
Henry Cowell
Compositeur américain né le 11 mars 1897 à Menlo Park, Californie, mort le 10 décembre 1965 à Shady, New York.
Henry Cowell est né le 11 mars 1897 à Menlo Park, Californie, dans une famille d’écrivains bohèmes anarchistes. Après le divorce de ses parents en 1903, le jeune Henry vit avec sa mère dans une grande précarité, qui les contraint à quitter la Californie en 1906 pour s’installer à New York. Durant toute son enfance, il suit une scolarité perturbée par une santé fragile et par les travaux qu’il doit faire pour apporter quelques revenus. Très tôt, il manifeste des dons exceptionnels pour la musique. Il apprend le violon dès l’âge de 4 ans, puis à 9 ans, il se tourne vers le piano qui devient son principal moyen d’expression. De retour en Californie en 1910, il entre en contact avec les musiques asiatiques qu’il va souvent écouter dans les districts chinois et japonais de San Francisco.
En 1914, il est présenté à Charles Seeger qui le fait entrer au Département de musique de l’Université de Berkeley, où il devient son étudiant privilégié en composition. Il étudie aussi, entre autres, avec Wallace Sabin (contrepoint) et Edward Stricklen (harmonie). À la mort de sa mère, en 1916, il poursuit de brèves études à l’Institute of Musical Art de New York. Dès l’année suivante, il retourne en Californie, où il intègre la communauté théosophique d’Halcyon dirigée par le poète irlandais John Varian. Il compose de nombreuses œuvres pour piano, qui utilisent de larges clusters comme dans The Tides of Manaunaun (1912 ?) ou Dynamic Motion (1914). Après avoir effectué son service militaire dans la musique, en Pennsylvanie, en tant que chef assistant et flûtiste (février 1918-mai 1919), il entame une carrière de pianiste compositeur qui, pendant les trois années suivantes, va le conduire à travers les États-Unis et l’Europe. Il se forge une solide réputation de virtuose atypique grâce notamment à son utilisation des paumes de la main et des avant-bras pour jouer les clusters. Il développe aussi un mode de jeu, le string piano, consistant à jouer directement sur les cordes avec les doigts comme dans The Aeolian Harp (1923) ou The Banshee (1925). Infatigable voyageur, il retourne en Europe en 1926 et 1929, visite l’URSS et entre en contact avec l’avant-garde russe.
Pour promouvoir la musique moderne sur la côte Ouest, Cowell fonde en 1924 la New Music Society. Les activités de la société seront élargies à l’édition de partitions avec la New Musical Edition en 1927 et à l’édition discographique avec New Musical Quarterly Recordings en 1934. En 1927, il co-fonde avec Edgard Varèse, Carlos Chávez et Carlos Salzedo, la Pan American Association of Composers. Grâce à une bourse d’un an de la Fondation Guggenheim (1931-1932), il étudie les musiques du monde aux Archives phonographiques de l’Université de Berlin. De retour à New York, il crée avec Charles Seeger, Joseph Yasser et Joseph Schillinger, la New York Musicological Society, qui deviendra en 1934 l’American Musicological Society.
En 1928, Cowell fait la connaissance de Charles Ives, qui soutiendra financièrement la plupart de ses activités musicales. Cowell lui rendra hommage en écrivant, en 1955, Charles Ives and his Music, le premier ouvrage consacré à ce compositeur.
En 1929 débute une longue et fructueuse collaboration avec la New School of Social Research de New York, pour laquelle il organisera de nombreux concerts et conférences, et dispensera un très large éventail de cours (musiques du monde, musiques modernes, percussions…).
En 1930 paraît son ouvrage théorique New Musical Resources qui développe ses recherches sur le rythme et l’harmonie, et renouvelle l’approche du contrepoint grâce au concept d’harmonie rythmique dans lequel les vitesses des différentes lignes mélodiques sont définies par les rapports de fréquence des notes d’un accord. Ces concepts avaient précédemment été expérimentés dans le Quatuor « Romantic » (1915-1917) et le Quatuor « Euphometric » (1916-1919). Pour réaliser ses polyrythmes complexes, il collabore avec Lev Theremin à l’invention du Rhythmicon, pour lequel il compose en 1931 son Concerto for Rhythmicon and Orchestra (Rhythmicana). Il collabore également avec des chorégraphes dont Martha Graham pour qui il écrit, entre autres, Six Casual Developments (1933).
En 1936, Cowell est condamné pour « raison morale » (relations sexuelles illicites à l’époque) et est incarcéré à la Prison d’État de Saint Quentin. Durant ses quatre ans de détention, il dispense une éducation musicale à des centaines de détenus et dirige plusieurs formations instrumentales pour lesquelles il compose de nombreuses pièces et arrangements.
À sa libération « sur pardon » en 1940 (il sera finalement gracié en 1942), il s’installe sur la Côte Est et épouse, l’année suivante, Sidney Hawkins Robertson, une éminente professeur de folk music qui deviendra sa collaboratrice. Il entreprend la composition des dix-huit Hymns et Fuguing Tunes (1944-1963). Entre 1943 et 1945, il travaille pour l’Office of War Information, où il est chargé de superviser les programmations musicales radiophoniques diffusées à l’étranger. Tout en poursuivant sa collaboration avec la New School of Social Research, Cowell enseigne à la Columbia’s School of General Studies (1948-1956), ainsi qu’au Peabody Conservatory de Baltimore (1951-1956). Au début des années 1950, il est consultant pour le label Folkways, pour lequel il rédige les notes d’une collection d’enregistrements de musique du monde sous le titre Music of the World’s Peoples (1951-1961).
En 1955-1956, il entreprend avec son épouse un grand voyage d’études des musiques populaires et savantes, et du phénomène d’hybridation musicale en Asie, financé par le programme Arts and Humanities de la Rockefeller Foundation. Les pays qu’il visite lui inspirent un certain nombre d’œuvres dont Persian Set (1956-1957), en Iran, la Symphony n° 13 « Madras » (1955-1956), en Inde, ou Ongaku (1957), pour orchestre, au Japon. C’est à cette époque qu’il incorpore l’Asia Society dont il sera un membre particulièrement dévoué.
En 1961, à l’invitation de Nicolas Nabokov secrétaire général du Congress for Cultural Freedom, il retourne en Iran et au Japon pour une série des conférences. Il publie American Composers on American Music, qui rassemble des portraits de compositeurs modernes réalisés par des pairs et par lui-même. Parmi les œuvres de cette dernière période figurent le Concerto n° 1 et le Concerto n° 2 pour koto et orchestre (1961-1962 et 1965) et les 26 Simultaneous Mosaics (1963).
Fragilisé depuis plusieurs années par des problèmes de santé, il s’éteint dans sa résidence de Shady, État de New York, le 10 décembre 1965.
© Ircam-Centre Pompidou, 2016
Un Américain à l’écoute du monde
Par Max Noubel
L’émancipation sonore du piano
Cowell apprit très tôt le violon et montra de tels dons qu’à l’âge de 9 ans, il maîtrisait suffisamment l’instrument pour que son père envisage de le faire jouer en public aux alentours de San Francisco. Il abandonna pourtant brutalement le maniement de l’archet pour pianoter librement sur les claviers du voisinage, avant d’acquérir, à l’âge de 13 ans, un vieux piano droit désaccordé. Il ne dompta pas ce piano, mais l’apprivoisa et le convertit en un formidable réservoir sonore. Les inventions pianistiques qui firent la célébrité de Cowell naquirent d’abord d’un besoin de satisfaire une exploration solitaire et ludique de l’instrument, sans avoir à se soucier de la bienséance musicale et des règles techniques conventionnelles. S’il est très difficile de reconstituer avec exactitude les dates de composition de ses innombrables et audacieuses œuvres composées dès l’adolescence, il est fort probable qu’un certain nombre d’entre elles découlaient d’improvisations et d’expérimentations au clavier qui furent retravaillées par la suite. Cette inventivité juvénile n’aurait pu s’exprimer aussi aisément dans un autre contexte que celui très particulier de Menlo Park, Californie, où il passa une enfance pauvre, mais jouissant d’une étonnante indépendance. L’éducation qu’il reçut de sa mère – une intellectuelle anarchiste réfractaire aux conventions et aux doctrines institutionnelles – fut un encouragement à rester libre, à bifurquer par des chemins de traverse chaque fois qu’un système de pensée risquait d’entraver cette liberté. Cowell eut épisodiquement quelques professeurs de piano, qui lui permirent de découvrir le grand répertoire pianistique européen. À l’automne 1916, il s’inscrivit à l’Institute of Musical Art de New York (ancêtre de la Juilliard School) dans le but d’étudier le piano, l’orchestration et le contrepoint, mais incapable de se plier aux méthodes d’enseignement et au conformisme de l’institut, il fut évincé en janvier 1917 et retourna dans sa Californie natale.
