothétique « second quatuor à cordes » de Peter Ablinger. Mais rien ne vient, pas une note de musique sinon l’imperturbable bruit du vent dans le micro. Une version plus récente de la vidéo nous montre ces mêmes images, complétées, en écran divisé, par trois autres quatuors à cordes tout aussi silencieux et immobiles, dans d’autres lieux et d’autres moments : le Silesian Quartet sur le sable au bord de la mer, le Neoquartet sur un carré de pelouse près d’une rue très passante, et le Sonar Quartett en intérieur, dans un espace de passage. Ce que la première version avait de déceptif se transforme ici en agencement, en composition. Le fait de multiplier par quatre ces situations de « silence » instrumental amplifie l’activité qui les entoure : les bruits de fond, bien sûr, mais également les accidents et imprévus visuels. A côté de ces musiciens immobiles et réduits au silence, tout paraît incroyablement vivant : les mouvements des feuilles d’arbre agitées par le vent, les passages des voitures et des bus, une fillette qui joue à la balle et oblige parfois les musiciennes du Sonar Quartett à réajuster leur position d’archet… bref : l’ici et maintenant vaut mieux que la tradition, réduite à l’état de statue de cire.
S’agirait-il d’enfermer la tradition musicale dans un tombeau, demande Trond Olav Reinholdtsen ? Oui, n’hésite pas à répondre Ablinger, s’il le pouvait, il le ferait. Comprendre par là : non pas détruire les œuvres, mais les systèmes hiérarchiques qui les conditionnent, les figures d’autorité qui les surplombent, à commencer par celle de compositeur. L’œuvre d’Ablinger pourrait bien rêver d’un monde où le statut d’artiste n’est plus le privilège d’une poignée d’individus, mais une manière de voir le monde, partagée par tous. Il cite Henri Bergson dans Le rire : « Si la réalité venait frapper directement nos sens et notre conscience, si nous pouvions entrer en communication immédiate avec les choses et avec nous-mêmes, je crois bien que l’art serait inutile, ou plutôt que nous serions tous artistes, car notre âme vibrerait alors continuellement à l’unisson de la nature9. »
- On en trouve une recension, parmi d’autres, dans le texte « Recitative and Aria » accessible sur le site internet du compositeur.
- Chapitre « Weiss » accessible sur le site du compositeur.
- Peter Ablinger, HÖREN hören / Hearing LISTENING, Heidelberg, Kehrer Verlag, 2008, p. 94.
- Ibid., p. 6.
- Notes de pochette du CD Orgel und Rauschen (Diaphanie 3), Los Angeles, River Records, 2003.
- Harry Lehman, Gehaltsästhetik, Münich, Wilhelm Fink Verlag, 2016.
- Texte consultable sur le site internet du compositeur.
- Peter Ablinger, HÖREN hören / Hearing LISTENING, op. cit., p. 95.
- Henri Bergson, Le rire [1900], Paris, Flammarion, 2013, p. 115.
© Ircam-Centre Pompidou, 2020
- Musique soliste (sauf voix)
- Weiss / Weisslich 1 pour piano (1980), 2 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 2 pour piano (1990), 10 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- Anfangen (:Aufhören) pour violon accordé en alto (1991), 22 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- élec La fleur de Terezín / Monolith I und II pour trombone et douze magnétophones (1990-1991), 18 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Weiss / Weisslich 20 pour une ou plusieurs cymbales (1992-1995), pas d'éditeur [note de programme]
- élec Veronica pour violon et bruit (1995-1996), 6 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 31 Membrane, Regen (1996) [note de programme]
- élec Das Blaue von Himmel pour violoncelle et électronique (1995-1997), 16 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Exercitium 1-6 pour guitare (1997), 5 mn env , partition téléchargeable sur le site du compositeur
- Grundierungen 1-6 pour un orgue 1 pied (échantillonné) et plombs (1997), 60 mn, pas d'éditeur [note de programme]
- élec Piccolo und Rauschen pour piccolo et bruit (1996-1997), 2 mn 30 s, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- Voices and piano pour piano et Cd (1998), 2 h 5 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- élec Akkordeon und Rauschen pour accordéon et cd (1997-1999), 5 mn 30 s, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- élec Orgel und Weltempfänger pour orgue et radio FM (1999), 10 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- élec Red on maroon pour flûte et électronique (1995-1999), 15 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Zeit Halbieren pour accordéon (1997-1999), 8 mn
- élec 8 Vitrinen, Pigmentstaub pour percussion et électronique (1992-2000), variable, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- élec Kleine Trommel und UKW-Rauschen "Conceptio" pour caisse claire et bruit de FM (2000), 6 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur
- élec Orgel und Rauschen - Diaphanie 3 pour grand orgue, poids de plomb et deux Cds (1998-2000), 45 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- élec 14 Stationen pour violon (aussi alto) et électronique (1997-2001), 2 h 6 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- élec 2 Stationen pour violon (aussi alto) et électronique (2001), 18 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- élec Tuba und Rauschen pour tuba et bruit (1999-2001), 2 mn 30 s, partition téléchargeable sur le site du compositeur
- élec scénique 1-127 pour guitare électrique et CD (2002), 1 h 20 mn, Zeitvertrieb
- 6 Linien pour piano (2004), 6 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- élec Echtzeit pour violoncelle séparé et delai (2007), 60 mn [note de programme]
- élec A + O pour harpe et CD (2005-2009), 3 mn