La musique pour piano, qui constituera jusqu’à la fin des années 1920 la plus grande partie de sa production, semble le miroir de ses émotions du moment. Elle trouve le plus souvent son inspiration dans un univers poétique que lui fournit l’environnement intellectuel de la communauté théosophique d’Halcyon, dans le comté de San Luis Obispo, Californie, qu’il fréquenta assidûment dans sa jeunesse. Beaucoup de ces pièces s’inspirent de mythes et de légendes irlandaises transmises par le poète mystique irlandais John Varian, pour lequel il composa la musique de The Building of Bamba, sorte d’opéra sur un mythe irlandais de la Création, terminé seulement en 1917. De cet événement ne subsiste que The Tides of Manaunaun (1912 ?), composé probablement cinq ans auparavant. Dès ce morceau apparaît une caractéristique de la musique de Cowell : la coexistence de la nouveauté, de l’audace et du commun, du conventionnel. De larges clusters joués dans le grave de l’instrument résonnant comme des cloches accompagnent une mélodie tonale très simple jouée en octaves. De même The Lilt of the Reel (1925) fait entendre de petits clusters chromatiques et de grands clusters diatoniques qui accompagnent une mélodie modale d’inspiration gaélique.
Cowell révolutionna l’approche du piano par l’utilisation de ses fameux clusters que le public californien put probablement entendre pour la première fois dans Adventures in Harmony (1913), lors de son premier concert professionnel, le 6 mars 1914, à San Francisco. Les techniques consistant à jouer avec la paume de la main, le poing ou l’avant-bras devinrent sa signature pianistique et lui ouvrirent les portes d’une carrière internationale de compositeur interprète qualifié d’extravagant par ses détracteurs et d’ultramoderne par ses défenseurs. Au-delà du parfum de scandale qui accompagnait ses performances atypiques nécessitant une forme nouvelle de virtuosité, Cowell s’imposa comme un artiste capable de proposer un répertoire authentiquement américain pouvant rivaliser d’audace avec les créations européennes les plus novatrices – un statut que seul son compatriote Leo Ornstein avait acquis avant lui. Dans des pièces hautement dissonantes et atonales, comme Dynamic Motion (1914) ou Tiger (1928), Cowell utilise une grande variété de clusters dont certains sont joués « silencieusement » afin de libérer les cordes des étouffoirs et laisser ainsi résonner les harmoniques. Les masses sonores puissantes qui parcourent les registres sur des rythmes martelés fortement syncopés ou répétés de façon motorique sont nettement d’inspiration futuriste. Le brouillage des hauteurs que provoque la saturation de l’espace sonore par les clusters introduit le bruit comme composante essentielle de la palette timbrique du piano. Seul Varèse, à l’époque, avait pris en compte le bruit en tant qu’élément musical.
Certaines œuvres pianistiques offrent des univers très variés comme les Nine Ings (1922), une série de miniatures évocatrices, où Cowell utilise notamment un contrepoint chromatique dans un rapport rythmique de 7:4 dans « Floating », la bitonalité dans « Frisking », une rudesse sonore bartókienne dans « Scooting », ou encore retrouve l’esprit des valses de Chopin dans « Fleeting ».
Si les pièces avec clusters sont considérées comme la quintessence de la musique pour piano de Cowell, elles ne doivent pas occulter l’autre apport majeur que fut le string piano, c’est-à-dire le jeu directement sur les cordes. Bien que la paternité en revienne probablement à Percy Grainger qui l’utilisa dès 1916 à la fin de la suite In a Nutshell, il revient à Cowell d’avoir largement exploité ce mode de jeu à partir de 1922. The Aeolian Harp (1923), comme son titre l’indique, utilise les cordes du piano comme une harpe. Le matériau, très simple, se compose d’enchaînements d’accords arpégés et des notes d’accords parfaits égrenées une à une. Une des pièces les plus novatrices pour l’époque est The Banshee (1925), sorte d’étude basée sur les propriétés timbriques des cordes du piano qui sont frottées et raclées. Les sonorités qui s’échappent de la table d’harmonie semblent parfois provenir d’instruments électroniques qui verront le jour bien des années plus tard. On ne peut passer sous silence une autre expérimentation : l’introduction d’objets sur ou entre les cordes du piano pour en modifier le son. Si Cowell n’exploita pas cette invention, elle inspira à John Cage le piano préparé qui devait voir le jour en 1938 avec Bacchanale.
La Dépression qui plongea l’Amérique dans le désastre économique fut fatale à la carrière pianistique de Cowell. À partir de 1933, les opportunités de se produire en concert devinrent de plus en plus rares. Le « phénomène » du piano moderne qui avait déclenché des réactions et des avis aussi opposés que passionnés, n’intéressait plus le public. Sa production pianistique s’étiola alors considérablement au profit d’une abondante floraison d’œuvres de musique de chambre ou pour diverses formations orchestrales. Les inventions pianistiques de Cowell eurent cependant un impact important sur la jeune génération de compositeurs américains. George Crumb fut sans doute un de ceux qui les explora et les développa le plus, notamment dans ses Makrokosmos.
Le théoricien visionnaire des « nouvelles ressources musicales »
Cowell prit rapidement conscience de la nécessité de donner un cadre théorique à l’exploration de l’univers sonore du piano. Le théoricien Charles Seeger, dont il suivit l’enseignement en composition à l’Université de Californie à Berkeley (1914-1917),l’encouragea à rationaliser ses idées guidées jusqu’alors par l’intuition et l’empirisme. Seeger lui enseigna l’art du « contrepoint dissonant », qui consiste à inverser les règles d’harmonie conventionnelles en considérant les intervalles dissonants (secondes, septième et triton) comme étant la norme, et les intervalles consonants (quatre, quinte et octave) comme étant l’exception, et à éviter les divisions binaires du temps. Cowell mit cette technique en application dès avril 1916 dans l’Andante sostenuto de son Quatuor à cordes n° 1 (« Quartet Pedantic») qui présente un fort degré de dissonance intervallique tant au niveau horizontal que vertical. D’autres œuvres témoignent de l’influence de Seeger parmi lesquelles Ensemble (1924), pour quintette à cordes, ou encore Polyphonica (1925), pour orchestre de chambre, qui mettent en dissonance divers types d’écriture (mélodique, harmonique et contrapuntique).
Cowell développa aussi son intérêt pour les sciences et les phénomènes vibratoires au contact du fils de John Varian, Russell, qui lui confia ses recherches sur l’audio bulb, un instrument pouvant produire des intonations justes et des quarts de ton. Il est probable que Cowell eut aussi accès à une traduction anglaise de l’ouvrage de Hermann von Helmholtz Die Lehre von den Tonempfindungen (1896) (On the Sensations of Tone as a Physiological Basis for the Theory of Music), ainsi qu’à Sound and Music (1873) de Sedley Taylor qui utilise des sirènes comme génératrices de hauteurs pour mesurer le phénomène acoustique – une expérience que Cowell reprit lui-même à Berkeley. Plus tard, en 1926, la visite à Prague du Département de musique en quarts de ton d’Aloïs Hába, ou celle, en 1929 à Moscou, du Département d’État pour la science et la musique, qui travaillait alors sur les harmoniques du son, lui permirent d’enrichir ses connaissances et d’étoffer ses théories.
Avec une stupéfiante maturité, Cowell entreprit la rédaction de son propre ouvrage théorique, dont l’écriture s’étendit principalement entre 1916 à 1919. Il ne fut édité cependant qu’en 1930 sous le titre New Musical Resources. Pour Cowell, la musique moderne ne pouvait plus se satisfaire de règles anciennes et obsolètes, et une approche systématisée des matériaux mis en relation les uns avec les autres s’imposait désormais. La solution se trouvait pour lui dans les lois immuables de l’acoustique et, plus précisément, dans les relations arithmétiques entre les composantes de la série des harmoniques.
Dans la première partie de l’ouvrage, « Tone Combinations » (« Combinaisons de sons »), Cowell inscrit ses concepts dans une perspective historique en montrant que les grandes étapes de l’évolution de l’harmonie ont été marquées par un compositeur de génie qui a imposé un niveau de dissonance jusqu’alors rejeté. Il analyse ensuite les rapports d’intervalles et de fréquences qui serviront de base à son exploration du rythme. S’appuyant probablement sur les expériences de Nikolaï Garbusov à l’Institut de musicologie de Moscou, il établit un tableau des harmoniques inférieures, comme reflet inversé des harmoniques supérieures. À partir de ces données, Cowell aborde la polyharmonie qu’il envisage comme un moyen de dépasser l’harmonie. Les notes d’un accord parfait majeur (qui correspondent aux première, troisième et cinquième harmoniques d’un son fondamental) sont considérées chacune à leur tour comme une fondamentale potentielle qui fournit, elle aussi, un accord parfait majeur. Une opération semblable est menée avec les harmoniques inférieures qui produiront une polyharmonie d’accords mineurs. L’étape suivante consiste à produire une nouvelle polyharmonie par la combinaison des harmoniques supérieures et inférieures, donc des tonalités majeures et mineures. Cowell ne mettra en application que rarement et très approximativement son concept de polyharmonie. On en trouve des exemples dans Maestoso (1926), Two Woofs (1928), pour piano, ou encore dans certains passages de Synchrony, pour orchestre (1929-1930), qui utilisent notamment les harmoniques inférieures pour constituer les accords.
La partie centrale de l’ouvrage « Rhythm » (« Rythme ») est de loin la plus révolutionnaire. Cowell considère que le domaine du rythme a été négligé par le passé et n’a pas été théorisé depuis le Moyen Âge. Il se propose d’y remédier en établissant un lien entre rythme et harmonie grâce aux rapports de fréquences des harmoniques. Ainsi, un accord dont les composantes vibrent dans un rapport de 4:5:6 peut être exprimé par des valeurs rythmiques correspondantes : quatre doubles croches, quintolet, sextolet. Les vitesses des différentes lignes mélodiques peuvent ainsi être définies par les rapports de fréquence des notes d’un accord, ce qui permet une nouvelle approche conjointe de la polyphonie et de la polyrythmie. Cowell avait mis en application ces concepts dans le Quartet « Romantic », pour deux flûtes, violon et alto (1915-1917) et le Quartet « Euphometric » (1916-1919), pour quatuor à cordes, d’une redoutable difficulté d’exécution. Le système traditionnel de notation des durées à partir de la division binaire de la ronde n’étant plus pertinent, Cowell établit une nouvelle notation des divisions de la « note entière » (la valeur la plus longue) en tiers, cinquième, septième et treizième de note qu’il utilisera dès 1917 dans Fabric, pour piano.
Pour jouer les rythmes très complexes générés par cette nouvelle conception, Cowell suggère de recourir au pianola. Conlon Nancarrow, qui fut très influencé par New Musical Resources, adopta cette solution pour pouvoir réaliser ses Études rythmiques à partir de 1950. Cowell collabora aussi avec Lev Theremin à la mise au point du Rhythmicon, un instrument permettant de jouer des polyrythmes complexes pour lequel il composa en 1931 son Concerto for Rhythmicon and Orchestra (Rhythmicana). Cependant, déçu par les possibilités trop restreintes de cet instrument, il ne poursuivit pas son exploitation et s’éloigna des recherches technologiques.
Dans la troisième et dernière partie « Chord-Formation » (« Formation d’accord »), Cowell traite de la construction d’accord à partir de différents intervalles, puis tente de donner une justification théorique à son utilisation précoce des clusters. Il se concentre cependant moins sur la génération du matériau que sur l’écriture, en proposant une notation utilisée encore aujourd’hui consistant à noircir les zones de la portée occupées par les clusters.
Les idées novatrices contenues dans New Musical Resources n’eurent que peu d’impact à l’époque, ni sur les compositeurs américains de la génération suivante, sans doute en raison de la faible diffusion de l’ouvrage qui ne fut réédité qu’en 1958, mais aussi parce qu’elles ne donnèrent pas naissance à suffisamment d’œuvres majeures de Cowell pour attirer l’attention. Après la sortie de l’ouvrage, il délaissa assez rapidement la voie qu’il venait de tracer pour adopter un langage musical beaucoup moins avant-gardiste.
Cowell n’en continua pas moins d’innover. Dans la première moitié des années 1930, il s’intéressa particulièrement à la danse. Son travail avec des chorégraphes l’amena à envisager différemment les rapports entre musique et danse – un travail qui sera poursuivi par John Cage et Merce Cunningham. En collaboration avec Martha Graham, il composa les Six Casual Developments (1933), pour clarinette et piano, bâtis sur une relation contrapuntique de la musique et de la danse, évitant le risque d’asservissement de l’une sur l’autre. Ainsi, lorsque la musique atteint son point le plus élevé d’intérêt, la danse se fait calme et discrète. Au contraire, lorsque celle-ci attire davantage l’attention du spectateur, la musique se met en retrait. Cowell conçut également un type de musique capable de s’adapter à des chorégraphies de durée variable, grâce au concept de « forme élastique » qui consiste en un ensemble de phrases musicales dont la longueur peut être étendue ou au contraire réduite en augmentant ou en diminuant la durée de certaines notes clés en fonction des besoins.
Avec son Mosaic Quartet (1935), Cowell anticipa le concept d’œuvre ouverte exploré en Europe après la Seconde Guerre mondiale. Dans ce quatuor à cordes, il laisse le soin aux instrumentistes de décider de l’ordre des mouvements. Les 26 Simultaneous Mosaics (1963), pour violon, clarinette, violoncelle, percussion et piano, reprendront cette idée en y ajoutant la possibilité pour les musiciens de commencer et de s’arrêter où ils le souhaitent.
Vers une autre approche de la musique
Comme la plupart des compositeurs d’avant-garde, les conséquences de la crise qui secouait le pays au début des années 1930 ébranlèrent les convictions de Cowell. À la question de savoir s’il était possible de continuer à composer une musique savante « ultramoderne » et « élitiste » qui ne correspondait pas aux besoins accrus de divertissement d’un peuple en proie au désespoir, il répondit par une évolution vers la simplification qu’il se défendit toujours d’être une forme d’appauvrissement de sa pensée musicale ou un rejet du modernisme. Les raisons de cette évolution sont multiples et ne peuvent être réduites à une hypothétique incapacité à dominer ses propres concepts visionnaires pour les mettre en application dans des compositions. Il convient de prendre en compte ses sympathies pour les idées socialistes, réactivées par le séjour à Moscou en 1929, qui le conduisirent à adhérer au Pierre Degeyter Club, branche de la Workers Music League proche du Parti communiste qui, sur le modèle russe, encourageait la composition de musiques moins sophistiquées pouvant plaire aux travailleurs. Cette évolution vers la simplification s’explique aussi par son amour des musiques folkloriques et des musiques populaires américaines et étrangères, qu’il ne cessa d’explorer et qui devinrent une source essentielle d’inspiration. Enfin, les années d’emprisonnement à Saint Quentin de 1936 à 1940, pour une affaire de mœurs, le privèrent de la possibilité de poursuivre son rôle d’acteur majeur de l’avant-garde musicale et l’amenèrent à se tourner vers d’autres voies et d’autres manières de penser la composition musicale.
Pour Cowell, la simplification impliquait une prise en compte accrue de la mélodie que la musique occidentale avait jusqu’alors négligée au profit de l’harmonie. Les lignes mélodiques devaient s’inspirer du parlé et éviter les trop grands intervalles qui ne sont pas naturels. S’appuyant sur sa connaissance des musiques non occidentales, il conceptualisa son approche dans le manuel The Nature of Melody (1937, inédit) et dans l’article « Towards Neo-Primitivism » (1933), dans lequel il envisage une musique dominée par la mélodie et le rythme. Dans ce même article, il affirme que « primitif » ne signifie pas nécessairement sauvage et brutal. Selon lui, il convient de réagir contre la trop grande complexité de la musique moderne de la génération antérieure, mais non contre l’expérimentation qui peut s’appuyer sur des matériaux primaires utilisés depuis toujours. Ces concepts se nourrirent de l’expérience croissante de Cowell des musiques non occidentales.