- Parker Notch pour instrument soliste et bruit (2010), 4 mn 25 s
- élec Piano and record pour piano et CD (2012), 25 mn 30 s
- élec Tasten und Rauschen pour clavecin et ordinateur (2012), 2 mn 30 s
- In G pour violoncelle et environnement (2009-2016), 16 mn 41 s
- élec Violine und Rauschen ("Papillons"), pour violon et CD (2013-2016), 7 mn 41 s
- Weiss / Weisslich 17 Instrument und Rauschen, pour un instrument et bruit (1994-2017, 2007), Zeitvertrieb [note de programme]
- élec Not Available pour clarinette et bande (2016-2018), 7 mn 51 s
- élec "A.W.-Memorial" pour clarinette en mib et radio (2019)
- Musique de chambre
- Verkündigung pour flûte, saxophone et piano (1990), 20 mn, Zeitvertrieb
- Sans titre pour trois flûtes (1989-1991), 18 mn, Zeitvertrieb
- Sans titre pour trois pianos (1992), 27 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Grisailles (1-100) pour trois pianos (1991-1993), 48 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Regenstück 1-6 pour six ou trois percussionnistes (1993), 20 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Sans titre pour deux clarinettes (1993), 23 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur
- Sans titre "Der Mantel des heiligen Jakob", pour trois fois trois instrumentistes (1993-1994), 21 mn, Zeitvertrieb
- élec Läuterung des eisens pour saxophone, piano, percussion et électronique (1995), 32 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- élec Für Johann Michael Fischer pour deux trombones, deux violoncelles et électronique (1995-1996), 22 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- élec Portraits pour deux violons et électronique (1995-1996), 28 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- 4 Türkische Becken pour flûte et cymbales (1999-2001), variable
- 4 Türkische Becken pour deux flûtes et cymbales (deux percussionnistes) (2001), 12 mn 30 s
- élec scénique Hotel Deutsches Haus opéra (2000-2001) [note de programme]
- élec Two strings and noise pour violon, violoncelle et haut-parleur (2004), 30 s, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- élec Kein Konzert pour flûte, piano, percussion, microphone, haut-parleurs, objets, sons absents et imaginaires (2006), 18 mn, pas d'éditeur [note de programme]
- Sindgrossel ou "der Antiprometheus", pour trois violons (2010), 17 mn env
- Wachstum und Massenmord pour titre, quatuor à cordes et note de programme (2010)
- 3 Bethen pour trois altos et trois récitants (2011), 20 mn
- Music 4 Turtles pour trompette, cor, trombone et tuba (2011), 5 mn
- Weiss / Weisslich 21 pour cymbales et instruments (1994-2011), variable, Zeitvertrieb [note de programme]
- élec SS Giovanni e Paolo pour phonographe et un à trois instruments à vent avec glissando (2007-2012), 5 mn 8 s
- Black Series pour clarinette basse et trio rock (2013)
- élec Zweites Streichquartett deuxième quatuor à cordes, installation vidéo (2009-2013)
- Kanon pour six violoncelles ou pour un violoncelle et cinq delays (2017), 8 mn env
- élec Outside & pour instrument(s) et micros (2015-2018), variable
- Sans titre pour violon, clarinette basse et piano ou pour un instrument à cordes, un instrument à vent et piano (2019), 12 mn env
- Musique instrumentale d'ensemble
- Weiss / Weisslich 3 pour ensemble variable d'au moins six instrumentistes (1990), 4 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- Sans titre pour quatorze instrumentistes (1992), 12 mn, Zeitvertrieb
- Der Regen, das Glas, das Lachen pour vint-cinq instrumentistes (1994), 20 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- élec Quadraturen IV "Selbstportrait mit Berlin" pour ensemble et support Cd (1995-1998), 17 mn, pas d'éditeur [note de programme]
- élec Homage to the square pour ensemble et électronique (1995-1999), 1 h 10 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Quadraturen V "Musik" pour orchestre (1997-2000), 16 mn 41 s, pas d'éditeur [note de programme]
- élec Altar (2002-2003), 12 mn [note de programme]
- 11 intermezzi tirés de Opera/Werke, "Das Orchester", pour orchestre et CD (2005), 15 mn, pas d'éditeur
- élec Kleine "Publikum" Suite pour ensemble divisé, deux pianos contrôlés par ordinateur et sons fixés (2005), 18 mn, pas d'éditeur
- Sentimental Study pour huit altos (2005, 2013, 2016), 6 mn 42 s
- élec Orchester und Rauschen pour orchestre et électronique (2003-2006), 18 mn, Zeitvertrieb
- Regenstück pour flûte, piano, percussion eau et membranes (2006), 12 mn, pas d'éditeur [note de programme]
- Regenstück pour ensemble, eau et membranes (2007), 17 mn, pas d'éditeur [note de programme]
- 18 Ulrichsberger/Tänze première partie du septième acte de l'opéra Landschaftsoper Ulrichsberg, pour treize instrumentistes et CD (2008), 43 mn env , pas d'éditeur
- Amtssee bei Regen Vingt-quatre petites pièces pour instrumentation variable (2008), entre 12 mn et 16 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- Kammersymphonie pour douze instruments et chef d'orchestre (2009), 20 mn env
- Stars & Stripes pour une octette et quatre duos ou une octette et huit solos (2010), 5 mn
- 22 Kanons für Peter Lackner pour six pianos en décalage (2012), 15 mn
- Augmented Study pour sept violons (2012), 24 mn
- Durchzugskanon pour six pianos (2012), 2 mn
- Hypothesen über das Mondlicht pour seize flûtes (2012), 20 mn 48 s
- élec Rua Quinze de Novembro pour une rue bruyante, trois groupes orchestraux et trois mégaphonistes (2013), 15 mn
- élec Book of Returns 2013 pour ensemble, électronique, formats, durées et situations variables (1985-2015), variable
- élec Quartz pour grand orchestre et bande (2010-2015), 11 mn