Dans son enfance, Cowell vécut à San Francisco sur Laguna Street, situé entre les districts japonais et chinois. Ses camarades de jeu asiatiques lui apprirent à chanter sur leurs gammes. Il entendit de la musique de koto, mais aussi des musiques indiennes jouées par des réfugiés politiques. Dans Chinatown, il assista à des opéras traditionnels chinois bien avant de voir une représentation d’opéra occidental. À la maison, il pouvait entendre les songs du Tennessee de sa mère et les mélodies irlandaises de son père. Ce brassage de musiques fit naître chez lui la conviction qu’il n’existait pas de supériorité qualitative de la musique occidentale. Plus tard, en 1926, un voyage dans des contrées reculées de Tchécoslovaquie lui fit prendre conscience de la richesse et de la grande différence de culture musicale entre des villages pourtant géographiquement proches. En 1927, il commença à étudier le raga et le système des talas de l’Inde du Nord, ainsi que la musique arabe. L’année suivante, il étudia les percussions à Yale avec un étudiant ougandais. Il apprit également à jouer du shakuhachi.
La conscience de l’immense diversité des musiques du monde et le besoin de mieux les comprendre amenèrent Cowell à travailler un an, en 1931-1932, aux Archives phonographiques de l’Université de Berlin où il put puiser dans les milliers de cylindres de musiques du monde. Durant ce séjour, il étudia aussi la musique javanaise. Les échanges avec Béla Bartók, qu’il rencontra pour la première fois en 1923, furent également une source de réflexion importante sur le folklore. Toutes ses expériences, auxquelles il faut ajouter le grand voyage d’études d’un an qu’il effectua en 1955-1956 à travers une grande partie de l’Asie, nourrirent la musique de Cowell.
Il fut sans doute le premier compositeur américain à introduire des instruments non occidentaux dans une œuvre savante et servit de modèle à Lou Harrison.Ensemble (1924), pour quintette à cordes, nécessite l’utilisation de bâtons de tonnerre (thundersticks) d’Indiens d’Amérique. Dans Ostinato Pianissimo (1934), pour piano et quatre percussions, ou dans le second mouvement « Presto » de Set of Five (1952), pour violon, piano et percussion, Cowell utilise le jalatarang indien (ensemble de bols accordés). Il composa également deux concertos pour koto (Concerto n° 1 1961-1962 et Concerto n° 2 1965). Les phénomènes d’hybridation culturelle qu’il put étudier au cours de ses voyages l’incitèrent à mélanger les idiomes comme dans Homage to Iran (1957), initialement pour violon, piano et tambour perse, et Persian Set (1956-1957), pour orchestre de chambre, qui mélangent les langages musicaux occidental et perse. En 1957, il composa la pièce orchestrale Ongaku qui imite deux styles de musique japonaise : le gagaku et le sankyoku. Le folklore irlandais fut aussi une source d’inspiration importante et donna naissance à de nombreuses pièces comme Irish Suite (1928-1929), pour string piano et orchestre de chambre, ou Celtic Set (1938), pour ensemble. Dans une attitude que l’on pourrait qualifier de postmoderne, Cowell se tourna aussi vers le passé musical de son pays en composant, entre 1944 et 1964, dix-huit Hymns and Fuguing Tunes pour diverses formations, qui s’inspirent du style de William Billings et de William Walker, eux-mêmes fortement influencés par les musiques populaires américaines.
Cowell apporta une contribution majeure à la connaissance et à la diffusion des musiques du monde en organisant un grand nombre de concerts, de concerts-lecture, de conférences et de cours à la New School for Social Research de New York et dans plusieurs universités américaines, en publiant de nombreux articles ou encore en collaborant à l’édition de collections d’enregistrements sous le titre Music of The World’s Peoples pour le label Folkways Records (1951-1961).
Cowell fut le premier Américain à travailler véritablement à partir de la matière brute du son, ouvrant la voie à des compositeurs comme John Cage, La Monte Young, Terry Riley, Harry Partch ou Alvin Lucier. En proposant une théorie unifiant le traitement du rythme et de la hauteur, il anticipa de plusieurs décennies les travaux de Pierre Boulez, Karlheinz Stockhausen ou Milton Babbitt. Il fut aussi le premier compositeur américain à ouvrir la musique savante aux musiques du monde dans un esprit non colonialiste. L’exceptionnelle variété de sa production, qui va d’une grande complexité à la plus élémentaire simplicité, a souvent déconcerté les commentateurs. Mais elle a montré aux générations suivantes qu’il était possible de faire tomber les hiérarchies pour développer de nouvelles formes de musicalité. John Cage, Lou Harrison, Henry Brant, Peter Garland et bien d’autres de ses disciples ont su en tirer, chacun à leur façon, les riches enseignements.
© Ircam-Centre Pompidou, 2016
- Musique soliste (sauf voix)
- The Tides of Manaunaun pour piano (1912), 4 mn, Associated Music Publishers
- Adventures in Harmony (A Novelette) pour piano (1913)
- Anger Dance pour piano (1914), Associated Music Publishers
- Dynamic Motion pour piano (1914), Associated Music Publishers
- Episode pour piano (1916), Associated Music Publishers
- 5 Encores to Dynamic Motion pour piano (1914-1917), Associated Music Publishers
- Fabric pour piano (1917), Associated Music Publishers
- Exultation pour piano (1919), Associated Music Publishers
- Vestiges pour piano (1920), Associated Music Publishers
- Nine Ings six pièces pour piano (1917-1922), Associated Music Publishers
- The Sword of Oblivion pour String Piano (1920-1922), 12 mn
- Three Irish Legends pour piano (1922), Associated Music Publishers
- Vestiges pour piano (1914-1922), Associated Music Publishers
- Piece for Piano with Strings pour String Piano (1923), 12 mn
- The Aeolian Harp pour String Piano (1923), Associated Music Publishers
- A Rudhyar pour piano (1924)
- The Trumpet of Angus Og pour piano (1924), Associated Music Publishers
- Slow Jig (Irish Jig) pour piano (1925), Associated Music Publishers
- The Banshee pour String Piano (1925), Associated Music Publishers
- The Lilt of the Reel pour piano (1925), Associated Music Publishers
- Maestoso pour piano (1926), Associated Music Publishers
- The Harp of Life pour piano (1927), 6 mn, Associated Music Publishers
- The Leprechaun pour piano (1928)
- Tiger pour piano (1928), Associated Music Publishers
- Two Woofs pour piano (1928), 14 mn
- When the Wind Chases You pour piano (1928)
- Europhia pour piano (1929)
- The Fairy Bells pour piano (1929), Associated Music Publishers
- Rhythmicana pour piano (1930), Associated Music Publishers
- Sinister Resonance pour piano (1930)
- Back Country Set pour piano (1937)
- Set of Two Movements pour piano (1938), 14 mn, Associated Music Publishers
- Elegy pour piano (1941), Associated Music Publishers
- Hymn and Fuguing Tune n° 3 pour piano (1944), partition perdue
- Processional pour orgue (1944)
- Party Pieces Sonorous and Exquisite Corpses (cadavres exquis sonores) pour n'importe quel instrument mélodique ou à clavier (1945), 12 mn, Peters
- Hymn and Fuguing Tune n° 6 pour clavier (1946)
- The Universal Flute pour shakuhachi (1946)
- Two-Part Invention in Three Parts pour piano (1950), Associated Music Publishers