- Die Schönsten Schlager der 60er und 70er Jahre pour ensemble (2013-2016), 20 mn
- élec Jetzt / Blackout pour instruments, objets et électronique (2016-2017), 30 mn
- Kanon 22.12.2018 pour neuf instruments similaires (2018), 3 mn env
- Notes & Bloc-notes pour orchestre d'improvisateurs et musiciens expérimentaux, version pour 28 performeurs (1980-2018), 30 mn
- 4 Weiss pour grand orchestre à cordes et bruit blanc (2018-2019), 16 mn
- élec Es Summt der See pour le lac Summt, trois groupes orchestraux et trois mégaphonistes (2019), 15 mn
- élec Etablissement Gschwandtner pour orchestre d'enfants et trois mégaphonistes (2019), 15 mn
- Musique concertante
- Weiss / Weisslich 4 pour piano et ensemble d'au moins cinq instrumentistes (1990-1992), 6 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- élec Remove.Terminate.Exit. Rainpiece Bergen, concert-installation pour guitare et ensemble en deux groupes, deux récitants, électronique live et cinquante peignoirs dégoulinants (2007, 2016-2018), 1 h 40 mn
- élec Points and views (2014), 28 mn
- Concerto pour basson, ensemble et deux musicologues (2016-2020), 42 mn
- Musique vocale et instrument(s)
- élec Instrumente und Rauschen "24 short pieces" pour voix, instruments et bruit (1995-1996), 16 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- élec scénique Fläche, Punkt, Musik d'après Rolf Julius Schwarz, Gelb, für Ensemble, pour voix, ensemble et électronique (2003), 24 mn 30 s, partition retirée du catalogue
- 16 Stücke pour instruments et voix (2006-2007), 12 mn [note de programme]
- Tim Song a Pop Song, pour voix parlée et accompagnement (2012), variable
- Instrument & Voice (2008-2013), 10 mn
- élec Doo-Doo-Dooh pour voix, cinq instruments, bande et objets (2019), 12 mn
- Musique vocale a cappella
- Weisse Litanei pour sept voix de femmes (1991), 28 mn, Zeitvertrieb
- Studien nach der Natur dix petites pièces pour six voix (1995-2002), 8 mn env , partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- élec scénique Akt/Rückenansicht pour beaucoup d'acteurs et cd (2003), entre 25 mn et 35 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur
- Das Wirkliche als Vorgestelltes pour voix et bruit (2012), 10 mn env
- Public Litanies procession pour chef de chœur et groupes de spectateurs (2018-2019), 25 mn env
- Musique électronique / sur support / instruments mécaniques
- Weiss / Weisslich 12 CD (1994), 12 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Weiss / Weisslich 7 "Quadrat" pour un haut-parleur (1994), 4 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- élec Weiss / Weisslich 7a Rauschempfänger, installation sonore pour radio réglée entre deux stations ou télévision sans antenne (1994), pas d'éditeur
- Weiss / Weisslich 13 Schallplatte, sept pièces sur disque vinyl pressé sans sons, joué à différentes vitesses (1995), Zeitvertrieb [note de programme]
- Weiss / Weisslich 15 Installation und Hinweis (1995), pas d'éditeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 23 Kunstkopf/Kopfhörer, installation sonore (1995), pas d'éditeur [note de programme]
- élec Quadraturen III "Wirklichkeit" études pour piano mécanique (1996), pas d'éditeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 18 "für Robert Ranke-Graves", CD (1992-1996), 12 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Weiss / Weisslich 22 Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Bruckner, Mahler (1986-1996), 4 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Weiss / Weisslich 28 Gehen Aufnehmen, enregistrement de marche (1990-1996), pas d'éditeur
- Weiss / Weisslich 6 pour douze magnétophones (1992-1996), 42 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur
- élec Weiss / Weisslich 7 "Kreis" pour douze récepteurs mondiaux (1996), 8 mn, Zeitvertrieb
- Weiss / Weisslich 7 "panpiece" pour deux haut-parleurs (1996), 4 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Weiss / Weisslich 24 (1994-1998), 16 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Weiss / Weisslich 25 Mund, Augen, Ohren zu (1994-1998), 16 mn, Zeitvertrieb
- élec Weiss / Weisslich 7b Rauschen, installation sonore pour toute sorte de bruits, artificiels ou naturels (1998), pas d'éditeur
- Das Buch der Gesänge photographie acoustique (1997-1999), 4 h 45 mn, pas d'éditeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 33 "Die Farbe der Nähe" Concept et pièce sur cd (1993-1999), pas d'éditeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 7 "5 Räume" pour deux haut-parleurs (1999), 3 mn 20 s, pas d'éditeur
- élec Quadraturen I pièce électroacoustique (1995-2000), pas d'éditeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 27 komplementäres Rauschen installation pour haut-parleurs et pièce sur Cd (1995-2001), Zeitvertrieb [note de programme]
- élec Quadraturen II "Raum der Erkenntnis/Vertreibung" pour six haut-parleurs sur hauts pieds, six rectangles noirs, inscription (1997-2002), pas d'éditeur [note de programme]
- élec A letter from Schoenberg pièce lue avec piano mécanique, collaboration avec Winfried Ritsch (2006), 1 mn 49 s, pas d'éditeur
- élec Audioanalyse / Die Auflösung / Freud in England / Le grain de la voix pour piano contrôlé par ordinateur et vidéotexte (2006), 4 mn
- élec From inside out pour fenêtre délai, microphone et haut-parleurs (2004-2006), pas d'éditeur
- élec Fallstudie 1-Personen-Kino pour vidéo et silence (2004-2008), 2 mn, pas d'éditeur [note de programme]
- élec Black & White pour électronique, version pour dubplates (2013), 4 mn
- élec 111 Vögel pièce pour radio (2017-2018), 1 h 23 mn 21 s