- Hymn and Fuguing Tune n° 10 pour carillon (1952-1953)
- Ground and Fuguing Tune pour orgue (1955)
- Prélude pour orgue (1957)
- Iridescent Rondo in Old Modes pour accordéon (1959)
- Set of Four pour clavecin (ou piano) (1960), Associated Music Publishers
- Hymn and Fuguing Tune n° 14 pour orgue (1962), 8 mn, Associated Music Publishers
- Hymn and Fuguing Tune n° 17 Gravely and Vigorously for Cello Alone in Memory of President John F. Kennedy, pour violoncelle (1963), Associated Music Publishers
- Homage to Purcell pour instrument mélodique non précisé (1964), Peters
- Musique de chambre
- String Quartet n° 1 Quartet Pedantic (1916), Associated Music Publishers
- Quartet « Romantic » pour deux flûtes, violon et alto (1915-1917), Peters
- Quartet « Euphometric » pour quatuor à cordes (1916-1919), Peters
- The Harp of Life : Four Combinations for Three Instruments pour violon, violoncelle et piano (1924), Peters
- Ensemble pour quintette à cordes et trois bâtons de tonnerre (thundersticks) (1925), 10 mn, Associated Music Publishers
- Seven Paragraphs pour violon, alto et violoncelle (1925), 8 mn, Peters
- Suite pour violoncelle et piano (1925)
- String Quartet n° 2 (1928), Associated Music Publishers
- Six Casual Developments pour clarinette et piano (1933), Theodore Presser
- Suite for Woodwind Quintet (1934), Theodore Presser
- String Quartet n° 3 Mosaic Quartet (1935), Associated Music Publishers
- A Bit of a Suite pour violon et alto (1937)
- Les Mariés de la Tour Eiffel pour piano et percussion (1937)
- Ostinato with Chorales pour hautbois et piano (1937)
- Sarabande pour hautbois, clarinette et percussion (1937)
- Sound Form n° 1 pour flûte, clarinette, basson et percussion (1937)
- String Quartet n° 4 United Quartet (1937), 15 mn, Peters
- Triad pour trompette et piano (1939)
- Trio pour flûte, hautbois et clarinette (1939)
- Two Bits pour flûte et piano (1941)
- Action in Brass pour deux trompettes, cor et deux trombones (1942)
- How Old Is Song? arrangement pour violon et piano (1942), Peer Music
- Hymn and Fuguing Tune n° 4 pour trois instruments (1944)
- How Old is Song (Celestial Vn) pour violon et piano (1945)
- Hymn of Hymn and Fuguing Sonata or Suite pour violon et piano (1945)
- Hymn and Fuguing Tune n° 7 pour piano et alto (1947), Peer Music
- Hymn and Fuguing Tune n° 8 pour quatuor à cordes (1947), Associated Music Publishers
- Tale Tall pour cor, deux trompettes et deux trombones tuba (1947)
- Tune Takes a Trip pour cinq clarinettes (1947)
- Set of Two pour violon et String Piano (1948)
- Four Declarations with Return pour violon et piano (1949)
- Sax Happy Qt pour deux saxophones alto, saxophone ténor et saxophone baryton (1949)
- Hymn and Fuguing Tune n° 9 pour violoncelle et piano (1950), Associated Music Publishers
- Set of Five pou violon, piano et percussion (1952)
- Trio pour flûte, violon et harpe (1952)
- Quatuor pour flûte, hautbois, violoncelle et clavecin (1954), Associated Music Publishers
- Ballad pour quintette à vent (1956)
- String Quartet n° 5 (1956), 19 mn, Peters
- Homage to Iran pour violon et piano (1957), 19 mn, Peters
- Hymn and Fuguing Tune n° 12 pour trois cors (1958), Associated Music Publishers
- Rondo pour trois trompettes, deux cors et deux trombones (1958)
- Hymn and Fuguing Tune n° 13 pour trombone et piano (1960), Associated Music Publishers
- Air and Scherzo pour saxophone alto et piano (1961), Associated Music Publishers
- Hymn and Fuguing Tune n° 15-A pour deux instruments indéterminés (1961)
- Sax Quartet pour deux saxophones alto, saxophone ténor et saxophone baryton (1961)
- Triple Rondo pour flûte et harpe (1961)
- 26 Simultaneous Mosaics pour clarinette, violon, violoncelle et piano (1963-1962), 1 h 29 mn, Peters
- Hymn and Fuguing Tune n° 15-B pour violon et violoncelle (1963)
- Hymn and Fuguing Tune n° 16 pour violon et piano (1963), Peters
- Hymn and Fuguing Tune n° 18 pour saxophone soprano et saxophone contrebasse (1964)
- Trio in Nine Short Movements pour violon, violoncelle et piano (1964), Peters
- Quatuor pour flûte, hautbois, violoncelle et harpe (1965-1962)
- Trio pour flûte, violon et harpe (1965-1962), Peters
- Musique instrumentale d'ensemble
- Characters (1959)
- Some More Music pour orchestre (1915-1916)
- Some Music pour orchestre (1915-1916)
- Symphony n° 1 en si mineur (1918-1919)
- A composition pour ensemble (1925), Peters
- Ensemble pour orchestre de chambre (1925)
- Polyphonica pour orchestre de chambre (1925)
- Atlantis musique de ballet pour orchestre (1926)
- Appositions pour cordes (1928, 1932)
- Exultation pour cordes (1928)
- Synchrony pour orchestre (1929-1930, 1932), 12 mn, Peters
- Competitive Sport (1931)
- Dance of Sport pour flûte, hautbois, clarinette, basson et cordes (1931)
- Heroic Dance pour dix instruments (1931)
- Steel and Stone (1931)
- Reel n° 1 (1933)
- Ostinato Pianissimo pour piano et quatre percussions (1934)
- Reel n° 2 (1934)
- Suite for Small Orchestra (1934)
- Oriental Dance (1936)
- How They Take It: Prison Moods pour ensemble (1937)
- Reel Irish pour orchestre militaire (1937), Theodore Presser
- Celtic Set pour ensemble (1938), Schirmer
- Old American Country Set pour orchestre (1937-1939), Associated Music Publishers
- Pulse pour six percussions (1939)
- Shoonthree (The Music of Sleep) pour ensemble (1939), Theodore Presser
- Symphony Set (1938-1939)
- American Melting Pot pour orchestre de chambre (1940)
- Ancient Desert Drone (1939-1940)
- Pastorale and Fiedler’s Delight (1940)
- Shipshape Overture (1940)
- Festive Occasion (1942)
- Symphony n° 3 Gaelic (1942), 23 mn, Associated Music Publishers
- American Piper (1943)
- United Music (1943)
- Animal Magic (of the Greenland Eskimo) pour band (1944)
- Fanfare to Our Latin Allies pour cuivres et percussion (1944)
- Hymn and Fuguing Tune n° 1 Symphonic Band New Year’s 1944 (1944)
- Hymn and Fuguing Tune n° 2 pour orchestre à cordes (1944), 5 mn, Associated Music Publishers
- Grenadais Rhumba pour band (1945)
- Big Sing (1946)
- Festival Overture pour deux orchestres (1946)
- Hymn pour cordes (1946)
- Hymn and Fuguing Tune n° 5 version pour orchestre à cordes (1946), 6 mn, Associated Music Publishers
- Symphony n° 4 Short Symphony (1946)
- Grinnell Fanfare pour orgue et cuivres (1948)
- Saturday Night at the Firehouse (1948)
- Symphony n° 5 (1948), 28 mn, Associated Music Publishers
- Overture (1949)
- Singing Band pour band (1952)
- Symphony n° 6 (1951-1952), 23 mn, Peters
- Symphony n° 7 pour petit orchestre (1952), 24 mn, Associated Music Publishers
- Rondo (1953)
- Symphony n° 10 (1953), 23 mn, Associated Music Publishers
- Symphony n° 11 Seven Rituals of Music (1953), 21 mn, Associated Music Publishers
- Symphony n° 9 for Otto Karp and the Green Bay Symphony (1953), 22 mn, Associated Music Publishers
- Ballade pour cordes (1954)
- Hymn and Fuguing Tune n° 5 version pour orchestre (1955), Associated Music Publishers
- Symphony n° 12 Pere Marquette (1955), 15 mn, Associated Music Publishers
- Symphony n° 13 Madras (1955-1956), Associated Music Publishers
- Variations for Orchestra (1956, 1959)
- Music (1957)
- Ongaku pour orchestre (1957), 14 mn, Associated Music Publishers
- Persian Set pour piccolo, clarinette, tar, percussion, piano et cordes (1956-1957)
- Rondo (1956-1957)