- élec Decisions 3/Kocham Wolnosc fichier audio à jouer sur un mégaphone (2019), 3 mn 40 s
- élec Verdopplung 4.01/4.02/4.03 fieldrecording et sous-titres (2011-2020), variable
- Effectif non spécifié
- Weiss / Weisslich 9 Wege (1986-1993), pas d'éditeur
- Weiss / Weisslich 10 Orte (1994), pas d'éditeur
- Weiss / Weisslich 8 Schneckengehäuse, porter une coquille d'escargot à son oreille (1994), pas d'éditeur
- Mehr Wirklichkeit 3 / Hören in 4 Sätzen Installation sonore (1995), pas d'éditeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 16 Raumfolge (1995), pas d'éditeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 19 "für Sven Åke Johansson" (1995), pas d'éditeur
- Weiss / Weisslich 26 Skizzen für ein Arboretum (1996)
- Weiss / Weisslich 29 6 Stühle auf winterlichem Feld (1996)
- Weiss / Weisslich 30 Schilf, Wind, installation à l'extérieur, roseaux ou bambous, plantés ou en pot (1996)
- Stühle, Bambus, Sonnenaufgang, Sonnenuntergang 36 chaises et six bambous installés en fonction du soleil (1996-1997), pas d'éditeur [note de programme]
- Übersetzungen 1-8 caoutchouc tendu sur carton, notes et instructions, comme réélaboration de Gerhard Brandl sur des poèmes de Yoko Tawada (1997), pas d'éditeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 32 akustische Unterbrechung, pour structure en bois et isolant acoustique (1997)
- Weiss / Weisslich 5 pour trois groupes dans trois salles adjacentes (1992-1997), 43 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 34 Wiener Durchgangsstücke (1998), pas d'éditeur
- Weiss / Weisslich 35 Schilderungen, signalisation de situations acoustiques (1998), pas d'éditeur
- Klänge auf Papier pour plusieurs matériaux et objets posés sur du papier (1999), pas d'éditeur [note de programme]
- élec Nerz und Campari pour instrumentation variable (1995-1999), variable, Zeitvertrieb [note de programme]
- Weiss / Weisslich 36 Kopfhörer (1999), pas d'éditeur
- Orte (2001), Zeitvertrieb [note de programme]
- Sehen und Hören pièces sans sons (photographies, séries de photos, photos et chaises) (1994-2003), pas d'éditeur [note de programme]
- 3 easy pieces installation sonore en trois parties dans un espace public (2003-2004) [note de programme]
- Listening Piece in 2 Parts (2005), pas d'éditeur
- élec scénique Opera/Werke (2000-2005), pas d'éditeur
- Sans titre 1-10 pour instrumentation non spécifiée (2005), 5 mn env , partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- scénique Stadtoper Graz opéra en sept actes (2000-2005)
- Weiss / Weisslich 11 Prosa (1984-2005), pas d'éditeur
- Gehörgang eine architektonische, schallabsorbierende Intervention, installation sonore (2007), pas d'éditeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 26b, Arboretum Das Arboretum Seitelschlag (1996-2008)
- Weisse Wäsche Wäschestangen, Wäscheleine, Leintücher (2003-2008), 12 mn [note de programme]
- Landschaftsoper Ulrichsberg Landscape Opera en sept actes (2007-2009) [note de programme]
- élec Selbsportrait mit Mittersill un sketch en trois phrases (2009)
- scénique City Opera Buenos Aires en sept actes (2006-2011)
- Black Series dix pièces pour groupe de rock (2010-2012), 25 mn
- Moiréstudie für Chiyoko Szlavnics pour vingt-deux voix ou instruments semblables avec possibilité de glissando continu (2012), 21 mn 12 s
- Ferdosi Gramophone Piece trois photographes et projection (2013)
- élec Die Durchscheinende Zeit opéra-installation, instrumentations, média, collaborations et durées divers (2014-2015), variable
- Partition albigeoise feuilles de papier en vitrines, matériaux divers (2016-2017)
- Weiss auf weiss feuilles de papier (2016-2017)
- Musik für Kita 18 dessins, musique pour/avec des enfants de 4 à 6 ans (2018), entre 10 mn et 15 mn env
- Nicht-Westliches Hören Weiss /Weisslich o. Nr., tentes, tapis, thé à la menthe (2013-2018)
- Warteschlange Weiss /Weisslich o. Nr., labyrinthe, barrière de sécurité rétractable (2006-2019)
- 2020
- Concerto pour basson, ensemble et deux musicologues, 42 mn
- élec Verdopplung 4.01/4.02/4.03 fieldrecording et sous-titres, variable
- 2019
- élec "A.W.-Memorial" pour clarinette en mib et radio
- 4 Weiss pour grand orchestre à cordes et bruit blanc, 16 mn
- élec Decisions 3/Kocham Wolnosc fichier audio à jouer sur un mégaphone, 3 mn 40 s
- élec Doo-Doo-Dooh pour voix, cinq instruments, bande et objets, 12 mn
- élec Es Summt der See pour le lac Summt, trois groupes orchestraux et trois mégaphonistes, 15 mn
- élec Etablissement Gschwandtner pour orchestre d'enfants et trois mégaphonistes, 15 mn
- Public Litanies procession pour chef de chœur et groupes de spectateurs, 25 mn env
- Sans titre pour violon, clarinette basse et piano ou pour un instrument à cordes, un instrument à vent et piano, 12 mn env
- Warteschlange Weiss /Weisslich o. Nr., labyrinthe, barrière de sécurité rétractable
- 2018
- élec 111 Vögel pièce pour radio, 1 h 23 mn 21 s
- Kanon 22.12.2018 pour neuf instruments similaires, 3 mn env
- Musik für Kita 18 dessins, musique pour/avec des enfants de 4 à 6 ans, entre 10 mn et 15 mn env
- Nicht-Westliches Hören Weiss /Weisslich o. Nr., tentes, tapis, thé à la menthe
- élec Not Available pour clarinette et bande, 7 mn 51 s
- Notes & Bloc-notes pour orchestre d'improvisateurs et musiciens expérimentaux, version pour 28 performeurs, 30 mn
- élec Outside & pour instrument(s) et micros, variable
- 2017
- élec Jetzt / Blackout pour instruments, objets et électronique, 30 mn
- Kanon pour six violoncelles ou pour un violoncelle et cinq delays, 8 mn env
- Partition albigeoise feuilles de papier en vitrines, matériaux divers