- Antiphony pour orchestre divisé (1958-1959)
- Symphony n° 14 (1959-1960), 25 mn, Associated Music Publishers
- Symphony n° 15 Thesis (1960), 23 mn, Associated Music Publishers
- Chiaroscuro pour orchestre (1961), 11 mn, Associated Music Publishers
- Symphony n° 16 Icelandic (1962), 22 mn, Associated Music Publishers
- Symphony n° 17 Lancaster (1962), 22 mn, Associated Music Publishers
- Symphony n° 18 (1963-1964), 26 mn, Peters
- Carol (1965)
- Symphony n° 19 (1965), 26 mn, Associated Music Publishers
- Symphony n° 20 (1965), Peters
- Twilight in Texas (1966), Peters
- The Tender and the Wild pour orchestre (1967)
- Musique concertante
- Concerto pour piano et orchestre (1929)
- Irish Suite concerto pour String Piano et orchestre de chambre (1928-1929)
- Concerto for Rhythmicon and Orchestra (Rhythmicana) (1931)
- Concerto piccolo pour piano, band et orchestre (1941)
- Suite pour piano et cordes (1941)
- Tales of Our Countryside pour piano et orchestre (1941)
- Air pour violon et cordes (1952)
- Fiddler’s Jig pour violon et cordes (1952)
- Concerto pour percussion et orchestre (1958)
- Concerto Brevis pour accordéon et orchestre (1960)
- Variations on Thirds pour deux violons et cordes (1960)
- Air and Scherzo pour saxophone et orchestre de chambre (1961)
- Concerto pour harmonica (1960-1961)
- Duo Concertante pour flûte, harpe et orchestre (1961)
- Concerto n° 1 pour koto et orchestre (1961-1962)
- Concerto Grosso pour flûte, hautbois, clarinette, violoncelle, harpe et cordes (1963), 24 mn, Associated Music Publishers
- Concerto n° 2 in the Form of a Symphony pour koto et orchestre (1965)
- Musique vocale et instrument(s)
- St. Agnes’ Morning pour voix et piano (1914), Theodore Presser
- The Dream-Bridge pour voix et piano (1915)
- Agnus Og (The Spirit of Youth) pour voix et piano (1917)
- April pour voix et piano (1918)
- The Morning Pool pour voix et piano (1918)
- Song in the Songless pour voix et piano (1921)
- Music When Soft Voices Die pour voix et piano (1922)
- Where She Lies pour voix et piano (1924), J. Curwen & Sons
- How Old Is Song? pour voix et piano (1931)
- Rest pour voix et piano (1933)
- Sunset pour voix et piano (1933)
- Vocalise pour voix, flûte et piano (1936), 8 mn, Peters
- Mother Goose Rhymes pour voix et piano (1937)
- Mice Lament pour voix et piano (1940)
- American Muse pour chœur et piano (1943)
- Fire and Ice (Frost) pour chœur, piano et band (1943)
- The Irish Girl pour chœur et piano ad libitum (1944)
- The Irishman Lilts pour chœur (1944)
- The Pasture pour voix et piano (1944)
- Daybreak pour voix et piano (1946), Peer Music
- The Donkey pour voix et piano (1946), Theodore Presser
- Do you Doodle as you Dawdle pour chœur, piano et percussion ad libitum (1948)
- Symphony n° 8 pour orchestre avec chœur mixte et contralto solo optionelle (1952), Associated Music Publishers
- The Little Black Boy pour voix et piano (1952), Peters
- Spring Comes Singing pour voix et piano (1954)
- The Lost Jimmie Whalen pour voix et piano (1954)
- Because the Cat pour voix et piano (1951-1955)
- …if he please pour chœur et orchestre (1955), Peters
- Crane pour voix et piano (1956)
- Hymn and Fuguing Tune n° 11 pour chœur d'hommes et orchestre (1956), Associated Music Publishers
- Lines from the Dead Sea Scrolls A Thanksgiving Hymn (Psalm) pour chœur et orchestre (1955-1956), 10 mn, Associated Music Publishers
- Night-Fliers pour voix et piano (1956)
- Septet pour chœur, clarinette et piano (1955-1956)
- Septuor pour chanteurs de Madrigal, clarinette et piano (1956), 20 mn, Peters
- Spring Pools pour voix et piano (1958)
- Sweet was the Song the Virgin Sung pour chœur et piano (ou orgue) (1958)
- Edson Hymns and Fuguing Tunes pour chœur, orgue et orchestre (1960)
- High Let the Song Ascend pour voix et piano (1960)
- Music I Heard pour voix et piano (1961)
- Supplication pour voix à l’unisson, orgue, deux trompettes, deux trombones et timbales (1961), Peters
- Firelight and Lamp pour voix et piano (1962), Peters
- Demand pour voix et piano (1964)
- Fulfillment pour voix et piano (1964)
- Moonlith Night: Carmel pour voix et piano (1964)
- The Creator pour double chœur et orchestre (1963-1964)
- Musique vocale a cappella
- The Morning Comeths pour soprano, ténor et chœur (1936)
- The Coming of Light pour chœur (1937)
- Sweet Chrismas Song pour chœur (1943)
- Day, Evening, Night and Morning pour chœur (1945)
- Hymn and Fuguing Tune n° 5 pour cinq voix (1945)
- The Road Leads into Tomorrow pour chœur (1945)
- United Nations: Songs of the People pour chœur (1945)
- Canon « Air Held Her Breath » pour chœur (1946)
- To America pour chœur (1946)
- Luther’s Carol for his Son pour chœur (1947)
- The Lily’s Lament pour chœur (1947)
- Evensong at Brookside pour chœur (1948)
- Ballad of the Two Mothers pour chœur (1949)
- Lilting Fancy pour chœur (1949)
- Garden Hymn for Easter pour chœur (1950)
- Song for a Tree pour chœur (1950)
- With Choir Divine pour chœur (1950)
- Spring and Summer’s End pour chœur (1952)
- Psalm CXXI pour chœur (1953)
- Granny, Does your Dog Bite? pour chœur (1955)
- Ultima Action pour chœur (1964)
- Zapados Sonidos pour chœur (en vocalise) avec danseurs de claquettes (1964)
Source et détails du catalogue
Catalogue sélectif établit d’après les sources suivantes :
- Site officiel : http://www.henrycowell.org
- Grove Music Online
- Enregistrements discographiques
- 1967
- The Tender and the Wild pour orchestre
- 1966
- Twilight in Texas , Peters
- 1965
- Carol
- Concerto n° 2 in the Form of a Symphony pour koto et orchestre
- Quatuor pour flûte, hautbois, violoncelle et harpe
- Symphony n° 19, 26 mn, Associated Music Publishers
- Symphony n° 20, Peters
- Trio pour flûte, violon et harpe, Peters
- 1964
- Demand pour voix et piano
- Fulfillment pour voix et piano
- Homage to Purcell pour instrument mélodique non précisé , Peters
- Hymn and Fuguing Tune n° 18 pour saxophone soprano et saxophone contrebasse
- Moonlith Night: Carmel pour voix et piano
- Symphony n° 18, 26 mn, Peters
- The Creator pour double chœur et orchestre
- Trio in Nine Short Movements pour violon, violoncelle et piano, Peters
- Ultima Action pour chœur
- Zapados Sonidos pour chœur (en vocalise) avec danseurs de claquettes
- 1963
- 26 Simultaneous Mosaics pour clarinette, violon, violoncelle et piano, 1 h 29 mn, Peters
- Concerto Grosso pour flûte, hautbois, clarinette, violoncelle, harpe et cordes , 24 mn, Associated Music Publishers
- Hymn and Fuguing Tune n° 15-B pour violon et violoncelle
- Hymn and Fuguing Tune n° 16 pour violon et piano, Peters
- Hymn and Fuguing Tune n° 17 Gravely and Vigorously for Cello Alone in Memory of President John F. Kennedy, pour violoncelle, Associated Music Publishers
- 1962
- Concerto n° 1 pour koto et orchestre
- Firelight and Lamp pour voix et piano, Peters
- Hymn and Fuguing Tune n° 14 pour orgue, 8 mn, Associated Music Publishers
- Symphony n° 16 Icelandic, 22 mn, Associated Music Publishers
- Symphony n° 17 Lancaster, 22 mn, Associated Music Publishers
- 1961
- Air and Scherzo pour saxophone alto et piano, Associated Music Publishers
- Air and Scherzo pour saxophone et orchestre de chambre
- Chiaroscuro pour orchestre, 11 mn, Associated Music Publishers
- Concerto pour harmonica
- Duo Concertante pour flûte, harpe et orchestre
- Hymn and Fuguing Tune n° 15-A pour deux instruments indéterminés
- Music I Heard pour voix et piano
- Sax Quartet pour deux saxophones alto, saxophone ténor et saxophone baryton
- Supplication pour voix à l’unisson, orgue, deux trompettes, deux trombones et timbales , Peters
- Triple Rondo pour flûte et harpe
- 1960
- Concerto Brevis pour accordéon et orchestre
- Edson Hymns and Fuguing Tunes pour chœur, orgue et orchestre
- High Let the Song Ascend pour voix et piano
- Hymn and Fuguing Tune n° 13 pour trombone et piano, Associated Music Publishers
- Set of Four pour clavecin (ou piano), Associated Music Publishers
- Symphony n° 14, 25 mn, Associated Music Publishers
- Symphony n° 15 Thesis, 23 mn, Associated Music Publishers
- Variations on Thirds pour deux violons et cordes
- 1959
- Antiphony pour orchestre divisé
- Iridescent Rondo in Old Modes pour accordéon
- 1958
- Concerto pour percussion et orchestre
- Hymn and Fuguing Tune n° 12 pour trois cors, Associated Music Publishers
- Rondo pour trois trompettes, deux cors et deux trombones
- Spring Pools pour voix et piano
- Sweet was the Song the Virgin Sung pour chœur et piano (ou orgue)
- 1957
- Homage to Iran pour violon et piano, 19 mn, Peters
- Music
- Ongaku pour orchestre, 14 mn, Associated Music Publishers
- Persian Set pour piccolo, clarinette, tar, percussion, piano et cordes
- Prélude pour orgue
- Rondo
- 1956
- Ballad pour quintette à vent
- Crane pour voix et piano
- Hymn and Fuguing Tune n° 11 pour chœur d'hommes et orchestre, Associated Music Publishers
- Lines from the Dead Sea Scrolls A Thanksgiving Hymn (Psalm) pour chœur et orchestre, 10 mn, Associated Music Publishers
- Night-Fliers pour voix et piano
- Septet pour chœur, clarinette et piano
- Septuor pour chanteurs de Madrigal, clarinette et piano, 20 mn, Peters
- String Quartet n° 5, 19 mn, Peters
- Symphony n° 13 Madras, Associated Music Publishers
- Variations for Orchestra
- 1955
- Because the Cat pour voix et piano
- Granny, Does your Dog Bite? pour chœur
- Ground and Fuguing Tune pour orgue
- Hymn and Fuguing Tune n° 5 version pour orchestre, Associated Music Publishers
- Symphony n° 12 Pere Marquette , 15 mn, Associated Music Publishers
- …if he please pour chœur et orchestre, Peters
- 1954
- Ballade pour cordes
- Quatuor pour flûte, hautbois, violoncelle et clavecin, Associated Music Publishers
- Spring Comes Singing pour voix et piano
- The Lost Jimmie Whalen pour voix et piano
- 1953
- Hymn and Fuguing Tune n° 10 pour carillon
- Psalm CXXI pour chœur
- Rondo
- Symphony n° 10 , 23 mn, Associated Music Publishers
- Symphony n° 11 Seven Rituals of Music, 21 mn, Associated Music Publishers
- Symphony n° 9 for Otto Karp and the Green Bay Symphony , 22 mn, Associated Music Publishers
- 1952
- Air pour violon et cordes
- Fiddler’s Jig pour violon et cordes
- Set of Five pou violon, piano et percussion
- Singing Band pour band
- Spring and Summer’s End pour chœur
- Symphony n° 6, 23 mn, Peters
- Symphony n° 7 pour petit orchestre, 24 mn, Associated Music Publishers
- Symphony n° 8 pour orchestre avec chœur mixte et contralto solo optionelle , Associated Music Publishers
- The Little Black Boy pour voix et piano, Peters
- Trio pour flûte, violon et harpe
- 1950
- Garden Hymn for Easter pour chœur
- Hymn and Fuguing Tune n° 9 pour violoncelle et piano, Associated Music Publishers
- Song for a Tree pour chœur
- Two-Part Invention in Three Parts pour piano, Associated Music Publishers
- With Choir Divine pour chœur
- 1949
- Ballad of the Two Mothers pour chœur
- Four Declarations with Return pour violon et piano
- Lilting Fancy pour chœur
- Overture
- Sax Happy Qt pour deux saxophones alto, saxophone ténor et saxophone baryton
- 1948
- Do you Doodle as you Dawdle pour chœur, piano et percussion ad libitum
- Evensong at Brookside pour chœur
- Grinnell Fanfare pour orgue et cuivres
- Saturday Night at the Firehouse
- Set of Two pour violon et String Piano
- Symphony n° 5 , 28 mn, Associated Music Publishers
- 1947
- Hymn and Fuguing Tune n° 7 pour piano et alto, Peer Music
- Hymn and Fuguing Tune n° 8 pour quatuor à cordes, Associated Music Publishers
- Luther’s Carol for his Son pour chœur
- Tale Tall pour cor, deux trompettes et deux trombones tuba
- The Lily’s Lament pour chœur
- Tune Takes a Trip pour cinq clarinettes
- 1946
- Big Sing
- Canon « Air Held Her Breath » pour chœur
- Daybreak pour voix et piano, Peer Music
- Festival Overture pour deux orchestres
- Hymn pour cordes
- Hymn and Fuguing Tune n° 5 version pour orchestre à cordes, 6 mn, Associated Music Publishers
- Hymn and Fuguing Tune n° 6 pour clavier
- Symphony n° 4 Short Symphony
- The Donkey pour voix et piano, Theodore Presser
- The Universal Flute pour shakuhachi
- To America pour chœur
- 1945
- Day, Evening, Night and Morning pour chœur
- Grenadais Rhumba pour band
- How Old is Song (Celestial Vn) pour violon et piano
- Hymn and Fuguing Tune n° 5 pour cinq voix
- Hymn of Hymn and Fuguing Sonata or Suite pour violon et piano
- Party Pieces Sonorous and Exquisite Corpses (cadavres exquis sonores) pour n'importe quel instrument mélodique ou à clavier, 12 mn, Peters
- The Road Leads into Tomorrow pour chœur
- United Nations: Songs of the People pour chœur
- 1944
- Animal Magic (of the Greenland Eskimo) pour band
- Fanfare to Our Latin Allies pour cuivres et percussion
- Hymn and Fuguing Tune n° 1 Symphonic Band New Year’s 1944
- Hymn and Fuguing Tune n° 2 pour orchestre à cordes, 5 mn, Associated Music Publishers
- Hymn and Fuguing Tune n° 3 pour piano, partition perdue
- Hymn and Fuguing Tune n° 4 pour trois instruments
- Processional pour orgue
- The Irish Girl pour chœur et piano ad libitum
- The Irishman Lilts pour chœur
- The Pasture pour voix et piano
- 1943
- American Muse pour chœur et piano
- American Piper
- Fire and Ice (Frost) pour chœur, piano et band
- Sweet Chrismas Song pour chœur
- United Music
- 1942
- Action in Brass pour deux trompettes, cor et deux trombones
- Festive Occasion
- How Old Is Song? arrangement pour violon et piano, Peer Music
- Symphony n° 3 Gaelic, 23 mn, Associated Music Publishers
- 1941
- Concerto piccolo pour piano, band et orchestre
- Elegy pour piano, Associated Music Publishers
- Suite pour piano et cordes
- Tales of Our Countryside pour piano et orchestre
- Two Bits pour flûte et piano
- 1940
- American Melting Pot pour orchestre de chambre
- Ancient Desert Drone
- Mice Lament pour voix et piano
- Pastorale and Fiedler’s Delight
- Shipshape Overture
- 1939
- Old American Country Set pour orchestre, Associated Music Publishers
- Pulse pour six percussions
- Shoonthree (The Music of Sleep) pour ensemble, Theodore Presser
- Symphony Set
- Triad pour trompette et piano
- Trio pour flûte, hautbois et clarinette
- 1938
- Celtic Set pour ensemble, Schirmer
- Set of Two Movements pour piano, 14 mn, Associated Music Publishers
- 1937
- A Bit of a Suite pour violon et alto
- Back Country Set pour piano
- How They Take It: Prison Moods pour ensemble
- Les Mariés de la Tour Eiffel pour piano et percussion
- Mother Goose Rhymes pour voix et piano
- Ostinato with Chorales pour hautbois et piano
- Reel Irish pour orchestre militaire, Theodore Presser
- Sarabande pour hautbois, clarinette et percussion