- Weiss / Weisslich 17 Instrument und Rauschen, pour un instrument et bruit, Zeitvertrieb [note de programme]
- Weiss auf weiss feuilles de papier
- 2016
- Die Schönsten Schlager der 60er und 70er Jahre pour ensemble, 20 mn
- In G pour violoncelle et environnement, 16 mn 41 s
- élec Violine und Rauschen ("Papillons"), pour violon et CD, 7 mn 41 s
- 2015
- élec Book of Returns 2013 pour ensemble, électronique, formats, durées et situations variables, variable
- élec Die Durchscheinende Zeit opéra-installation, instrumentations, média, collaborations et durées divers, variable
- élec Quartz pour grand orchestre et bande, 11 mn
- 2014
- élec Points and views, 28 mn
- 2013
- élec Black & White pour électronique, version pour dubplates, 4 mn
- Black Series pour clarinette basse et trio rock
- Ferdosi Gramophone Piece trois photographes et projection
- Instrument & Voice, 10 mn
- élec Rua Quinze de Novembro pour une rue bruyante, trois groupes orchestraux et trois mégaphonistes, 15 mn
- élec Zweites Streichquartett deuxième quatuor à cordes, installation vidéo
- 2012
- 22 Kanons für Peter Lackner pour six pianos en décalage, 15 mn
- Augmented Study pour sept violons, 24 mn
- Black Series dix pièces pour groupe de rock, 25 mn
- Das Wirkliche als Vorgestelltes pour voix et bruit, 10 mn env
- Durchzugskanon pour six pianos, 2 mn
- Hypothesen über das Mondlicht pour seize flûtes, 20 mn 48 s
- Moiréstudie für Chiyoko Szlavnics pour vingt-deux voix ou instruments semblables avec possibilité de glissando continu, 21 mn 12 s
- élec Piano and record pour piano et CD, 25 mn 30 s
- élec SS Giovanni e Paolo pour phonographe et un à trois instruments à vent avec glissando, 5 mn 8 s
- élec Tasten und Rauschen pour clavecin et ordinateur, 2 mn 30 s
- Tim Song a Pop Song, pour voix parlée et accompagnement, variable
- 2011
- 3 Bethen pour trois altos et trois récitants, 20 mn
- scénique City Opera Buenos Aires en sept actes
- Music 4 Turtles pour trompette, cor, trombone et tuba, 5 mn
- Weiss / Weisslich 21 pour cymbales et instruments, variable, Zeitvertrieb [note de programme]
- 2010
- Parker Notch pour instrument soliste et bruit, 4 mn 25 s
- Sindgrossel ou "der Antiprometheus", pour trois violons, 17 mn env
- Stars & Stripes pour une octette et quatre duos ou une octette et huit solos, 5 mn
- Wachstum und Massenmord pour titre, quatuor à cordes et note de programme
- 2009
- élec A + O pour harpe et CD, 3 mn
- Kammersymphonie pour douze instruments et chef d'orchestre, 20 mn env
- Landschaftsoper Ulrichsberg Landscape Opera en sept actes [note de programme]
- élec Selbsportrait mit Mittersill un sketch en trois phrases
- 2008
- 18 Ulrichsberger/Tänze première partie du septième acte de l'opéra Landschaftsoper Ulrichsberg, pour treize instrumentistes et CD, 43 mn env , pas d'éditeur
- Amtssee bei Regen Vingt-quatre petites pièces pour instrumentation variable, entre 12 mn et 16 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- élec Fallstudie 1-Personen-Kino pour vidéo et silence, 2 mn, pas d'éditeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 26b, Arboretum Das Arboretum Seitelschlag
- Weisse Wäsche Wäschestangen, Wäscheleine, Leintücher, 12 mn [note de programme]
- 2007
- 16 Stücke pour instruments et voix, 12 mn [note de programme]
- élec Echtzeit pour violoncelle séparé et delai, 60 mn [note de programme]
- Gehörgang eine architektonische, schallabsorbierende Intervention, installation sonore, pas d'éditeur [note de programme]
- Regenstück pour ensemble, eau et membranes, 17 mn, pas d'éditeur [note de programme]
- élec Remove.Terminate.Exit. Rainpiece Bergen, concert-installation pour guitare et ensemble en deux groupes, deux récitants, électronique live et cinquante peignoirs dégoulinants, 1 h 40 mn
- 2006
- élec A letter from Schoenberg pièce lue avec piano mécanique, collaboration avec Winfried Ritsch , 1 mn 49 s, pas d'éditeur
- élec Audioanalyse / Die Auflösung / Freud in England / Le grain de la voix pour piano contrôlé par ordinateur et vidéotexte, 4 mn
- élec From inside out pour fenêtre délai, microphone et haut-parleurs, pas d'éditeur
- élec Kein Konzert pour flûte, piano, percussion, microphone, haut-parleurs, objets, sons absents et imaginaires, 18 mn, pas d'éditeur [note de programme]
- élec Orchester und Rauschen pour orchestre et électronique, 18 mn, Zeitvertrieb
- Regenstück pour flûte, piano, percussion eau et membranes, 12 mn, pas d'éditeur [note de programme]
- 2005
- 11 intermezzi tirés de Opera/Werke, "Das Orchester", pour orchestre et CD, 15 mn, pas d'éditeur
- élec Kleine "Publikum" Suite pour ensemble divisé, deux pianos contrôlés par ordinateur et sons fixés, 18 mn, pas d'éditeur
- Listening Piece in 2 Parts, pas d'éditeur
- élec scénique Opera/Werke, pas d'éditeur
- Sans titre 1-10 pour instrumentation non spécifiée, 5 mn env , partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- Sentimental Study pour huit altos, 6 mn 42 s
- scénique Stadtoper Graz opéra en sept actes
- Weiss / Weisslich 11 Prosa, pas d'éditeur
- 2004
- 3 easy pieces installation sonore en trois parties dans un espace public [note de programme]
- 6 Linien pour piano, 6 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- élec Two strings and noise pour violon, violoncelle et haut-parleur, 30 s, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- 2003
- élec scénique Akt/Rückenansicht pour beaucoup d'acteurs et cd, entre 25 mn et 35 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur
- élec Altar, 12 mn [note de programme]
- élec scénique Fläche, Punkt, Musik d'après Rolf Julius Schwarz, Gelb, für Ensemble, pour voix, ensemble et électronique, 24 mn 30 s, partition retirée du catalogue