- Sound Form n° 1 pour flûte, clarinette, basson et percussion
- String Quartet n° 4 United Quartet, 15 mn, Peters
- The Coming of Light pour chœur
- 1936
- Oriental Dance
- The Morning Comeths pour soprano, ténor et chœur
- Vocalise pour voix, flûte et piano, 8 mn, Peters
- 1935
- String Quartet n° 3 Mosaic Quartet, Associated Music Publishers
- 1934
- Ostinato Pianissimo pour piano et quatre percussions
- Reel n° 2
- Suite for Small Orchestra
- Suite for Woodwind Quintet , Theodore Presser
- 1933
- Reel n° 1
- Rest pour voix et piano
- Six Casual Developments pour clarinette et piano, Theodore Presser
- Sunset pour voix et piano
- 1931
- Competitive Sport
- Concerto for Rhythmicon and Orchestra (Rhythmicana)
- Dance of Sport pour flûte, hautbois, clarinette, basson et cordes
- Heroic Dance pour dix instruments
- How Old Is Song? pour voix et piano
- Steel and Stone
- 1930
- Rhythmicana pour piano, Associated Music Publishers
- Sinister Resonance pour piano
- Synchrony pour orchestre, 12 mn, Peters
- 1929
- Concerto pour piano et orchestre
- Europhia pour piano
- Irish Suite concerto pour String Piano et orchestre de chambre
- The Fairy Bells pour piano, Associated Music Publishers
- 1928
- Appositions pour cordes
- Exultation pour cordes
- String Quartet n° 2, Associated Music Publishers
- The Leprechaun pour piano
- Tiger pour piano, Associated Music Publishers
- Two Woofs pour piano, 14 mn
- When the Wind Chases You pour piano
- 1927
- The Harp of Life pour piano, 6 mn, Associated Music Publishers
- 1926
- 1925
- A composition pour ensemble, Peters
- Ensemble pour quintette à cordes et trois bâtons de tonnerre (thundersticks) , 10 mn, Associated Music Publishers
- Ensemble pour orchestre de chambre
- Polyphonica pour orchestre de chambre
- Seven Paragraphs pour violon, alto et violoncelle, 8 mn, Peters
- Slow Jig (Irish Jig) pour piano, Associated Music Publishers
- Suite pour violoncelle et piano
- The Banshee pour String Piano, Associated Music Publishers
- The Lilt of the Reel pour piano, Associated Music Publishers
- 1924
- A Rudhyar pour piano
- The Harp of Life : Four Combinations for Three Instruments pour violon, violoncelle et piano, Peters
- The Trumpet of Angus Og pour piano, Associated Music Publishers
- Where She Lies pour voix et piano, J. Curwen & Sons
- 1923
- Piece for Piano with Strings pour String Piano, 12 mn
- The Aeolian Harp pour String Piano, Associated Music Publishers
- 1922
- Music When Soft Voices Die pour voix et piano
- Nine Ings six pièces pour piano, Associated Music Publishers
- The Sword of Oblivion pour String Piano, 12 mn
- Three Irish Legends pour piano, Associated Music Publishers
- Vestiges pour piano, Associated Music Publishers
- 1921
- Song in the Songless pour voix et piano
- 1920
- Vestiges pour piano, Associated Music Publishers
- 1919
- Exultation pour piano, Associated Music Publishers
- Quartet « Euphometric » pour quatuor à cordes, Peters
- Symphony n° 1 en si mineur
- 1918
- April pour voix et piano
- The Morning Pool pour voix et piano
- 1917
- 5 Encores to Dynamic Motion pour piano, Associated Music Publishers
- Agnus Og (The Spirit of Youth) pour voix et piano
- Fabric pour piano, Associated Music Publishers
- Quartet « Romantic » pour deux flûtes, violon et alto, Peters
- 1916
- Episode pour piano, Associated Music Publishers
- Some More Music pour orchestre
- Some Music pour orchestre
- String Quartet n° 1 Quartet Pedantic , Associated Music Publishers
- 1915
- The Dream-Bridge pour voix et piano
- 1914
- Anger Dance pour piano, Associated Music Publishers
- Dynamic Motion pour piano, Associated Music Publishers
- St. Agnes’ Morning pour voix et piano, Theodore Presser
- 1913
- Adventures in Harmony (A Novelette) pour piano
- 1912
- The Tides of Manaunaun pour piano, 4 mn, Associated Music Publishers
- Date de composition inconnue
Source(s) du catalogue
Catalogue sélectif établit d’après les sources suivantes :
- Site officiel : http://www.henrycowell.org
- Grove Music Online
- Enregistrements discographiques
Bibliographie
- Henry COWELL, New Musical Resources, New York, Alfred A. Knopf, 1930. Édition de David Nicholls, Cambridge, Cambridge University Press, 1969.
- Henry COWELL, American Composers on American Music – A Symposium, Stanford, CA, Stanford University Press, 1933. Réédition, New York, Frederick Ungar, 1961.
- Henry et Sydney COWELL, Charles Ives and His Music, New York, Oxford University Press, 1955.
- Henry COWELL, « Toward Neo-Primitivism », in Modern Music, 10 (1933), p. 149-153.
- Michael HICKS, « The Imprisonment of Henry Cowell », in Journal of the American Musicological Society, IV/1 (1991), p. 93-119.
- Michael HICKS, Henry Cowell, Bohemian, Urbana / Chicago, University of Illinois Press, 2002.
- Rita MEAD, Henry Cowell’s New Music, 1925-1936: The Society, the Music Editions, and the Recordings, Ann Arbor, UMI Research Press, 1981.
- David NICHOLLS (dir.), The Whole World of Music, A Henry Cowell Symposium, Amsterdam, Harwood Academic Publishers, 1997.
- William LICHTENWANGER, The Music of Henry Cowell: A Descriptive Catalog,http://www.henrycowell.org/hc/sf002/catalogpg1.cfm (lien vérifié en août 2016).
- Carol J. OJA et H. Wiley HITCHCOCK (dir.), Henry Cowell’s Musical Worlds: A Program Book for the Henry Cowell Centennial Festival, Brooklyn, NY, Institute of Studies in American Music, 1997.
- Joel SACHS, Henry Cowell, A Man Made of Music, Oxford / New York, Oxford University Press, 2012.
Discographie
- American Piano Concertos: Henry Cowell, Stefan Litwin (piano), Orchestre symphonique de la Radio de Sarrebruck, Michael Stern (direction), Col Legno,WWE 1CD 200064.
- Henry Cowell: Mosaic, Musicians Accords, The Colorado Quartet, Mode 72/73.
- Henry Cowell: Piano Music, Henry Cowell (piano), Smithsonian Folkways, SF40801.
- Songs of Henry Cowell, Mary Ann Hart (mezzo-soprano), Robert Osborne (baryton-basse), Jeanne Golan (piano), Sheryl Henze (flûte), Les Scott (clarinette), Maureen Hynes (violoncelle), Albany Records, TROY 240.
- *Ongaku *;*Symphony n° 11 *;Thesis, The Louisville Orchestra, Jorge Merster et Robert S. Whitney (direction), First Edition Music, FECD-0003.
- A Continuum Portrait: Henry Cowell. Vol 1.*Quartet for Flute, Oboe, Cello and Harpsichord *;Suite for Violin and Piano;*Songs and Piano Pieces *;Polyphonica;Irish Suite, Continuum, Cheryl Seltzer et Joel Sachs (direction), Naxos, 8.559192.
- *A Continuum Portrait: Henry Cowell. Vol 2. Homage to Iran *;*Piano Pieces *;Set of Five ;*Six Casual**Developments *;Two Songs, Continuum, Cheryl Seltzer et Joel Sachs (direction), Naxos, 8.559193.
- *Persian Set *;*Hymn and Fuguing Tune for String Orchestra *;*American Melting Pot *;*Air for Solo**Violon and String Orchestra *;*Old American Country Set *;Adagio from Ensemble for String Orchestra, The Manhattan Chamber Orchestra, Koch International Classics, 3-7220-2H1.
Liens internet
- Site officiel : http://www.henrycowell.org (lien vérifié en août 2016).
- In search of Henry Cowell Part 1 : http://www.abc.net (lien vérifié en août 2016).
- In search of Henry Cowell Part 2 : http://www.abc.net (lien vérifié en août 2016).
- Discographie détaillée : http://www.discogs.com/artist/174100-Henry-Cowell(lien vérifié en août 2016).