- Sehen und Hören pièces sans sons (photographies, séries de photos, photos et chaises), pas d'éditeur [note de programme]
- 2002
- élec scénique 1-127 pour guitare électrique et CD, 1 h 20 mn, Zeitvertrieb
- élec Quadraturen II "Raum der Erkenntnis/Vertreibung" pour six haut-parleurs sur hauts pieds, six rectangles noirs, inscription, pas d'éditeur [note de programme]
- Studien nach der Natur dix petites pièces pour six voix, 8 mn env , partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- 2001
- élec 14 Stationen pour violon (aussi alto) et électronique, 2 h 6 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- élec 2 Stationen pour violon (aussi alto) et électronique, 18 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- 4 Türkische Becken pour flûte et cymbales, variable
- 4 Türkische Becken pour deux flûtes et cymbales (deux percussionnistes), 12 mn 30 s
- élec scénique Hotel Deutsches Haus opéra [note de programme]
- Orte, Zeitvertrieb [note de programme]
- élec Tuba und Rauschen pour tuba et bruit, 2 mn 30 s, partition téléchargeable sur le site du compositeur
- Weiss / Weisslich 27 komplementäres Rauschen installation pour haut-parleurs et pièce sur Cd, Zeitvertrieb [note de programme]
- 2000
- élec 8 Vitrinen, Pigmentstaub pour percussion et électronique, variable, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- élec Kleine Trommel und UKW-Rauschen "Conceptio" pour caisse claire et bruit de FM, 6 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur
- élec Orgel und Rauschen - Diaphanie 3 pour grand orgue, poids de plomb et deux Cds, 45 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- élec Quadraturen I pièce électroacoustique, pas d'éditeur [note de programme]
- Quadraturen V "Musik" pour orchestre, 16 mn 41 s, pas d'éditeur [note de programme]
- 1999
- élec Akkordeon und Rauschen pour accordéon et cd, 5 mn 30 s, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- Das Buch der Gesänge photographie acoustique, 4 h 45 mn, pas d'éditeur [note de programme]
- élec Homage to the square pour ensemble et électronique, 1 h 10 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Klänge auf Papier pour plusieurs matériaux et objets posés sur du papier, pas d'éditeur [note de programme]
- élec Nerz und Campari pour instrumentation variable, variable, Zeitvertrieb [note de programme]
- élec Orgel und Weltempfänger pour orgue et radio FM, 10 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- élec Red on maroon pour flûte et électronique, 15 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Weiss / Weisslich 33 "Die Farbe der Nähe" Concept et pièce sur cd, pas d'éditeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 36 Kopfhörer, pas d'éditeur
- Weiss / Weisslich 7 "5 Räume" pour deux haut-parleurs, 3 mn 20 s, pas d'éditeur
- Zeit Halbieren pour accordéon, 8 mn
- 1998
- élec Quadraturen IV "Selbstportrait mit Berlin" pour ensemble et support Cd, 17 mn, pas d'éditeur [note de programme]
- Voices and piano pour piano et Cd, 2 h 5 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Weiss / Weisslich 24, 16 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Weiss / Weisslich 25 Mund, Augen, Ohren zu, 16 mn, Zeitvertrieb
- Weiss / Weisslich 34 Wiener Durchgangsstücke, pas d'éditeur
- Weiss / Weisslich 35 Schilderungen, signalisation de situations acoustiques, pas d'éditeur
- élec Weiss / Weisslich 7b Rauschen, installation sonore pour toute sorte de bruits, artificiels ou naturels, pas d'éditeur
- 1997
- élec Das Blaue von Himmel pour violoncelle et électronique, 16 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Exercitium 1-6 pour guitare, 5 mn env , partition téléchargeable sur le site du compositeur
- Grundierungen 1-6 pour un orgue 1 pied (échantillonné) et plombs, 60 mn, pas d'éditeur [note de programme]
- élec Piccolo und Rauschen pour piccolo et bruit, 2 mn 30 s, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- Stühle, Bambus, Sonnenaufgang, Sonnenuntergang 36 chaises et six bambous installés en fonction du soleil, pas d'éditeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 32 akustische Unterbrechung, pour structure en bois et isolant acoustique
- Weiss / Weisslich 5 pour trois groupes dans trois salles adjacentes, 43 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- Übersetzungen 1-8 caoutchouc tendu sur carton, notes et instructions, comme réélaboration de Gerhard Brandl sur des poèmes de Yoko Tawada, pas d'éditeur [note de programme]
- 1996
- élec Für Johann Michael Fischer pour deux trombones, deux violoncelles et électronique, 22 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- élec Instrumente und Rauschen "24 short pieces" pour voix, instruments et bruit, 16 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- élec Portraits pour deux violons et électronique, 28 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- élec Quadraturen III "Wirklichkeit" études pour piano mécanique, pas d'éditeur [note de programme]
- élec Veronica pour violon et bruit, 6 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 18 "für Robert Ranke-Graves", CD, 12 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Weiss / Weisslich 22 Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Bruckner, Mahler, 4 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Weiss / Weisslich 26 Skizzen für ein Arboretum
- Weiss / Weisslich 28 Gehen Aufnehmen, enregistrement de marche, pas d'éditeur
- Weiss / Weisslich 29 6 Stühle auf winterlichem Feld
- Weiss / Weisslich 30 Schilf, Wind, installation à l'extérieur, roseaux ou bambous, plantés ou en pot
- Weiss / Weisslich 31 Membrane, Regen [note de programme]
- Weiss / Weisslich 6 pour douze magnétophones, 42 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur
- élec Weiss / Weisslich 7 "Kreis" pour douze récepteurs mondiaux, 8 mn, Zeitvertrieb
- Weiss / Weisslich 7 "panpiece" pour deux haut-parleurs, 4 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- 1995
- élec Läuterung des eisens pour saxophone, piano, percussion et électronique, 32 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Mehr Wirklichkeit 3 / Hören in 4 Sätzen Installation sonore, pas d'éditeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 13 Schallplatte, sept pièces sur disque vinyl pressé sans sons, joué à différentes vitesses, Zeitvertrieb [note de programme]
- Weiss / Weisslich 15 Installation und Hinweis, pas d'éditeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 16 Raumfolge , pas d'éditeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 19 "für Sven Åke Johansson", pas d'éditeur
- Weiss / Weisslich 20 pour une ou plusieurs cymbales, pas d'éditeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 23 Kunstkopf/Kopfhörer, installation sonore, pas d'éditeur [note de programme]
- 1994
- Der Regen, das Glas, das Lachen pour vint-cinq instrumentistes, 20 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Sans titre "Der Mantel des heiligen Jakob", pour trois fois trois instrumentistes, 21 mn, Zeitvertrieb
- Weiss / Weisslich 10 Orte, pas d'éditeur
- Weiss / Weisslich 12 CD, 12 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Weiss / Weisslich 7 "Quadrat" pour un haut-parleur, 4 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- élec Weiss / Weisslich 7a Rauschempfänger, installation sonore pour radio réglée entre deux stations ou télévision sans antenne, pas d'éditeur
- Weiss / Weisslich 8 Schneckengehäuse, porter une coquille d'escargot à son oreille, pas d'éditeur
- 1993
- Grisailles (1-100) pour trois pianos, 48 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Regenstück 1-6 pour six ou trois percussionnistes, 20 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Sans titre pour deux clarinettes, 23 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur
- Weiss / Weisslich 9 Wege, pas d'éditeur
- 1992
- Sans titre pour trois pianos, 27 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Sans titre pour quatorze instrumentistes, 12 mn, Zeitvertrieb
- Weiss / Weisslich 4 pour piano et ensemble d'au moins cinq instrumentistes, 6 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- 1991
- Anfangen (:Aufhören) pour violon accordé en alto, 22 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- élec La fleur de Terezín / Monolith I und II pour trombone et douze magnétophones, 18 mn, Zeitvertrieb [note de programme]
- Sans titre pour trois flûtes, 18 mn, Zeitvertrieb
- Weisse Litanei pour sept voix de femmes, 28 mn, Zeitvertrieb
- 1990
- Verkündigung pour flûte, saxophone et piano, 20 mn, Zeitvertrieb
- Weiss / Weisslich 2 pour piano, 10 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- Weiss / Weisslich 3 pour ensemble variable d'au moins six instrumentistes, 4 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
- 1980
- Weiss / Weisslich 1 pour piano, 2 mn, partition téléchargeable sur le site du compositeur [note de programme]
Lien Internet
- Site personnel du compositeur : ablinger.mur.at. (lien vérifié en septembre 2020).
Bibliographie
De nombreux articles et documents du compositeur et articles sur son œuvre (dont certains sont téléchargeables en pdf) sont disponibles sur la page “texte” de son site ablinger.mur.at.
- Peter ABLINGER, « ANNÄHERUNG Texte.Werktexte.Textwerke », MusikTexte, Cologne, 2016 [en allemand]
- Peter ABLINGER, HÖREN hören / hearing LISTENING, Haus am Waldsee, Kehrer Verlag, Heidelberg, 2008 [bilingue allemand / anglais]
Discographie
- Peter ABLINGER, 22 Kanons für Peter Lackner, Johannes Marian, Rie Mukai, Bernhard Pötsch, Albert Sassmann, Yoko Sawa, Jaime Wolfson (pianos), 1 disque vinyle 12’’ Bánh Mì Verlag, 2018.
- Peter ABLINGER, Verkündigung, Gisela Mashayekhi, Marcus Weiss, Hildegard Kleeb, 1 CD Huddersfield Contemporary Records, 2017.
- Peter ABLINGER, Voices and piano, Nicolas Hodges, 1 disque vinyle 12’’ God Records, God 34, 2016.
- Peter ABLINGER, Augmented Studies for 16 violins, Johnny Chang (violon), 1 CD Sacred Realism SR 006, 2016.
- Peter ABLINGER, Augmented Studies (Hypothesen über das Mondlicht, SS Giovanni e Paolo, Ohne Titel - 3 Flöten I-III, Moiréstudie für Chiyoko Szlavnics), Erik Dresher (flûtes), 1 CD World Edition 0023, 2014.
- Peter ABLINGER, Points and Views, Hermann Kretzschmar, Ueli Wiget (pianos), Ensemble Modern, avec des œuvres de Friedrich Cerha, Hanspeter Kyburz, François Sarhan, Krystof Maratka, Brian Ferneyhough, Salvatore Sciarrino, Simon Steen-Andersen, Jennifer Walshe, Chiyoko Szlavnics, 1 CD + 1 DVD Donaueschinger Musiktage 2014, Neos, 2015.
- Peter ABLINGER, Voices and Piano, avec une œuvre de Matthew Shlomovitz, Mark Knoop, 1 CD Sub Rosa, 2013
- Peter ABLINGER, Regenstücke vol. 2 (Stadtoper Graz, extraits, Buch der Gesänge, extraits,Landschaftoper Ulrichsberg, extraits, Weiss / Weisslich 31, « Membrane, Regen »), Ensemble Zeitfluss, Brucknerorchester Linz, Nassir Heidarian, Edo Mičić, Isabel Pérez-Requeijo, Adam Weisman, 1 disque vinyle 12’’, God Records, GOD 14, 2013
- Peter ABLINGER, Regenstücke vol. 1 (Ohne Titel / 3 Klaviere, Regenstück/ 6 Schlagzeuger), Elisabeth Väth-Schadler, Hannes Gill, Isabel Pérez-Requeijo, Brian Archinal, 1 disque vinyle 12’’, God Records, GOD 8, 2012.
- Peter ABLINGER, Parker Notch, Weiss / Weisslich 13, Gareth David, Fake Jazz FJ201105, 2011
- Peter ABLINGER, Voices and piano, Nicolas Hodges, 1 CD Kairos, 2009, n° 0013082KAI.
- Peter ABLINGER, 33-127, Seth Josel, 1 CD Mode Records, 2009, n° MDE 206.
- Peter ABLINGER, Weiss/Weisslich 4, 6b, 11b, 17c ; Das Buch der Gesänge (Gesang 79, 80. 81 & 86), avec des œuvres de Sven Åke Johansson, Sven Åke Johansson et Peter Ablinger live à la Christianskirche Hamburg, 1 CD blumlein records, Digital, 2009, n° UPC : 85970135450.
- Peter ABLINGER, *Quadraturen III “wirklichkeit”, “Fidelito/La Revoluci**ón y las Mujeres”,*1 CD Tonto Records, 2008, n° 30.
- Peter ABLINGER, Voices and piano, Nicolas Hodges, avec des œuvres d’Isabel Mundry, Walter Zimmermann, Amanda Stewart, Georges Aperghis, 1 CD WDR 3, 2007, n° WD 2007.
- Peter ABLINGER, Weiss ist shön, Philipp Armbruster, Nikolaus Friedrich, avec des œuvres de Dieter Schnebel, David Lang, Carola Bauckholt, Walter Zimmermann, Rolf Riehm, 1 CD Magic Flute Remixed, Genuin 2006, n° 86078.
- Peter ABLINGER, Instrumente und ElektroAkustisch Ortsbezogene Verdichtung: Läuterung des Einsens (Ausschnitt), Marcus Weiss, Christian Dierstein, Yukiko Sugawara, avec des œuvres de Younghi Pagh-Paan, Jacques Demierre, Roland Moser, Mariano Etkin, 1 CD Geballte Gegenwart, Experiment Rümlingern, Christoph Merian Verlag, Bâle, 2005.
- Peter ABLINGER, Quadraturen III “wirklichkeit”, “Gegrüßet seist Du Maria” ; “Guten Abend bei der Zei im Bild” , 1 CD Tonto Records, 2004, n° 25.
- Peter ABLINGER, 3 Minuten für Orchester (3e partie d’Altar), SWR Sinfonieorchester, Silvain Cambreling : direction, avec des œuvres d’Isabel Mundry, James Clarke, Sergej Newski, Donaueschinger Musiktage 2003, 2 CDs col legno, 2004, n° 20230.
- Peter ABLINGER, Orgel und Rauschen, “Diaphanie 3”, Hans-Peter Schulz, 1 CD Los Angeles River Records, 2003, n° LAL2-21.
- Peter ABLINGER, Instrumente und ElektroAkustisch Ortsbezogene Verdichtung: “Red on maroon” ; “8 Vitrinen Pigmentstaub“ ; Weiss/Weisslich 24 Kirchen von St. Lambrecht, Gisela Mashayekhi, Wolfgang Musil, Berndt Thurner, 1 CD Durian Records, 2003, n° 021-2.
- Peter ABLINGER, Weiss/Weisslich 18 ; Instrumente und ElektroAkustisch Ortsbezogene Verdichtung “Nerz und Campari”,* Wolfgang Musil, 1 CD KNM Berlin World Edition, 2002.
- Peter ABLINGER, Quadraturen V “Musik” für Orchester, SWR Sinfonieorchester, Silvain Cambreling : direction, avec des œuvres de Pierluigi Billone, Chris Newman, Martin Smolka, Manos Tsangaris, 4 CDs Donaueschinger Musiktage 2000, col legno, 2002, n° WWE 20201.
- Peter ABLINGER, Weiss/Weisslich 31: Membrane, Regen et 31d: Gläser, Regen, Chris et Gerald Schönfeldinger, 1 CD reine gegenwart, ORF, 2003, n° 329.
- Peter ABLINGER, Der Regen, das Glas, das Lachen ; Ohne Titel / 14 Instrumentalisten;Quadraturen IV “Selbstportrait mit Berlin”, Klangforum Wien, Silvain Cambreling, 1 CD Kairos, 2000, n° 0012192KAI.
- Peter ABLINGER, Grisailles (1-100), Hildegard Kleeb : piano, 1 CD hat(now)Art, 2000, n° 132.
- Peter ABLINGER, Exercitium 1-6, avec des pièces de Gunter Schneider, Werner Dafeldecker, Christian Horvath, Olga Neuwirth, 1 CD Verwegene Wege, UE Records, 1999, n° 31407.
- Peter ABLINGER, Instrumente und ElektroAkustisch Ortsbezogene Verdichtung “Für Johann Michael Fischer” , avec des œuvres d’Antoine Beugher, Dror Feiler, Sivia Fómina, Benedict Mason, 3 CDs Donaueschinger Musiktage 1997, col legno, 1998, n° WWE 20026.
- Peter ABLINGER, Instrumente und ElektroAkustisch Ortsbezogene Verdichtung “Das Blaue von Himmel” , avec des œuvres de Bernhard Lang, Isabel Mundry et Winfried Ritsch, Michael Moser, 1 CD Durian, 1998, n° LC-2520.
- Peter ABLINGER, Weiss/Weisslich 22, avec des œuvres de Anestis Logothetis, Reform Art Unit, Gösta Neuwirth, Roman Haubenstock-Ramati, Moderne in Österreich 1968-97, 1 CD-MP 30/6, ORF, 1997.
- Peter ABLINGER, La fleur de Terez**ín/Monolith I und II;Annahme 2;Anfangen (:Aufhören), Roland Dahinden, Dimitrios Polosoidis, 1 CD Klangschnitte 4, Grazer Etikett, 1996, n° CD GE 11.
- Peter ABLINGER, Weisse Litanei, avec des œuvres de Dieter Schnebel, Arthur Lourié, Claude Debussy/Gottwald, belcanto ensemble, 1 CD Koch, 1996, n° 3-6466-2.